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6 septembre 1808 : naissance de l'Emir Abdelkader

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  • #61
    T'as été avec lui pour avoir cet information ?
    tu n'as qu'à te documenter cher Massenssen NapoléonIII avait pour projet de créer le royaume d'Algérie et de désigner son Bachagha echeikh El Mokrani Roi d'Algérie.

    C'est toi qui le dit, et c'est méchant !
    aya je m'excuse de te le dire te fâche pas ... je le pense toujours

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    • #62
      @cne

      tu n'as qu'à te documenter cher Massenssen NapoléonIII avait pour projet de créer le royaume d'Algérie et de désigner son Bachagha echeikh El Mokrani Roi d'Algérie.
      Y a rien qui t'empêche de donner des sources.

      Quant à moi, je me tiens au sujet initial du topic, l'Emir Abdelkader et sa reddition puis sa connivence avec la France, le reste n'est que littérature.
      Après je ne pense pas que le fait d'avoir relaté une vérité générale fasse de moi un régionaliste de n'importe quel bord, en tout les cas à chaque fois qu'une opinion discordante est émise, elle l'est forcément par un régionaliste ou berbériste ou arabophobe ou je ne sais quel autre qualificatif !

      Attaquer les intervenants dans leur intégrité morale n'enrichit point le débat, au contraire, ça ne fait que maintenir une certaine atmosphère empoisonnée !

      J'espère que t'as conscience de la gravité de ce dont tu me taxes et que t'auras l'audace de revenir dessus.
      Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

      Commentaire


      • #63
        Quant à moi, je me tiens au sujet initial du topic, l'Emir Abdelkader et sa reddition puis sa connivence avec la France, le reste n'est que littérature.
        Après je ne pense pas que le fait d'avoir relaté une vérité générale fasse de moi un régionaliste de n'importe quel bord, en tout les cas à chaque fois qu'une opinion discordante est émise, elle l'est forcément par un régionaliste ou berbériste ou arabophobe ou je ne sais quel autre qualificatif !
        maintenant le sujet intial su tpic était "Emir Abdelkader et sa reddition puis sa connivence avec la France," un peu déshonnêteté Massenssen , et puis ce n'est ta position concernant l'Emir Abdelkader qui pose problème, mais le deux poids deux mesures, car les deux personnalités avaient fait ami ami avec l'occupant, l'Emir Abdelkader aurait pu mourir avant de se rendre et cheikh El mokrani aurait pu devenir Roi du royaume arabe d'Algérie

        Attaquer les intervenants dans leur intégrité morale n'enrichit point le débat, au contraire, ça ne fait que maintenir une certaine atmosphère empoisonnée !

        J'espère que t'as conscience de la gravité de ce dont tu me taxes et que t'auras l'audace de revenir dessus.
        si toi de ton coté t'auras le courage de traiter les deux personnalités équitablement

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        • #64
          Pour parler d'El-Mokrani, il faudrait le faire au pluriel parce que tout se conjugue : les noms, les joutes politiques, les insurrections, la Commune de Paris, la révolte de Sétif et du Hodna, la coïncidence des dates, les procès des coupables, même des innocents, le tout pour se jeter dans une île dans l'océan Indien : la Nouvelle-Calédonie.

          Quelle fantastique chevauchée, quelle fascinante destinée, mais quel irrévocable retour au mouvement de l'Histoire! Oui, parler d'El-Mokrani, c'est tout cela. Tout cela et bien plus, comme nous le verrons plus loin.
          Et d'abord El-Mokrani. Il faudrait dire les El Mokrani. Ils furent nombreux, enfants successifs d'une dynastie en cinq siècles dont l'arrière-aïeul fut le seigneur de la Medjana, et dont les petits-enfants exigeaient des Turcs installés à Alger et Constantine, de payer un droit de passage sur leur territoire, quand l'envie leur prenait de le faire. Dynastie si brillante, si illustre, si raffinée dans les mœurs, si tatillonne sur les convenances que certains historiens allèrent jusqu'à supposer qu'ils appartenaient à la famille princière du duc de Montmorency. Comme si, du haut de ce djebel qui surplombe Sétif, l'on ne pouvait imaginer qu'un aristocrate européen pour réunir tant de qualités.
          Le personnage central, celui qui fit parler le plus de cette lignée d'aristocrates, s'appelle Hadj Mohamed El-Mokrani. Son père, homme prestigieux, mourut en 1853 en revenant de La Mecque, alors que, débarqué à Marseille, il se dirigeait vers Compiègne où il était invité à assister au mariage de Napoléon III avec Eugénie de Montijo, fille d'une marquise espagnole.
          À son tour, Hadj Mohamed El-Mokrani, le bachagha de la Medjana, se rendit à Compiègne en 1862, invité de Sa majesté l'Empereur. Celui-ci était venu, deux ans plus tôt, à Alger où il ne put rester que quelques jours parce que l'impératrice, qui l'accompagnait, avait perdu sa sœur à Paris. Il avait eu le temps cependant de saluer les « notables indigènes » et avait notamment assisté à une gigantesque fantasia où le bachagha se fit remarquer. Lorsque les cavaliers arabes déchargèrent leurs fusils en une foudroyante cavalcade devant la tente de l'empereur, celui-ci s'écria : « Ce n'est pas un peuple, c'est une armée !»
          Réminiscence ou prémonition ? Ce peuple avait déjà été une armée à cheval lorsqu’Abdelkader avait conduit sa lutte. Il le sera encore, neuf ans plus tard, lorsque le même El-Mokrani soulèvera les cavaliers des tribus.
          L'avènement de Napoléon III fut violemment critiqué par les Républicains qui fustigeaient le coup d'Etat du 2 décembre 1851. Victor Hugo, exilé à
          Jersey puis à Guernesey, était le porte-parole le plus audacieux, le plus écouté et le plus lu à travers ses écrits. Sa poésie devenait la délicieuse servante de la politique et avait suscité de grands espoirs chez les Algériens. N'est-ce pas Napoléon III qui, une fois devenu maître de la France, avait rendu visite à l'Émir Abdelkader pour lui annoncer sa libération et sa retraite en Turquie ? L'engagement que Louis-Philippe n'avait pas honoré, c'est Napoléon III qui le respecta. C'était donc un homme de parole. Pour frapper favorablement l'opinion des Algériens, il n'en fallait pas plus.
          Les sénatus-consultes de 1863 puis de 1865 avaient déjà donné le ton du changement. La lettre de l'empereur au gouverneur général Pélissier indiquait une ligne de conduite allant vers le sens de la protection des intérêts matériels des « indigènes » et du respect de leurs coutumes et traditions religieuses.
          Il ne s'agit pas ici d'analyser dans le détail les dispositions des sénatus-consultes. Si la tendance générale, dans le contexte de l'époque, marquait une vision nouvelle au profit des « indigènes », il reste que bien des concepts s'adaptaient mal à cette orientation.
          Napoléon III donna donc de lui l'image d'un monarque éclairé, sensible au sort d'une population arabe bafouée et humiliée. Le voyage qu'il fit en Algérie en 1865 dura plus de cinq semaines. L'empereur prononça des dizaines de discours, parcourut le pays d'Est en Ouest, serra les mains des colons, des prêtres... Ce voyage fut un événement qui eut chez les « indigènes » un retentissement considérable.
          L'empereur voulut tout connaître, si bien qu'un soir, en tenue déguisée, il se promena en ville en compagnie de son aide de camp, le général Fleury, du gouverneur général, le maréchal Mac-Mahon et pénétra dans un café maure. Quand il voulut payer son café en jetant une pièce de 5 francs, il fut reconnu et les habitués du lieu lui firent comprendre qu'ils préféraient ne rien recevoir d'un hôte de marque, eux, les malheureux.
          Lorsqu'un jour, il fit une visite officielle dans la région de Relizane, plusieurs dizaines de personnes enturbannées et en burnous déguenillés arrêtèrent le cortège et réclamèrent la libération de leurs parents internés en Corse. C'était la tribu des Flihas, victimes de ce même Pélissier, farouche artisan des fascines tout comme le fut le colonel St. Arnaud qui, devenu général de brigade à Paris, fut l'instigateur du coup d'état du 2 décembre 1851.
          Ainsi, on peut donc aisément concevoir la manière dont Pélissier devait accueillir la lettre que l'empereur lui avait écrite quelque temps plus tôt. La hardiesse de Napoléon III, car c'en était une, eu égard à l'esprit de l'époque, ira plus loin. Il lança pour l'Algérie l'idée d'un royaume arabe: «L'Algérie n'est pas une colonie, mais un royaume arabe».
          L'idée fut combattue, et en premier lieu, par les colons. Ils ne voulaient ni « partager » les terres avec les Arabes, ni même accepter leur présence sur les terres cultivables, encore moins les voir accéder à la propriété ou à un quelconque statut de sujet français sans qu'il ne fût amputé de quelques droits fondamentaux. Le sénatus-consulte de 1865, ambigu à bien des égards, et bien qu'ils ne feignirent point de l'ignorer, leur fournit dans certains cas des alibis précieux.
          Alors commença, aussitôt l'empereur reparti pour Paris, une gigantesque campagne d'hostilité à la politique du « royaume arabe », suivie de mesures pratiques de nature à déposséder les Algériens de leurs terres par la politique dite de cantonnement des tribus, véritables exodes savamment organisés vers les terres arides et les montagnes.
          Sous le couvert de généreuse égalité des chances, on poussa l'ironie jusqu'à accepter que les indigènes fussent admis à participer aux adjudications pour l'achat des terres. Mais on avait pris soin, auparavant, de rendre nulle leur capacité d'intervention puisque, renvoyés sur des terres incultes, il leur fallait emprunter pour acheter du matériel agricole et des semences. De nombreuses concessions de terres furent accordées à des sociétés françaises ou européennes, notamment suisses, pour exploiter les terres ou les forêts.

          Par Boualem Bessaih

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          • #65
            @cne

            Tu fais du HS là. Ton article n'apporte rien de nouveau au débat. Si tu as des écrits qui peuvent accabler El Mokrani, produis les, c'est tout ce qu'on demande.

            Quand à l'équité du traitement que tu demandes, elle est assurée, sauf que les parcours sont différents. L'un est un courageux combattant, l'autre un privilégié coopérant !
            Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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            • #66
              Tu fais du HS là. Ton article n'apporte rien de nouveau au débat. Si tu as des écrits qui peuvent accabler El Mokrani, produis les, c'est tout ce qu'on demande.

              Quand à l'équité du traitement que tu demandes, elle est assurée, sauf que les parcours sont différents. L'un est un courageux combattant, l'autre un privilégié coopérant !
              quelle malhonnêteté intellectuelle

              non l'un est coopérant et l'autre s'est rendu ...

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              • #67
                Bonos

                quelle malhonnêteté intellectuelle
                Tu n'as pas d'autres arguments ?

                Je ne vois pas pourquoi est ce que tu veux comparer l'incomparable. D'un strict point de vue Logique il n'y a aucun axe de comparaison possible entre les deux personnages, le héros et le lâche.

                Pour éviter de tourner en bourrique, je suggère qu'on mette fin à cet échange sur ce forum qui doit incommoder plus d'un utilisateur.

                Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

                Commentaire


                • #68
                  Je ne vois pas pourquoi est ce que tu veux comparer l'incomparable. D'un strict point de vue Logique il n'y a aucun axe de comparaison possible entre les deux personnages, le héros et le lâche.
                  ou on met fin à cet échange sur ce grand deux poids deux mesures qui met encore plus le doute à ton sujet

                  Commentaire


                  • #69
                    L'émir Abdelkader était le premier à combattre l'envahisseur francais ...et a continue a le faire durant 17 ans de guerre .
                    les kabyles qui sont des hommes libres ;qui ont combattu et chassé la France de l’Algérie et ont adopté l’Islam dans le Djurdjura,reconnaissent l'Emir comme etant un heros national ..
                    Sans l'Emir AbdelKader et l'esprit combattif qu'il a inspiré a nombre de ses compatriotes, tu t'appellerais aujourd'hui Francette Bernard...
                    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

                    Commentaire


                    • #70
                      Pour éviter de tourner en bourrique, je suggère qu'on mette fin à cet échange sur ce forum qui doit incommoder plus d'un utilisateur.

                      non non c'est tout le contraire vos échanges sont passionnants surtout pour un néophyte en la matière , à titre personnel je n'ai jamais entendu parler de cet El-Mokrani mais bon l'histoire algérienne est largement ignorée ici...

                      De mon point de vue Abdelkader est un résistant et un héros de l'histoire algérienne le fait qu'il se soit rendu n'est en aucun cas le signe d'un lâche mais plutôt une preuve de responsabilité vis à vis de son peuple , mourir les armes à la main ça aurait été interprété à juste titre comme un suicide et n'aurait rien apporté à la cause algérienne .Il a au contraire sacrifier sa personne et qque part sa légende pour l’intérêt de sa nation , mort il aurait été un symbole mais un symbole inutile !
                      J'y vois un parallèle historique avec Vercingétorix et celle de la guerre des gaules remportée par César , tout comme Abdelkader il s'est rendu non pas par couardise mais par esprit de sacrifice en espérant pouvoir épargner son peuple des conséquences et répercutions de sa défaite militaire!

                      Vercingétorix est une icone nationale et une figure de la résistance à l'envahisseur et ça malgré sa reddition .....

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                      • #71
                        Faux, lui même revendiquait son origine zenète de banou Ifrane ...


                        quant à son allégeance, ce n'est qu'une autre preuve de l’opportunisme de vos roitelets alaouites qui marchandaient leurs "aides" aux voisins colonisés (algériens sahraoui et mauritaniens) contre une foutue allégeance qui ne servait strictement à rien ... d'ailleurs c'est sur la base de ces allégeances que le Maroc revandique le SO et revendiquait la Mauritanie, wa souaal li yatra7 nafsou, porquoi vous ne revendiquez pas l'Algérie LOL
                        S'il y avait bien un opportuniste c'était bien abdelkader, le sultan alaouite n'a rien demandé, c'est abdelkader qui a insisté, il voulait meme pas en entendre parler au départ, c'est les cheikh du rif qui ont plaidés sa cause.

                        Tu es fou Moulay Abderrahmane le sultan alaouite un opportuniste alors que son nom influence s'étendait jusqu'au pays touareg

                        Eh oui, si tu fais allégeance tu es marocain, je te laisse chercher la définition du mot allégeance, personne n'a forcé abdelkader a le faire, n'oublie pas qu'abdelkader plaidait une oranie MAROCAINE devant les francais.


                        Si tu veux les preuves, en deux secondes, je pose tout sur la table.

                        Commentaire


                        • #72
                          Tu es fou Moulay Abderrahmane le sultan alaouite un opportuniste alors que son nom influence s'étendait jusqu'au pays touareg
                          Les Touaregs ? Tu rêves Dabachi! Ils ne savent même qui est le roi Abderrahmane...
                          Cela étant, Abderrahmane bn Hicham s'est illustré surtout par son humiliation lors de la bataille d'Isly; sa tente, richement décorée, est tombée entre les mains du général Bugeaud; lui-même n'a échappé à une humiliante capture que grâce à un miraculeux concours de circonstances. Cela se passait en 1844 (août). Un mois après il signa l'humiliant traité de Tanger et en mars le non moins humiliant traité de Lalla Maghnia. Dès lors une chasse ouverte était donnée à Abdelkader et ses hommes; un édit royal envoyé à tous les représentants du roi leur commandait de châtier sévèrement toute personne qui apporterait une quelconque aide à l'emir...
                          Tu sais Dabachi, il y a d'autres sources que l'histoire enseignée par le Makhzen.
                          Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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                          • #73
                            Les Touaregs ? Tu rêves Dabachi! Ils ne savent même qui est le roi Abderrahmane...
                            ETTARGUI tu sais quand je dis quelque chose je ne l'invente pas de ma tête, je ne suis pas de ceux qui parlent dans le vent .

                            Je vais chercher le PDF et je te l'envoi laisse moi juste le temps de le retrouver, sa se passe au milieu du Hoggar, les touareg font réference a Moulay Abderrahmane qui resiste face au francais.
                            S'il était connu a tombouctou, c'est pas le Hoggar où il ne sera pas connu

                            Tu as oublié que nous avons des quartiers reservés au Touareg dans des villes impériales au Maroc ?
                            A Meknés par exemple.

                            Cela étant, Abderrahmane bn Hicham s'est illustré surtout par son humiliation lors de la bataille d'Isly
                            A cause de qui le Maroc a entrepris cet bataille ?

                            Ca tombe bien on tombe sur le sujet.

                            sa tente, richement décorée, est tombée entre les mains du général Bugeaud; lui-même n'a échappé à une humiliante capture que grâce à un miraculeux concours de circonstances. Cela se passait en 1844 (août). Un mois après il signa l'humiliant traité de Tanger et en mars le non moins humiliant traité de Lalla Maghnia. Dès lors une chasse ouverte était donnée à Abdelkader et ses hommes; un édit royal envoyé à tous les représentants du roi leur commandait de châtier sévèrement toute personne qui apporterait une quelconque aide à l'emir...
                            Moulay Abderrahmane n'y a pas participé khouya ETTARGUI.

                            L'histoire c'est soit on la connais soit on la connais pas, il n'y a pas d'a peu prés.

                            Tu sais Dabachi, il y a d'autres sources que l'histoire enseignée par le Makhzen.
                            non le makhzen n'enseigne pas ce genre de choses, tu crois vraiment que je suis quelqu'un du makhzen ou qui a appris quelque chose du makhzen.
                            Je suis quelqu'un de droit, si le makhzen fait quelque chose qui ne me plait pas, je n'aurai aucune pitié avec lui.

                            Toi qui es de Ain Salah, si je te dis le caid Mohamed Ben Omar el Marrakchi de la tribu des BAHAMOU ... tu me dis quoi ?

                            Je n'ai tout de meme pas inventé cela tout seul ?

                            Commentaire


                            • #74
                              Debachi

                              Effectivement Moulak abderrahmane,a ordonné à ses troupes de pourchasser l’Emir et ses partisans y compris les tribus qui s'étaient réfugiées au Maroc pour fuir la répression de l’armée d’occupation; prétextant son engagement à respecter les termes du traité de « Lalla Maghnia ».
                              عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

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                              • #75
                                ETTARGUI peut tu retrouver ce document ?
                                Les Touaregs du Hoggar , Paris, Armand Colin, 1984

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