Les 30.000 femmes porteuses de prothèses mammaires PIP seront fixées avant la fin de la semaine. Le gouvernement a en effet annoncé qu’il n’attendait que les recommandations de l’Institut national contre le cancer pour officialiser son «plan d’actions» contre les implants défectueux suspectés d’être à l’origine de cas de cancers.
En attendant, les autorités refusent de confirmer l’information de Libération, selon laquelle toutes les patientes devront se les faire retirer et ces dernières s’inquiètent de se retrouver sans prothèses.
Le lien scientifique n’a pour l’heure pas été formellement établi entre les prothèses et la maladie, mais au moins huit cas de cancers ont été signalés. Le premier comité de suivi a d’ailleurs «conclu à l'opportunité de proposer à ses femmes d'enlever ces prothèses», a rappelé la secrétaire d’Etat à la Santé, Nora Berra, en marge d’un déplacement en Ardèche avec Nicolas Sarkozy.
«Il faut à tout prix réimplanter»
Concernant le remboursement de l’opération, «la solidarité nationale jouera son rôle, l'explantation sera entièrement prise en charge par l'assurance maladie», a promis Nora Berra. La réimplantation, elle, ne sera remboursée que pour des motifs médicaux, comme la reconstruction après un cancer du sein.
«La collectivité n'a pas vocation à couvrir les frais d'implantation de prothèses à visée esthétique», a indiqué la ministre. «Nous retirer les implants parce qu'ils sont dangereux, c'est très bien», a réagi la présidente de l'association de défense des porteuses de prothèses PIP Alexandra Blachère, «mais on ne peut pas laisser les femmes dans une souffrance psychologique derrière, donc il faut à tout prix réimplanter».
«C'est un risque pour elles, mais elles préfèrent le courir»
Certaines patientes envisageraient même de ne pas se faire retirer leur prothèse tant qu’elles ne présentent pas de troubles. «C'est un risque pour elles, mais elles préfèrent le courir tant qu'elles n'ont pas la certitude qu'elles pourront bénéficier d'une prise en charge financière à 100% pour le remplacement de leurs implants», a indiqué à TF1 News Dominique-Michel Courtois, médecin-expert de l'association.
Si le médecin n’approuve pas cette décision, il affirme la comprendre: «Ce sont souvent des femmes qui ont économisé des années, qui ont dû faire un emprunt auprès d'une banque, qui se sont fait prêter de l'argent par des membres de leur famille ou des amis, dans un but bien précis. Elles ne peuvent tout simplement pas admettre de ne pas avoir de nouvelles prothèses».
20 minutes
En attendant, les autorités refusent de confirmer l’information de Libération, selon laquelle toutes les patientes devront se les faire retirer et ces dernières s’inquiètent de se retrouver sans prothèses.
Le lien scientifique n’a pour l’heure pas été formellement établi entre les prothèses et la maladie, mais au moins huit cas de cancers ont été signalés. Le premier comité de suivi a d’ailleurs «conclu à l'opportunité de proposer à ses femmes d'enlever ces prothèses», a rappelé la secrétaire d’Etat à la Santé, Nora Berra, en marge d’un déplacement en Ardèche avec Nicolas Sarkozy.
«Il faut à tout prix réimplanter»
Concernant le remboursement de l’opération, «la solidarité nationale jouera son rôle, l'explantation sera entièrement prise en charge par l'assurance maladie», a promis Nora Berra. La réimplantation, elle, ne sera remboursée que pour des motifs médicaux, comme la reconstruction après un cancer du sein.
«La collectivité n'a pas vocation à couvrir les frais d'implantation de prothèses à visée esthétique», a indiqué la ministre. «Nous retirer les implants parce qu'ils sont dangereux, c'est très bien», a réagi la présidente de l'association de défense des porteuses de prothèses PIP Alexandra Blachère, «mais on ne peut pas laisser les femmes dans une souffrance psychologique derrière, donc il faut à tout prix réimplanter».
«C'est un risque pour elles, mais elles préfèrent le courir»
Certaines patientes envisageraient même de ne pas se faire retirer leur prothèse tant qu’elles ne présentent pas de troubles. «C'est un risque pour elles, mais elles préfèrent le courir tant qu'elles n'ont pas la certitude qu'elles pourront bénéficier d'une prise en charge financière à 100% pour le remplacement de leurs implants», a indiqué à TF1 News Dominique-Michel Courtois, médecin-expert de l'association.
Si le médecin n’approuve pas cette décision, il affirme la comprendre: «Ce sont souvent des femmes qui ont économisé des années, qui ont dû faire un emprunt auprès d'une banque, qui se sont fait prêter de l'argent par des membres de leur famille ou des amis, dans un but bien précis. Elles ne peuvent tout simplement pas admettre de ne pas avoir de nouvelles prothèses».
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