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Entre 1996 et 2001, le futur nouveau Grand Leader nord-coréen était en Suisse. Il raffolait des consoles de jeux et de basket.
Les lecteurs du Tages-Anzeiger, un quotidien de Suisse alémanique, en savent bien davantage sur Kim Jong-un, le successeur de Kim Jong-il, que ses propres compatriotes. Le jeune homme timide, affublé d'un faux nom, a suivi pendant plusieurs années les cours de l'école Steinhölzli de Liebefeld, dans la banlieue de Berne, la capitale. Ses frères aînés, écartés du pouvoir, Kim Jong-nam et Kim Jong-chol, ont étudié respectivement à Genève et à Berne.
Le Tages-Anzeiger a retrouvé l'un des anciens camarades d'école de Kim Jong-un, Joao Micaelo, un Suisse d'origine portugaise, aujourd'hui cuisinier à Vienne, en Autriche. Rien de bouleversant dans ses propos. On apprend qu'en 1997 le jeune héritier de la dynastie communiste de Corée du Nord lisait des bandes dessinées quand il s'ennuyait pendant les cours. Il était plutôt doué pour les maths et le dessin. Passionné de consoles de jeux dernier cri, il commandait celles qui n'étaient pas encore en vente en Suisse. Et il confirme le goût du futur dauphin pour les films de Jean-Claude Van Damme...
La propre soeur du dictateur
L'école Steinhölzli de Liebefeld accueille habituellement le personnel diplomatique nord-coréen de Suisse. Kim Jong-un s'y faisait passer pour le fils de l'ambassadeur sous le pseudonyme de Un Pak. La Suisse est un peu le paradis sur terre pour les dignitaires du Parti du travail nord-coréen. Koh Young-hee, la troisième épouse de Kim Jong-il, décédée en 2004, était même accréditée, un temps, dans les rangs du personnel diplomatique nord-coréen sous le nom de Chong Il-son. "Autre attachée à la mission permanente à Genève, Pak Kum-hwa, la propre soeur du maître de Pyongyang, apprécie, elle aussi, le luxe occidental", révélait, il y a quelques années, le quotidien Le Temps de Genève.
À son arrivée en Suisse, Kim Jong-un peine à se faire des copains, maîtrisant mal l'allemand, et surtout le dialecte local, le berntütsch. Il sèche les cours de français, pourtant obligatoires dans le canton de Berne. Sur la seule photo retrouvée par son ancien camarade de classe, le futur leader nord-coréen paraît timide et élancé. Souvent habillé d'un jogging Nike, le futur général nord-coréen adorait jouer au basket.
"C'était un bon type"
Kim Jong-un invitait parfois ses copains dans sa résidence de la Kirchstrasse, leur montrant des photos de ses vacances dans le royaume communiste : soirées à la plage, jet-ski et grands bals avec les autres enfants de la nomenklatura nord-coréenne. "Son entourage dans l'ambassade était plutôt froid. Il n'y avait que le chauffeur qui riait tout le temps quand il nous conduisait à la piscine", se souvient son ancien copain Joao Micaelo. "C'était un bon type. Un garçon très gentil", ajoute-t-il en parlant de Kim Jong-un. Nous voilà rassurés.
Le point.Fr
Les lecteurs du Tages-Anzeiger, un quotidien de Suisse alémanique, en savent bien davantage sur Kim Jong-un, le successeur de Kim Jong-il, que ses propres compatriotes. Le jeune homme timide, affublé d'un faux nom, a suivi pendant plusieurs années les cours de l'école Steinhölzli de Liebefeld, dans la banlieue de Berne, la capitale. Ses frères aînés, écartés du pouvoir, Kim Jong-nam et Kim Jong-chol, ont étudié respectivement à Genève et à Berne.
Le Tages-Anzeiger a retrouvé l'un des anciens camarades d'école de Kim Jong-un, Joao Micaelo, un Suisse d'origine portugaise, aujourd'hui cuisinier à Vienne, en Autriche. Rien de bouleversant dans ses propos. On apprend qu'en 1997 le jeune héritier de la dynastie communiste de Corée du Nord lisait des bandes dessinées quand il s'ennuyait pendant les cours. Il était plutôt doué pour les maths et le dessin. Passionné de consoles de jeux dernier cri, il commandait celles qui n'étaient pas encore en vente en Suisse. Et il confirme le goût du futur dauphin pour les films de Jean-Claude Van Damme...
La propre soeur du dictateur
L'école Steinhölzli de Liebefeld accueille habituellement le personnel diplomatique nord-coréen de Suisse. Kim Jong-un s'y faisait passer pour le fils de l'ambassadeur sous le pseudonyme de Un Pak. La Suisse est un peu le paradis sur terre pour les dignitaires du Parti du travail nord-coréen. Koh Young-hee, la troisième épouse de Kim Jong-il, décédée en 2004, était même accréditée, un temps, dans les rangs du personnel diplomatique nord-coréen sous le nom de Chong Il-son. "Autre attachée à la mission permanente à Genève, Pak Kum-hwa, la propre soeur du maître de Pyongyang, apprécie, elle aussi, le luxe occidental", révélait, il y a quelques années, le quotidien Le Temps de Genève.
À son arrivée en Suisse, Kim Jong-un peine à se faire des copains, maîtrisant mal l'allemand, et surtout le dialecte local, le berntütsch. Il sèche les cours de français, pourtant obligatoires dans le canton de Berne. Sur la seule photo retrouvée par son ancien camarade de classe, le futur leader nord-coréen paraît timide et élancé. Souvent habillé d'un jogging Nike, le futur général nord-coréen adorait jouer au basket.
"C'était un bon type"
Kim Jong-un invitait parfois ses copains dans sa résidence de la Kirchstrasse, leur montrant des photos de ses vacances dans le royaume communiste : soirées à la plage, jet-ski et grands bals avec les autres enfants de la nomenklatura nord-coréenne. "Son entourage dans l'ambassade était plutôt froid. Il n'y avait que le chauffeur qui riait tout le temps quand il nous conduisait à la piscine", se souvient son ancien copain Joao Micaelo. "C'était un bon type. Un garçon très gentil", ajoute-t-il en parlant de Kim Jong-un. Nous voilà rassurés.
Le point.Fr