Alors qu’ils ont souvent un lit dans un centre, des étrangers en situation irrégulière viennent occuper des structures déjà engorgées.
«Ils ne sont pas prioritaires. Il faut qu’ils pensent que d’autres ont besoin d’un lit.» Intendant de l’abri PC de la Vallée-de-la-Jeunesse, Daniel Simecek fait face à un problème. Des étrangers en situation irrégulière se présentent régulièrement aux portes de sa structure, réservée aux SDF. Or ils disposent généralement d’un lit dans un centre pour migrants. L’intendant a réalisé que des gens venus de Suisse alémanique passaient parfois la nuit sur Lausanne: «ils viennent trouver leurs copains et n’ont plus de train pour rentrer». Mais le problème se pose aussi avec des étrangers placés dans le canton de Vaud.
Du côté de l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM), on est conscient de la situation. On a d’ailleurs fourni une liste des bénéficiaires des prestations d’aide d’urgence aux refuges lausannois. Environ 900 noms y sont recensés, un véritable casse-tête pour les veilleurs. «On ne peut pas trier tout le monde», explique Daniel Simecek. Ce d’autant que ces gens peuvent se présenter sous différents noms. «Ils ont le droit de bouger mais ils devraient rentrer dans leur centre.»
Un système de cartes d’accès nominatifs permet, en principe, d’éviter que les nécessiteux ne restent sur le carreau. Pour autant qu’ils se présentent avant 22h. Passé ce délai, l’abri de la Vallée-de-la-Jeunesse ouvre ses portes à d’autres, en fonction des places encore disponibles. «Il y a très peu de soirs où de vrais SDF sont restés dehors», tient à rassurer Daniel Simecek.
20 Minutes.ch
«Ils ne sont pas prioritaires. Il faut qu’ils pensent que d’autres ont besoin d’un lit.» Intendant de l’abri PC de la Vallée-de-la-Jeunesse, Daniel Simecek fait face à un problème. Des étrangers en situation irrégulière se présentent régulièrement aux portes de sa structure, réservée aux SDF. Or ils disposent généralement d’un lit dans un centre pour migrants. L’intendant a réalisé que des gens venus de Suisse alémanique passaient parfois la nuit sur Lausanne: «ils viennent trouver leurs copains et n’ont plus de train pour rentrer». Mais le problème se pose aussi avec des étrangers placés dans le canton de Vaud.
Du côté de l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM), on est conscient de la situation. On a d’ailleurs fourni une liste des bénéficiaires des prestations d’aide d’urgence aux refuges lausannois. Environ 900 noms y sont recensés, un véritable casse-tête pour les veilleurs. «On ne peut pas trier tout le monde», explique Daniel Simecek. Ce d’autant que ces gens peuvent se présenter sous différents noms. «Ils ont le droit de bouger mais ils devraient rentrer dans leur centre.»
Un système de cartes d’accès nominatifs permet, en principe, d’éviter que les nécessiteux ne restent sur le carreau. Pour autant qu’ils se présentent avant 22h. Passé ce délai, l’abri de la Vallée-de-la-Jeunesse ouvre ses portes à d’autres, en fonction des places encore disponibles. «Il y a très peu de soirs où de vrais SDF sont restés dehors», tient à rassurer Daniel Simecek.
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