Que personne n’ose dire: la guerre d’Algérie, tout le monde s’en fout! Un documentaire sur la Guerre d’Algérie en première partie de soirée rassemble plus de 3,3 millions de téléspectateurs en France. Depuis plusieurs mois, les livres, conférences, festivals pullulent. A une semaine du cinquantenaire des Accords d’Evian, toutes les rédactions sont sur le pied de guerre pour couvrir l'anniversaire.
Ce documentaire réalisé par Gabriel Le Bomin, du jamais vu sur le service public français. Il aura fallu attendre 50 ans pour voir un documentaire qui offre une image globale de la guerre. D’un seul trait, le film dévoile une guerre dont on ne dira jamais le nom. L'Algérie et ses cicatrices furent au cœur d'une soirée spéciale dimanche 11 mars sur France 2, annonçait le site de France Télévision avant la diffusion du film. Nourri d’images inédites, le documentaire laisse une place à tous les acteurs de la guerre, tant les Français d’Algérie que les militaires de l’ALN. Guerre d’Algérie, la déchirure tente de prendre au corps huit années de guerre, avec le dessein de représenter tous les visages, tous les lieux et les crimes, d’un camp à l’autre.
Le Bondy Blog nous offre un aperçu de la lecture que chaque génération fait de ce conflit à travers le documentaire. Trois femmes, trois générations étaient postées hier soir devant leur petit écran. Il y a la grand-mère, Hassiba. Sa fille Noura, 39 ans et sa petite-fille Nawal, 19 ans, pécise le Bondy Blog. Elles ne sont pas d'accord sur l'élément déclencheur de la guerre. Pour Noura, les mots de Pierre Mendès France ont determiné le désir d'Indépendance. Non l'Algérie, ce n'était pas la France. La mère Hassiba fait remonter les prémices de la guerre aux évènements de Sétif le 8 mais 1945.
Devant les images de De Gaulle, l'homme providentiel, Hassiba se souvient.
«Je l’ai vu en vrai quand j’étais petite, il est passé par mon village!» se souvient Hassiba, à l’adresse de sa petite-fille.
«Ah bon?! On va peut-être te voir dans les archives alors. Il paraît qu’il y a plein d’images qui n’ont jamais été diffusées dans ce film», lit-on sur le Bondy Blog.
Voir ce documentaire en famille est l'occasion de faire passer une mémoire, trop souvent enfouie. Les enfants de la troisième et quatrième génération ignorent cette guerre, sa complexité et la douleur qu'elle a provoquée chez leurs parents.
slate afrique
Ce documentaire réalisé par Gabriel Le Bomin, du jamais vu sur le service public français. Il aura fallu attendre 50 ans pour voir un documentaire qui offre une image globale de la guerre. D’un seul trait, le film dévoile une guerre dont on ne dira jamais le nom. L'Algérie et ses cicatrices furent au cœur d'une soirée spéciale dimanche 11 mars sur France 2, annonçait le site de France Télévision avant la diffusion du film. Nourri d’images inédites, le documentaire laisse une place à tous les acteurs de la guerre, tant les Français d’Algérie que les militaires de l’ALN. Guerre d’Algérie, la déchirure tente de prendre au corps huit années de guerre, avec le dessein de représenter tous les visages, tous les lieux et les crimes, d’un camp à l’autre.
Le Bondy Blog nous offre un aperçu de la lecture que chaque génération fait de ce conflit à travers le documentaire. Trois femmes, trois générations étaient postées hier soir devant leur petit écran. Il y a la grand-mère, Hassiba. Sa fille Noura, 39 ans et sa petite-fille Nawal, 19 ans, pécise le Bondy Blog. Elles ne sont pas d'accord sur l'élément déclencheur de la guerre. Pour Noura, les mots de Pierre Mendès France ont determiné le désir d'Indépendance. Non l'Algérie, ce n'était pas la France. La mère Hassiba fait remonter les prémices de la guerre aux évènements de Sétif le 8 mais 1945.
Devant les images de De Gaulle, l'homme providentiel, Hassiba se souvient.
«Je l’ai vu en vrai quand j’étais petite, il est passé par mon village!» se souvient Hassiba, à l’adresse de sa petite-fille.
«Ah bon?! On va peut-être te voir dans les archives alors. Il paraît qu’il y a plein d’images qui n’ont jamais été diffusées dans ce film», lit-on sur le Bondy Blog.
Voir ce documentaire en famille est l'occasion de faire passer une mémoire, trop souvent enfouie. Les enfants de la troisième et quatrième génération ignorent cette guerre, sa complexité et la douleur qu'elle a provoquée chez leurs parents.
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