La femme de Morten Jensen, 29 ans, était atteinte d'un cancer généralisé en phase terminale et son époux ne pouvant plus la voir souffrir, il faut voir les douleurs que peuvent infliger un cancer en phase terminale lorsque le visage et le corps sont crispé par la douleur et que les calmants n'agissent plus Elle voulait en finir et son mari l'a aidé à arrêter ses souffrances. Morten Jensen a été acquitté c'était ce dont avait plaidé ces avocats. Il avait été accusé d'«homicide volontaire» Je trouve qu'il faudrait une véritable loi sur l'euthanasie une loi claire qui puisse permettre à chacun d'exprimer ses volontés de façon à finir une vie dans la dignité et sans acharnement thérapeutique.
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Alors que la cour d'appel de Bordeaux vient de renvoyer un médecin et une infirmièrede Dordogne devant les assises pour avoir donné la mort à une femme en phase terminale d'un cancer du pancréas, Morten Jensen a été acquitté mercredi soir par la cour d'assises du Maine-et-Loire pour des faits similaires.
L'avocat général Thierry Phellipeau avait réclamé une «peine de principe» de deux ans de prison avec sursis, en soulignant «qu'un crime d'amour est un crime même s'il est animé des meilleurs sentiments du monde». Le jury n'a mis qu'une demi-heure pour décider que ce Danois était «non coupable», à l'issue d'un procès d'une journée qui a bouleversé l'assistance et les jurés.
Son épouse voulait en finir
Il était accusé d' « homicide volontaire » pour avoir augmenté les doses de morphine et de produits antalgiques que sa femme recevait sous perfusion, au centre de traitements des cancers, à Angers. Atteinte depuis 2000 d'un cancer qui s'était généralisé, la jeune femme n'avait, selon les médecins légistes, plus que quelques jours à vivre. Son état s'était dégradé, aboutissant à un coma réactif début janvier 2003, avec des périodes de réveil pendant lesquelles elle hurlait de douleur.
La patiente avait exprimé son souhait d'en finir. Le 11 janvier, son mari lui avait administré les doses fatales, après avoir étalé des pétales de rose autour d'elle et lui avoir mis dans les bras une peluche porte-bonheur. L'accusé avait le soutien de sa belle-famille qui ne s'était pas portée partie civile. Il a expliqué avoir agi par amour pour sa femme, dont la famille lui a apporté son soutien durant le procès.
Il n’aurait pas été poursuivi au Danemark
Morten Jensen, citoyen danois, a comparu libre, assisté d'un interprète. Il est retourné vivre au Danemark depuis le décès de son épouse mais il est revenu en France pour être jugé. Il encourait 30 ans de réclusion. Son avocat, Mickaël Boulay, avait plaidé l'acquittement. « Dans le pays d'origine de Morten Jensen, le Danemark, un médecin aurait pu pratiquer la piqûre qui a mis fin aux souffrances de son épouse et il n'aurait pas été poursuivi », avait expliqué l' Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD).
Par Le figaro
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Alors que la cour d'appel de Bordeaux vient de renvoyer un médecin et une infirmièrede Dordogne devant les assises pour avoir donné la mort à une femme en phase terminale d'un cancer du pancréas, Morten Jensen a été acquitté mercredi soir par la cour d'assises du Maine-et-Loire pour des faits similaires.
L'avocat général Thierry Phellipeau avait réclamé une «peine de principe» de deux ans de prison avec sursis, en soulignant «qu'un crime d'amour est un crime même s'il est animé des meilleurs sentiments du monde». Le jury n'a mis qu'une demi-heure pour décider que ce Danois était «non coupable», à l'issue d'un procès d'une journée qui a bouleversé l'assistance et les jurés.
Son épouse voulait en finir
Il était accusé d' « homicide volontaire » pour avoir augmenté les doses de morphine et de produits antalgiques que sa femme recevait sous perfusion, au centre de traitements des cancers, à Angers. Atteinte depuis 2000 d'un cancer qui s'était généralisé, la jeune femme n'avait, selon les médecins légistes, plus que quelques jours à vivre. Son état s'était dégradé, aboutissant à un coma réactif début janvier 2003, avec des périodes de réveil pendant lesquelles elle hurlait de douleur.
La patiente avait exprimé son souhait d'en finir. Le 11 janvier, son mari lui avait administré les doses fatales, après avoir étalé des pétales de rose autour d'elle et lui avoir mis dans les bras une peluche porte-bonheur. L'accusé avait le soutien de sa belle-famille qui ne s'était pas portée partie civile. Il a expliqué avoir agi par amour pour sa femme, dont la famille lui a apporté son soutien durant le procès.
Il n’aurait pas été poursuivi au Danemark
Morten Jensen, citoyen danois, a comparu libre, assisté d'un interprète. Il est retourné vivre au Danemark depuis le décès de son épouse mais il est revenu en France pour être jugé. Il encourait 30 ans de réclusion. Son avocat, Mickaël Boulay, avait plaidé l'acquittement. « Dans le pays d'origine de Morten Jensen, le Danemark, un médecin aurait pu pratiquer la piqûre qui a mis fin aux souffrances de son épouse et il n'aurait pas été poursuivi », avait expliqué l' Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD).
Par Le figaro
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