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Mariage Religieux

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  • #16
    voici ce que j ai trouve :

    Pour la religion musulmane, divorcer, ce n'est pas annuler un sacrement, mais c'est rompre le contrat entre un homme et une femme.
    *
    Toutefois, le divorce ne peut être envisagé qu'au terme de tentatives de réconciliation. On peut dire qu'il s'agit de la solution ultime, le dernier recours.
    *
    En effet, le Coran recommande au couple de faire appel à une commission de réconciliation avant de prendre la décision de divorcer. Cette commission, conduite par le juge, composée d'un membre de la famille du mari et d'un membre de la famille de l'épouse est chargée de rapprocher les conjoints et de régler leurs différends.
    Si toutes les tentatives de réconciliation échouent, la commission prononce le divorce.
    *
    Les deux conjoints, aussi bien le mari que l'épouse ont le droit de demander le divorce.
    *
    Dès que le divorce a été prononcé, les ex-époux sont libres de refaire leur vie et de se remarier. Ils sont même autorisés, s'ils le souhaitent, à redevenir époux et à célébrer un nouveau mariage ensemble.
    *
    Tenir compte des faiblesses de la nature humaine, accepter le divorce comme moindre mal, tels sont les principes de l'islam dans le douloureux problème du divorce.
    Même si on a coutume de dire en islam « que le divorce est parmi les choses permises par Dieu, la plus détestée », force est de constater que dans la religion musulmane, la procédure de divorce est bien encadrée et acceptée.

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    • #17
      et ceci....



      Le divorce est de deux catégories : explicite ou implicite.

      Ce qui est explicite, c'est ce qui ne nécessite pas d'intention, comme de dire à son épouse tu es divorcée ou je te divorce ou de dire en l'absence de son épouse je divorce ma femme : dans cette catégorie de divorce, le divorce est effectif, que celui qui l'ait prononcé ait eu l'intention de divorcer ou qu'il n'ait pas eu l'intention de divorcer.

      Ce qui n'est pas explicite, c'est ce qui n'est un divorce que par l’intention, comme s'il dit à son épouse : « i3taddI » ou « sors » ou « pars en voyage » ou « couvre-toi » ou « je n'ai plus besoin de toi », car ces termes admettent le divorce et admettent aussi de ne pas être un divorce et ceci est proche c'est à dire qu'il est proche pour expliquer ceci comme étant un divorce ou comme n'étant pas un divorce.

      Celui qui a prononcé les paroles explicites du divorce, son divorce avec son épouse a lieu, qu'il ait eu l'intention de le faire ou pas.

      Et celui qui a prononcé un terme qui n'est pas explicite, le divorce n’est effectif que s'il a eu l'intention de divorcer, l'intention ayant été simultanée avec le début de cette parole non explicite.

      Pour ce qui est du divorce triple, que ce soit en une même expression, ou en des temps séparés, même s'il a dit : « tu es divorcée » en ayant eu l'intention du divorce triple, il est compté comme un divorce triple. Ainsi, cette femme ne lui sera licite après un divorce triple que si elle se marie avec un autre époux après lui après avoir passé la période d'attente post-maritale du premier et après avoir passé la période d'attente post-maritale du deuxième époux. Celui donc qui dit à son épouse « tu es divorcée trois fois », elle sera divorcée d'un divorce triple. Et s'il lui dit : « tu es divorcée, tu es divorcée, tu es divorcée » sans avoir eu l'intention d'insister sur le premier divorce, ce sera un divorce triple. Par contre, s'il avait eu l'intention d'insister sur le premier divorce, ce n'est pas compté comme un divorce triple mais compté comme un seul divorce.

      De nombreuses personnes ignorent tout cela. Ainsi ils reviennent à leurs épouses, lorsqu'ils ont prononcé un divorce triple en une seule et même expression. Ils pensent que ce n'est qu'un seul divorce et qu'il leur est permis de reprendre leur épouse avant l'écoulement de la période d'attente post-maritale sans nouveau contrat. Ils pensent qu'après l'écoulement de la période d'attente post-maritale il leur suffit de renouveler le contrat [or ceci n'est valable que pour un divorce par une ou deux fois]. Ceux-là vivent en commun avec leurs épouses dans l'interdit.

      Il n'y a pas de différence pour le divorce qu'il ne soit pas conditionné ou qu'il soit conditionné par quelque chose. Ainsi, s'il dit à son épouse : « tu es divorcée si tu entres chez Untel » ou bien « si tu fais telle chose » et qu'elle entre ou bien qu’elle fait cette chose, le divorce a lieu. S'il avait dit : « si tu entres chez Untel tu es divorcée par trois fois » et qu'elle entre, c’est un divorce triple. Elle lui sera dès lors interdite et ne lui redeviendra licite que si elle épouse un autre homme que lui.

      Cet avis est sujet à l'Unanimité. Celui qui a rapporté l'Unanimité sur ce jugement, c'est le savant spécialiste de jurisprudence, le mouHaddith, le HAfiDH digne de confiance, l'honorable MouHammad Ibnou NaSr Al-Marwaziyy ainsi qu'un groupe de savants autres que lui.

      Il n'y a pas de différence entre le divorce prononcé en étant sérieux et le divorce prononcé en plaisantant, en raison de la parole du Prophète Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam :

      « ثلاث جدّهن جدّ وهزلـهن جدّ : النكاح والطلاق والرجعة »
      *(thalAthoun jiddouhounna jidd wa hazlouhounna jidd*: an-nikAHou wa T-TalAqou wa r-raj3ah )

      Ce qui signifie : « Il y a trois choses qui, si elles sont faites en étant sérieux sont considérées sérieuses et si elles sont faites en plaisantant sont considérées sérieuses également, il s'agit du mariage, du divorce et de la reprise en mariage », [rapporté par AbOU DAwOUd dans ses Sounan].

      Par ailleurs, il est interdit de divorcer son épouse après la consommation du contrat, pendant une période de menstrues ou de lochies ou pendant une période inter-menstruelle durant laquelle il a eu un rapport avec elle mais suite auquel il n'y a pas eu de signes de grossesse ; ce divorce comporte un péché mais il est effectif.
      [Le divorce de celle qui a les menstrues ou les lochies est interdit car il entraIne une prolongation de la période d'attente post maritale. Dans le deuxième cas il suscite un regret s'il s'avère que la femme est enceinte de lui].


      Donc oui tu peux divorcer en disant 3 fois la phrase mais il ya une attente post maritale de 3 mois.

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      • #18
        Il faut dire "anti Tâliq", par contre c'est interdit de le faire si elle est en période de règle ou si ils ont eu des relations sexuelles pendant le cycle en cours. Le divorce n'est pas pris en compte si il a été prononcé sous le coup d'une colère empêchant au mari de réaliser les conséquences de sa parole.

        Si la personne prononce le talaq alors qu'il a eu des rapports avec son épouse durant sa période de pureté, le divorce peut ne pas être pris en compte.

        Une fois que le divorce est prononcé, il prend effet à l'issue de la période de `iddah qui prend fin à la troisième menstrue successive à la prononciation du talaq ou à la naissance de l'enfant si la femme est enceinte. Durant la période de la `idda la femme reste chez le mari à sa charge, elle a le droit de se faire belle etc. Si les époux ont des rapports la grande majorité des savants disent que le divorce est rompu. Durant la `idda le mari peut reprendre son épouse.

        Si la `iddah est dépassée et qu'ils velent revenir ensemble, ils devront alors faire un nouveau `aqd zzawâj.

        La troisième fois que la femme s'est faite "tallaq" les mariés ne peuvent plus se remettre ensemble sauf si la femme s'est remariée puis a divorcé.

        Wa lLâhu A`lam
        Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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        • #19
          merci hellas pour l'effort que tu a fais
          merci mkh

          toutefois ici il n'est question ni de 3idda , ni d'attente post maritale mais bien de ceci
          est -il nécessaire la présence d'un imam et des témoins comme lors de sa contraction?
          ou bien suffit-il de prononcer le mot tala9 et ça devient automatiquement effectif, même en absence de ces personnes?
          simple et concis.
          أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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          • #20
            Non la presence d un imam et de temoins n est pas necessaire d apres ce que j ai compris.
            Mais en meme temps il se doit de respecter les regles prescrites.

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            • #21
              Non la presence d un imam et de temoins n est pas necessaire d apres ce que j ai compris.
              Mais en meme temps il se doit de respecter les regles prescrites.
              voilà ce que je voulais entendre!
              merci Hellas c'est ce que j'ai entendu dire aussi(de la bouche d'un imam)
              quand au respect des règles il en va de soi de les respecter.
              le topic est clos.
              أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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              • #22
                Doc c'est pourtant clair. La formule suffit mais il faut respecter les règles. Le divorce n'est effectif qu'après la `iddah et contrairerement à la pratique répandue au pays il n'est pas normal que la femme aille chez ses parents après la prononciation, elle doit passer la `iddah avec son mari (il reste son marijusqu'à ce que la période soit écoulée).
                Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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                • #23
                  @DocRemady

                  le point le plus important que vous auriez dû préciser est est ce que c'était un mariage religieux avec doukhoul ou pas, (mariage consommé ou pas)
                  dans les deux cas tu n'as pas besoin ni de imam, ni de témoins, par contre il y a une différence quand aux droit de la femme, si mariage pas consommé et si c'est elle qui veut rompre vous n'etes obligé de rien lui donné même la dot elle doit vous la rendre, et si mariage non consommé et que c'est vous qui voulez rompre il vous suffit de juste lui laisser la dot mais rien d'autre à ce que je crois.
                  mais si c'est un mariage religieux et consommé ce qui est assez rare quand même en algerie, donc elle a des droit outre que la dot et aussi elle doit faire une idda avant de se remarier avec un autre

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                  • #24
                    Mariage Religieux
                    s'il n'est pas suivie d'un mariage civil

                    il n'est ni plus ni moins que le concubinage à l'occidental

                    ou l'art et la manière de ce "concubiner" et de consommer avec accord préalable

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                    • #25
                      Mkh
                      Doc c'est pourtant clair. La formule suffit mais il faut respecter les règles. Le divorce n'est effectif qu'après la `iddah
                      oui les règles ont étés respectées, quand a la 3idda c tres clair aussi elle a été également respectée.

                      narimane
                      le point le plus important que vous auriez dû préciser est est ce que c'était un mariage religieux avec doukhoul ou pas, (mariage consommé ou pas)
                      mariage consommé avec doukhoul et tout, quoique c pas son premier doukhoul puisque la femme a été dejà mariée avant et divorcée, donc c son deuxième doukhoul si tu veux
                      dans les deux cas tu n'as pas besoin ni de imam, ni de témoins,
                      c tout ce que je voulais savoir en fait.

                      Merci a toutes et a tous pour vos contributions, enfin je vois plus clair pour pouvoir rassurer mon ami qui craint être ds le péché.
                      أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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