Le massacre de Melouza

[mikabi]

bonsoir
Je rajoute La fusillade de la rue d’Isly appelée aussi le massacre de la rue d'Isly, a eu lieu le 26 mars 1962devant la Grande Poste(des français qui tut des français)
tout comme pour le masacre de melouza (des algeriens qui tue des algériens) Sujet épineux je le sais .Je le sais parce que une ou deux foie une personne en a fait référence sur ce forum l'or d'une topique sur les harkis et personne n'a voulue lui répondre

A mon tour j'ouvre cet topique ,peut importe si sa énerve certains ,l'important c'est la discussion

personnellement le premier a m'avoir parler de ces massacres c'est mon père,depuis j'ai voulue en savoir plus .....

merci pour votre intervention
A la mémoire des victime de guerres

[orrano]

L'affaire Melouza a ete fabriquee et bien manipulee par les services français et c'est comme la mort de Benboulaid ou l'affaire Amirouche ce n'etait pas facile de gagner sur tout les fronts et dans tout les coups...

[Megane]

Je ne connais pas l'affaire Melouza donc je ne peux rien dire la dessus.
Mais il ne faut pas occulter le fait que le FLN a pas mal tué, injustement des innocents, tout ceux qui ont vécu la guerre le savent très bien.

Il y a eu beaucoup de bavures, d'une grande violence et d'une grande injustice.

En Algérie quand on était petits, on nous a enseigné que le FLN etaient tous des saints.

Mais quand on grandit on découvre que le FLN aussi a commis de graves erreurs.

Le moindre doute sur une personne, une dénonciation calomnieuse et sans preuve, elle abattue froidement, sans lui laisser aucune chance.

[absent]

peut être qu' il faudrait que la france reconnaisse son rôle d'abord de pays colonisateur et surtout qu'elle accepte le fait d'avoir fait plus de dégât que de chose bien ,ensuite on pourra juger le fln et les algeriens en general,mais c'est comme mettre la charrue avant les boeuf que de parler du fln et ses actions,l'art de fuir ses responsabilités.


en france après la victoire on a zigouiller les collabos(ou considéré tel) a tous les coins de rue partout en europe ,je me souviens pas que les allemand pointer les exactions des "résistants français" pour échapper a leurs responsabilité

[Sidib]

Le massacre de Melouza.

Ce qui s’est passé à Melloura était effectivement un véritable massacre. C’est une réalité que personne ne peut occulter. Il est, dans l’histoire de notre guerre de libération, un de ses points noirs.

Même si les habitants de cette localité n’étaient pas pour la cause du FLN, car ils étaient des messalistes et ont fauté à maintes reprises, la manière avec laquelle le FLN s’est pris à eux était des plus sauvages. Environ 300 personnes ont été massacrées d’un trait.

Cependant, pour moi, il s’agit d’une parfaite corrélation entre le massacre (effet) et son ordonnateur (cause) qui n’est autre que le sinistre colonel Mohamedi Saïd, alias Si Nasser, ancien de la gestapo, alors chef de la wilaya III, quand on sait que ce sieur a rallié la cause du FIS et a mené un discours islamiste et belliqueux dans une Algérie pourtant appartenant à un seul peuple, une seule culture et une seule religion. Serait-ce une question de gènes?

[absent]

C'est vrai qu'il a un parcours etraordinaire Mohammedi Said, de l'Abwehr au FIS, mais bon pour le FIS, il etait quand meme tres tres age.

peut être qu' il faudrait que la france reconnaisse son rôle d'abord de pays colonisateur et surtout qu'elle accepte le fait d'avoir fait plus de dégât que de chose bien

Cette affaire est algero-algerienne malheureusement. Je suis d'accord qu'en France, le discours officiel tend a minimiser les horreurs de la colonisation en Algerie (plus la guerre de conquete que la guerre d'Algerie par ailleurs) mais je ne vois pas pourquoi lier cette affaire a tel ou telle "reconnaissance" par la France. On continue a ecrire notre histoire en fonction de la France.

[nacer-eddine06]

C'est en 1956 que le douar de Melouza, gros bourg assez riche au nord de M'Sila, était passé au F.L.N. Et cela à la suite d'une opération de représailles menée par l'armée française. Un capitaine avait été tué dans une embuscade tendue par un groupe rebelle. Un lieutenant-colonel avait appliqué une méthode qu'il perfectionnera plus près d'Alger. Il fit fusiller quelques suspects arrêtés à la suite de cette affaire, puis disposa leurs cadavres sur le toit d'un car auquel il fit parcourir les routes et pistes praticables de la région de Melouza. A titre d'exemple du sort qui attendait désormais ceux qui aideraient le F.L.N. et se rendraient ainsi responsables d'assassinat. Ce lieutenant-colonel s'appelait Antoine Argoud.
A partir de Melouza, le F.L.N. essaya de gagner à sa cause l'importante population des Beni-Illemane. Mais la population arabe qui voyait d'un mauvais oeil ces fellaghas kabyles lui imposer un impôt et une aide qui la désignerait immanquablement aux coups de l'armée, se rebella. Et avec quelle violence ! Successivement un officier F.L.N. et plusieurs sous-officiers furent donnés aux forces de l'ordre. Puis trois agents de liaison envoyés par la wilaya 3 à la wilaya 6 furent abattus. Un sergent et son secrétaire qui avaient demandé asile furent exécutés à coups de hachette.
La situation, qui devenait critique pour le F.L.N., provoqua la réaction du chef de la wilaya kabyle, Mohammedi Saïd. Il résolut de montrer sa fermeté et donna ordre au capitaine Arab d'encercler les villages du douar Beni-Illemane, de mesurer les réactions de la population et, en cas de riposte, d'en abattre les habitants. Arab, un ancien chauffeur de taxi parisien d'une cinquantaine d'années, réunit tous les hommes disponibles de sa région et se mit en route à la tête de trois cent cinquante hommes armés de fusils, pistolets mitrailleurs, F.M. et fusils de chasse.


A 2 heures du matin, le 28 mai 1957, Abdelkader Sahnoun, à qui le capitaine Arab a donné ordre d'abattre tous les hommes de Beni-Illemane, commence l'encerclement du douar à la tête de six sections de l'A.L.N. L'alerte est donnée à 8 heures alors qu'ils sont encore sur les collines avoisinantes. Au village, c'est l'affolement. Quelques hommes tentent d'organiser la résistance. Ils stoppent l'avance des hommes du F.L.N. Mais les munitions s'épuisent. A midi, le dernier défenseur armé tombe à l'entrée du village. Et c'est la ruée sauvage. De tous côtés les djounoud font sortir les hommes des misérables gourbis où, terrorisés, ils se sont réfugiés. Les femmes hurlent. C'est la panique. Les hommes qui résistent sont abattus. Une heure plus tard, trois cent quatre hommes du village sont rassemblés, misérable troupeau, accroupis sur la place de la mechta, mains sur la tête. Hébétés. A coups de crosse, au milieu des gémissements des femmes et des cris des enfants, les hommes du F.L.N. les obligent à se lever et les font avancer par un sentier de chèvres en direction de Mechta*Kasba, petit hameau d'une dizaine de familles, situé non loin du village... Abdelkader Sahnoun et le capitaine Arab ont décidé de frapper les esprits et de massacrer leurs prisonniers dans cette mechta.
A 14 heures, c'est l'arrivée à Mechta-Kasba, d'où les femmes et les enfants ont déjà été chassés par un groupe avancé. Une dizaine d'hommes ont été gardés et voient arriver la malheureuse caravane. Alors, tout va très vite. Dans ce petit village aux maisons basses faites de pierres entassées à tel point que, de loin, elles se confondent avec le paysage de rochers et d'éboulis, les hommes d'Arab entassent les trois cent quinze hommes dans les gourbis. Plus de trente par maison ! Et c'est le massacre, la folie sanguinaire. Au fusil, au couteau, à coups de pioche, les fellaghas taillent en pièces leurs prisonniers. Ceux qui tentent de s'échapper sont abattus d'une rafale de mitraillette. Des flots de sang s'écoulent maintenant des maisons transformées en abattoirs humains. Le massacre dure une demi-heure à peine. Aux cris, aux supplications, aux coups de feu, aux hurlements des djounoud déchaînés succède un silence pesant. Abdelkader Sahnoun réunit ses hommes. Il faut fuir. Maculés du sang de leurs victimes, les yeux égarés, ils regagnent la zone de leurs refuges.
A cette même heure, le capitaine Combette recevait le compte rendu d'une reconnaissance aérienne. D'après le rapport l'observateur signalait des mechtas qui brûlaient. Il était 17 h 30 lorsqu'il arriva avec une quinzaine d'hommes et un half-track aux premières mechtas du douar. Les femmes affolées couraient en tous sens, prononçant des paroles inintelligibles. Il fut très difficile de savoir immédiatement ce qui s'était passé. Vers 18 h 30 quelques hommes commencèrent à réapparaître. L'un d'eux, encore sous le coup de l'émotion, expliqua à Combette incrédule le déroulement du raid F.L.N. :


Les renseignements affluèrent dans la soirée. Le massacre s'était produit à Mechta-Kasba. Combette devait attendre des renforts avant de s'y rendre. Si tout était fini là-haut il était préférable de soigner les blessés signalés par des patrouilles dans de nombreuses mechtas et surtout de protéger la population terrorisée qui s'attendait à de nouvelles actions punitives du F.L.N. Combette consacra la journée du 29 à ces différentes tâches. Des hélicoptères évacuèrent les blessés les plus graves. Les infirmiers des unités engagées s'occupèrent des blessés légers. Dans le courant de la journée, recoupant les témoignages qui maintenant arrivaient en masse, Combette évalua le massacre à au moins deux cents morts.
Le 30, à 9 heures du matin, accompagné par deux pelotons à pied et par une cohorte de femmes folles d'inquiétude, il arriva à Mechta-Kasba. Une effroyable puanteur planait sur le village. Combette marqua un temps d'arrêt.

Les femmes, jusque-là maintenues par un cordon de troupes, se précipitèrent. Aussitôt des cris affreux retentirent. Hagardes, se déchirant le visage de leurs ongles, comme prises de folie, elles allaient d'une maison à l'autre, glissant dans des flaques de sang gluant, retournant les cadavres pour retrouver un fils, un frère, un mari. Le village n'était plus qu'un hurlement. Les soldats découvraient à leur tour le massacre. Dans chaque gourbi le même spectacle. Des corps affreusement mutilés, des cadavres dont le visage gardait l'empreinte d'une terreur indicible, et du sang partout, en mares, en plaques, en traînées, sur le sol et sur les murs. Et, flottant dans l'atmosphère, cette odeur lourde, chaude et fade, horrible, du sang et des corps en décomposition.

[nacer-eddine06]

les hommes de beni illeman(messaliste) faisaient le CHOUF pour l armee d occupation francaise
ils entravaient la marche de l algerie vers l independance
la decision fut prise et ils furent eradiquer ces traitres

[Nuit_Bleue]

la folie sanguinaire.

Il y a des mots clés qu on lit ont essaye de se projeter, de réaliser l'ampleur...Tout se bloque , c est l horreur dans la tête, on préfère se dire mieux pas imaginer ,
Tout se sang coulé..
Mon Dieu !

[Histo]

une guerre c'est pas beau ça tue pas que l'adversaire mais aussi ceux qui refuse de s'aligner.

Bien venu dans le monde réel.

Melouza fait partie de l'histoire de l'algerie à enseigner.


Cette histoire ne touche en rien au prestige de Mohamed Said.

[absent]

Cette histoire ne touche en rien au prestige de Mohamed Said.

Franchement, son parcours est assez controverse, la Waffen-SS (alors que le PPA etait antifasciste), Melouza, il n'a pas brille par sa competence a l'etat major des frontieres Est (contrairement a Boumedien a l'ouest) et pour finir, le FIS.

[Histo]

Franchement, son parcours est assez controverse, la Waffen-SS (alors que PPA etait antifasciste),

En quoi c'est un reproche ?

Melouza, il n'a pas brille par sa competence a l'etat major des frontieres Est

Melouza, je ne veux pas me lancer dans des spéculations mais à un moment ou un autre un des colonel devait mener une action contre le MNAlui il a eu ce courage qui il assume au complet.

par contre, tu devrais te rensigner sur le systèmpe de communication de l'ALN c'est grace à lui tout les allemands qui ont participé avec l'ALN c'est grace à ces contactes.

[absent]

Melouza, je ne veux pas me lancer dans des spéculations mais à un moment ou un autre un des colonel devait mener une action contre le MNAlui il a eu ce courage qui il assume au complet.

Tu crois que c'est ce massacre qui a fait disparaitre le MNA? Au contraire, il a pousse beaucoup de messalistes dans les rangs de la France.

En quoi c'est un reproche ?

C'est pas pour rien que la direction du mouvement national etait contre l'Axe.

par contre, tu devrais te rensigner sur le systèmpe de communication de l'ALN c'est grace à lui tout les allemands qui ont participé avec l'ALN c'est grace à ces contactes.

Renseigne-toi sur pourquoi il a ete releve de son commandement au COM-est, toutes les sources que j'ai pu lire son d'accord sur le fait que le CCE le trouvait incompetent.

[Histo]

Tu crois que c'est ce massacre qui a fait disparaitre le MNA? Au contraire, il a pousse beaucoup de messalistes dans les rangs de la France.

Chose qui permet de bien identifier l’ennemi, je ne défend pas le massacre mais dans une guerre il y a des décisions difficile à prendre et a assumer.

Renseigne-toi sur pourquoi il a ete releve de son commandement au COM-est, toutes les sources que j'ai pu lire son d'accord sur le fait que le CCE le trouvait incompetent.

c'était un stratège, si il y a organisation dans la wilaya 3 c'est grace à lui si l'ALN possède des radios c'est lui.

sa faiblesse c'était la religion ces jounoudes (un des mes oncles faisait partie) il suffisait de deux rak3ate pour échapper à une corvée ..c'est de son aveu

[absent]

Chose qui permet de bien identifier l’ennemi

N'aurait-il pas ete plus intelligent de les convaincre de rejoindre le FLN? Apres tout, Ferhat Abbas et les Oulemas qui etaient moins independantistes que les messalistes ont fini par rejoindre le FLN, des communistes aussi, et les centralistes.