Les SDF de la crise grecque débarquent
par Frédéric Nejad - Un afflux d'Européens en détresse est signalé dans l'Arc lémanique. Beaucoup se retrouvent à la rue.
par e-mailUne faute?Signalez-la nous! Votre indication Type de faute Orthographe/grammaire Précision Technique Envoyer «De nombreux Grecs, mais aussi Espagnols, Portugais et Tunisiens frappent à la porte de nos structures d’accueil pour trouver un lit où dormir. Ils sont venus chercher du travail dans notre région.» Chef du Service social lausannois, Michel Cornut parle d'un phénomène récent.
Les hébergements d’urgence voient défiler de nouveaux arrivants qui fuient la crise économique et sociale dans les pays d’Europe du Sud. Michel Cornut rappelle que le taux de chômage chez les jeunes en Espagne flirte avec les 50%. Mais la surprise vient de l’arrivée de Grecs. «Leur présence m’a été signalée il y a un mois. Mais nous n’avons pas pu encore les dénombrer. Ils tentent de décrocher un emploi mais ne savent où dormir.» Cette nouvelle stupéfie le Consulat grec à Genève. «Je n’étais pas au courant, c’est dramatique mais pas vraiment étonnant vu la gravité de la crise dans ce pays, déclare le politicien d’origine hellène Joseph Zisyadis. Depuis quelques mois, je reçois de véritables SOS de Grèce!»
Quant aux Espagnols, l’ampleur, plus grande, inquiète le consul et l’ambassadeur. Président du Conseil des résidents espagnols, le Lausannois Francisco Ruiz en a parlé avec eux la semaine passée à Genève: «Nous recevons beaucoup de demandes d’aide pour trouver un travail et un logement. Des cas de détresse, tant de diplômés que de manuels. Mais le consul n’est pas outillé pour les aider», explique-t-il. Certains Espagnols dorment déjà dans leur voiture à Lausanne.
20 minutes.Ch
par Frédéric Nejad - Un afflux d'Européens en détresse est signalé dans l'Arc lémanique. Beaucoup se retrouvent à la rue.
par e-mailUne faute?Signalez-la nous! Votre indication Type de faute Orthographe/grammaire Précision Technique Envoyer «De nombreux Grecs, mais aussi Espagnols, Portugais et Tunisiens frappent à la porte de nos structures d’accueil pour trouver un lit où dormir. Ils sont venus chercher du travail dans notre région.» Chef du Service social lausannois, Michel Cornut parle d'un phénomène récent.
Les hébergements d’urgence voient défiler de nouveaux arrivants qui fuient la crise économique et sociale dans les pays d’Europe du Sud. Michel Cornut rappelle que le taux de chômage chez les jeunes en Espagne flirte avec les 50%. Mais la surprise vient de l’arrivée de Grecs. «Leur présence m’a été signalée il y a un mois. Mais nous n’avons pas pu encore les dénombrer. Ils tentent de décrocher un emploi mais ne savent où dormir.» Cette nouvelle stupéfie le Consulat grec à Genève. «Je n’étais pas au courant, c’est dramatique mais pas vraiment étonnant vu la gravité de la crise dans ce pays, déclare le politicien d’origine hellène Joseph Zisyadis. Depuis quelques mois, je reçois de véritables SOS de Grèce!»
Quant aux Espagnols, l’ampleur, plus grande, inquiète le consul et l’ambassadeur. Président du Conseil des résidents espagnols, le Lausannois Francisco Ruiz en a parlé avec eux la semaine passée à Genève: «Nous recevons beaucoup de demandes d’aide pour trouver un travail et un logement. Des cas de détresse, tant de diplômés que de manuels. Mais le consul n’est pas outillé pour les aider», explique-t-il. Certains Espagnols dorment déjà dans leur voiture à Lausanne.
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