Canada- Une adolescente de 15 ans s'est suicidée suite a de l’intimidation..., avez vous été intimidé dans votre école ou quartier ? que faire quand on est intimidé ?
article de cyberpress.ca
La famille de Marjorie soutient que l'adolescente ne pouvait plus supporter l'intimidation dont elle était victime.
Photo tirée de Facebook
Johanne Fournier, collaboration spéciale
Le Soleil
(Sainte-Anne-des-Monts) La mère de Marjorie Raymond est catégorique : l'intimidation, qui prenait différentes formes, est la seule cause du suicide de sa fille de 15 ans. «Son mal de vivre, c'était l'école», affirme Chantal Larose.
«Ma fille n'était pas en peine d'amour et ne prenait pas de drogue», continue-t-elle, agacée par les doutes que certains peuvent laisser planer afin d'expliquer la mort de l'adolescente survenue lundi. «Elle n'en pouvait plus de supporter l'intimidation dont elle était victime.»
Selon Mme Larose, les problèmes de Marjorie sont apparus lorsqu'elle et sa famille sont déménagées à Sainte-Anne-des-Monts, en Haute-Gaspésie, il y a trois ans. «Avant, elle allait à l'école de Saint-Pie, en Montérégie, relate la mère. Même si elle n'avait pas des grosses notes, elle se tenait dans la moyenne. Elle était une élève modèle.»
Toujours selon la mère, certaines filles se sont acharnées sur le cas de Marjorie lorsqu'elle est arrivée à l'école secondaire Gabriel-Le Courtois de Sainte-Anne-des-Monts. «Les problèmes ont pris des proportions telles qu'elle a redoublé sa deuxième secondaire», souligne-t-elle.
Cela ne l'a pas empêchée de se classer en deuxième position pour l'obtention de la bourse Accroche-coeur offerte par la Fondation Jean-Michel-Anctil pour sa persévérance scolaire.
L'entrée en troisième secondaire de l'adolescente de 15 ans n'a rien arrangé. «Elle détestait tellement l'école qu'elle manquait beaucoup de jours de classe, sans que je le sache, raconte Chantal Larose. Récemment, la direction de l'école m'a menacée d'appeler la Direction de la protection de la jeunesse si ma fille continuait à manquer de la classe, croyant que le problème était à la maison. De victime, on devenait les coupables des problèmes que vivait Marjorie à l'école. C'est ridicule!»
«Marjorie était jolie, sociable et avait beaucoup d'amis, continue sa mère. Ça provoquait beaucoup de jalousie de la part de quelques filles de sa classe. J'ai demandé de l'aide auprès de la direction, mais on ne faisait jamais rien. La directrice de l'école m'a même dit, une fois, que c'était la faute à Marjorie parce qu'elle était belle!»
La jeune victime serait même allée elle-même rencontrer des intervenants et la direction de l'école. «Ils disaient qu'ils n'avaient pas le temps», déplore Mme Larose.
«Contrairement à ce qui s'est dit dans certains médias, plusieurs actions ont été posées», rétorque le directeur général de la commission scolaire des Chic-Chocs, Jean Letarte. «Des comités ont été mis sur pied, et on a élaboré un protocole d'intervention face à l'intimidation.»
Par ailleurs, l'école, conjointement avec la commission scolaire, a distribué une lettre auprès des élèves afin de les informer, en cas de besoin, des ressources existantes dans l'école et au Centre de santé et de services sociaux de La Haute-Gaspésie.
«On est tous interpellés, et oui, on a une part de responsabilité face à cette situation qui nous attriste», a laissé tomber Jean Letarte.
article de cyberpress.ca

La famille de Marjorie soutient que l'adolescente ne pouvait plus supporter l'intimidation dont elle était victime.
Photo tirée de Facebook
Johanne Fournier, collaboration spéciale
Le Soleil
(Sainte-Anne-des-Monts) La mère de Marjorie Raymond est catégorique : l'intimidation, qui prenait différentes formes, est la seule cause du suicide de sa fille de 15 ans. «Son mal de vivre, c'était l'école», affirme Chantal Larose.
«Ma fille n'était pas en peine d'amour et ne prenait pas de drogue», continue-t-elle, agacée par les doutes que certains peuvent laisser planer afin d'expliquer la mort de l'adolescente survenue lundi. «Elle n'en pouvait plus de supporter l'intimidation dont elle était victime.»
Selon Mme Larose, les problèmes de Marjorie sont apparus lorsqu'elle et sa famille sont déménagées à Sainte-Anne-des-Monts, en Haute-Gaspésie, il y a trois ans. «Avant, elle allait à l'école de Saint-Pie, en Montérégie, relate la mère. Même si elle n'avait pas des grosses notes, elle se tenait dans la moyenne. Elle était une élève modèle.»
Toujours selon la mère, certaines filles se sont acharnées sur le cas de Marjorie lorsqu'elle est arrivée à l'école secondaire Gabriel-Le Courtois de Sainte-Anne-des-Monts. «Les problèmes ont pris des proportions telles qu'elle a redoublé sa deuxième secondaire», souligne-t-elle.
Cela ne l'a pas empêchée de se classer en deuxième position pour l'obtention de la bourse Accroche-coeur offerte par la Fondation Jean-Michel-Anctil pour sa persévérance scolaire.
L'entrée en troisième secondaire de l'adolescente de 15 ans n'a rien arrangé. «Elle détestait tellement l'école qu'elle manquait beaucoup de jours de classe, sans que je le sache, raconte Chantal Larose. Récemment, la direction de l'école m'a menacée d'appeler la Direction de la protection de la jeunesse si ma fille continuait à manquer de la classe, croyant que le problème était à la maison. De victime, on devenait les coupables des problèmes que vivait Marjorie à l'école. C'est ridicule!»
«Marjorie était jolie, sociable et avait beaucoup d'amis, continue sa mère. Ça provoquait beaucoup de jalousie de la part de quelques filles de sa classe. J'ai demandé de l'aide auprès de la direction, mais on ne faisait jamais rien. La directrice de l'école m'a même dit, une fois, que c'était la faute à Marjorie parce qu'elle était belle!»
La jeune victime serait même allée elle-même rencontrer des intervenants et la direction de l'école. «Ils disaient qu'ils n'avaient pas le temps», déplore Mme Larose.
«Contrairement à ce qui s'est dit dans certains médias, plusieurs actions ont été posées», rétorque le directeur général de la commission scolaire des Chic-Chocs, Jean Letarte. «Des comités ont été mis sur pied, et on a élaboré un protocole d'intervention face à l'intimidation.»
Par ailleurs, l'école, conjointement avec la commission scolaire, a distribué une lettre auprès des élèves afin de les informer, en cas de besoin, des ressources existantes dans l'école et au Centre de santé et de services sociaux de La Haute-Gaspésie.
«On est tous interpellés, et oui, on a une part de responsabilité face à cette situation qui nous attriste», a laissé tomber Jean Letarte.
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