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SMS m'a tuer
Pour faire court. Les SMS (Short Message Service), ces messages aussi appelés textos, et envoyés d'un téléphone portable, sont-ils dignes d'intérêt ?
Leur nombre "continue de croître vivement, avec 35,7 milliards de SMS émis au cours du troisième trimestre 2011 en France, soit une moyenne de 197 messages par client et par mois", fait état l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes ou Arcep. Pourquoi un tel succès ? Les forums de discussion sont unanimes : parce que le SMS coûte moins cher qu'un appel vocal, qu'il peut être envoyé lorsque son expéditeur n'est pas à même de parler, parce qu'il peut être une confidence ou un mot doux, et qu'il va droit au but. Parfois même, droit dans le mur ! Si le texto "n'est pas une menace pour la langue", il peut l'être pour le piéton qui textote dans la rue.
En long et en large. Si l'on s'en tient à la ville de New York, le nombre d'accidents impliquant un piéton "textoteur" dépassait les 1 000 en 2008, doublant chaque année depuis 2006, selon une étude de l'université de l'Ohio. "Cessons de nous comporter comme des zombies, avec nos téléphones portables, et revenons aux contacts visuels, aux poignées de main et aux face-à-face", écrit le vidéaste Casey Neistat, dans une tribune au New York Times. Pour étayer son propos, il a réalisé une vidéo pour insister sur le "jeu dangereux" de textoter en marchant. A peine la vidéo lancée, j'assiste déjà à une collision entre une automobile et un piéton qui n'a d'yeux que pour son écran. Une entrée en matière fracassante ! Un tel piéton se déplace à l'aveugle, commente M. Neistat. Et s'il ne tombe pas nez à nez avec une porte, un mur ou pire encore, ce sont les passants qui se doivent de l'éviter. Un comportement dangereux et irrespectueux. L'attitude à adopter, selon lui ? S'arrêter et se placer au plus près de la bordure du trottoir, dos au mur, pour ne pas entraver la circulation. Message reçu
Par Marlene Duretz (Lemonde)
Leur nombre "continue de croître vivement, avec 35,7 milliards de SMS émis au cours du troisième trimestre 2011 en France, soit une moyenne de 197 messages par client et par mois", fait état l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes ou Arcep. Pourquoi un tel succès ? Les forums de discussion sont unanimes : parce que le SMS coûte moins cher qu'un appel vocal, qu'il peut être envoyé lorsque son expéditeur n'est pas à même de parler, parce qu'il peut être une confidence ou un mot doux, et qu'il va droit au but. Parfois même, droit dans le mur ! Si le texto "n'est pas une menace pour la langue", il peut l'être pour le piéton qui textote dans la rue.
En long et en large. Si l'on s'en tient à la ville de New York, le nombre d'accidents impliquant un piéton "textoteur" dépassait les 1 000 en 2008, doublant chaque année depuis 2006, selon une étude de l'université de l'Ohio. "Cessons de nous comporter comme des zombies, avec nos téléphones portables, et revenons aux contacts visuels, aux poignées de main et aux face-à-face", écrit le vidéaste Casey Neistat, dans une tribune au New York Times. Pour étayer son propos, il a réalisé une vidéo pour insister sur le "jeu dangereux" de textoter en marchant. A peine la vidéo lancée, j'assiste déjà à une collision entre une automobile et un piéton qui n'a d'yeux que pour son écran. Une entrée en matière fracassante ! Un tel piéton se déplace à l'aveugle, commente M. Neistat. Et s'il ne tombe pas nez à nez avec une porte, un mur ou pire encore, ce sont les passants qui se doivent de l'éviter. Un comportement dangereux et irrespectueux. L'attitude à adopter, selon lui ? S'arrêter et se placer au plus près de la bordure du trottoir, dos au mur, pour ne pas entraver la circulation. Message reçu
Par Marlene Duretz (Lemonde)