L'arabe bougiote ou arabe béjaoui (en arabe :البجاوية) fait partie de l'arabe algérien, lui même rattaché à la grande famille de l'arabe maghrébin. Il est parlé par certains citadins de la ville de Bejaïa, notamment des plus anciens quartiers de la ville.
Avec la présence ottomane en Algérie entre le XVIe siècle et le XIXe siècle, la langue turque va sensiblement influencer l'arabe bougiote[1].
L'arabe bougiote a toujours été en constante interaction avec le kabyle, et est de nos jours menacé par celui-ci, notamment à cause de la venue continuelle de villageois berbérophones venus habiter la ville. Selon le Centre de Recherche Berbère de Paris, l'arabe bougiote est menacé de disparition notamment à cause de la dévalorisation de l'arabe en Kabylie, ces dernières années[2].
Ce parler arabe est influencé par l'arabe andalou, tout comme les autres parlers dits "citadins", et est très proche du djidjélien, parler non-hilalien voisin dans l'est de l'Algérie.

Quelques mots bougiote
* Chichma ou bien Lèknif (toilette Turque)
* Dyali ou bien Taεi (à moi)
* Ghedda ou bien Ghedhwa (demain)
* Edderbouz Pluriel Drabz (rambarde)
* Aadhma Pluriel El Aadhmath (œuf)
* Meghirfa Pluriel Megharef (cuillère)
* Medjlouba Pluriel Mdjaleb (assiette)
* El Kabcha (la louche)
* Jib (ramener)
* Mouss (couteau)
* Zighen (en fin de compte)
* Daghen (aussi)
* Laboud (parce que)
* Lemchakel (aiguilles à tricoter)
* Lebra (aiguille à coudre)
* Laεssisba (foulard)
* Laâkess (trouble-fête)
* Dlouk (maintenant)
Djeha et le "Bouzellouf"

Références
1. ↑ Khaoula Taleb Ibrahimi, « L’Algérie : coexistence et concurrence des langues », dans L'Année du Maghreb, vol.1 (2004) (Lire en ligne [archive])
2. ↑ Centre de Recherche Berbère de Paris [archive]
Source : Wikipedia
Avec la présence ottomane en Algérie entre le XVIe siècle et le XIXe siècle, la langue turque va sensiblement influencer l'arabe bougiote[1].
L'arabe bougiote a toujours été en constante interaction avec le kabyle, et est de nos jours menacé par celui-ci, notamment à cause de la venue continuelle de villageois berbérophones venus habiter la ville. Selon le Centre de Recherche Berbère de Paris, l'arabe bougiote est menacé de disparition notamment à cause de la dévalorisation de l'arabe en Kabylie, ces dernières années[2].
Ce parler arabe est influencé par l'arabe andalou, tout comme les autres parlers dits "citadins", et est très proche du djidjélien, parler non-hilalien voisin dans l'est de l'Algérie.

Quelques mots bougiote
* Chichma ou bien Lèknif (toilette Turque)
* Dyali ou bien Taεi (à moi)
* Ghedda ou bien Ghedhwa (demain)
* Edderbouz Pluriel Drabz (rambarde)
* Aadhma Pluriel El Aadhmath (œuf)
* Meghirfa Pluriel Megharef (cuillère)
* Medjlouba Pluriel Mdjaleb (assiette)
* El Kabcha (la louche)
* Jib (ramener)
* Mouss (couteau)
* Zighen (en fin de compte)
* Daghen (aussi)
* Laboud (parce que)
* Lemchakel (aiguilles à tricoter)
* Lebra (aiguille à coudre)
* Laεssisba (foulard)
* Laâkess (trouble-fête)
* Dlouk (maintenant)
Djeha et le "Bouzellouf"

Références
1. ↑ Khaoula Taleb Ibrahimi, « L’Algérie : coexistence et concurrence des langues », dans L'Année du Maghreb, vol.1 (2004) (Lire en ligne [archive])
2. ↑ Centre de Recherche Berbère de Paris [archive]
Source : Wikipedia
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