Redjla et nervaza

[Makhlouka]

pour certains, la radjla n'est qu'une protection kadam enass. genre j'attaque avant d'etre attaqué, mais seulement ces personnes iwarou chtarathoum et s'attaquent généralement aux plus faibles.
c'est comme un ancien voisin qui criait toujours aprés les gosses qui jouaient au foot dans la rue, il les menacait, leur courait aprés, meme qu'un jour il leur a pris le ballon et l'a dégonflé au couteau.
il était fier de son geste et disait à qui voulait l'entendre qu'il avait débarrassé le quartier de ces mal élevés. seulement voila, le soir le père de l'un des gosses est allé le trouver chez lui pour lui régler son compte parce que c'était le ballon de son fils.
Et bien figurez-vous, il n'a pas osé sortir de chez lui pour l'affronter. d'ailleurs aprés cette histoire, on ne l'a pas vu trop roder dans le quartier comme il avait l'habitude de le faire.

[Sidib]

Azul.

Hay erredjla!

[ETTARGUI]

Je vois que le topic remonte à la surface, il a failli toucher le fond et je n'ai rien fait pour le repêcher.
Une scène que j'ai vécu, du temps aù j'étais au lycée d'El Goléa. Je suis sorti un jour manger dans un restaurant (j'ai fait le mur, car j'étais interne). Devant le restaurant un groupe de jeunes parmi lesquels un repris de justice, voyou notoire, grande gueule, jean et poitrine découverte... à un moment, un monsieur tout chétif, tout menu, habillé en gandoura et chèche; il revenait de la mosqué. Le voyou commençait à le moquer en employant un langage dont l'autre ne savait manifestement pas user, il se contentait de lui répondre "rouh, a'âtini el âfya" (vas, fout moi la paix); le voyou s'emflammait davantage devant une assistance hilare; il disait tout ce qui lui passait par les lèvres pour faire rire davantage "son public". Il n'a pas su s'arrêter au limites du tolérable et traita la mère les soeurs du pauvre passant. L'autre pivota et revint sur ses pas et avec une rapidité insoupçonnée dans un pareil corps, il se débarasse de sa gandoura et de son chèche (il était encore plus menu et paraissait plus fragile) et sauta sur le voyou, le coucha par terre et lui donna la triha de sa vie. Les gens ont laissé faire au début, mais finirent par les séparer. Le voyou partit en marmonant des mots inintelligible, l'autre est allé calmement remettre son chèche et sa gandoura en lançant aux présents "t'soub'hou âla khir ya j'maâ".

[Makhlouka]

ETTARGUI
j'imagine la scéne finale, le vieux, mine de rien, ramasse ses affaires et salue la galérie hébété.

[tamerlan]

@ettargui

j'ai vu une scene similaire etant jeune..et c'est la ou on m'avait appris "khaf min el sakate"

[absent]

Nestâ3ref bihh

[absente]

ah bon? Je ne le savais pas....


Un nerveux est un faible....il s'emporte pour rien...comme peut -il s'auto-proclammer macho?

[Inata]

la redjla telle que je la connais, c'est l'homme m'nervi qui défend sa houma, sa soeur et sa mère et qui ne sait pas exactement pourquoi.

[ETTARGUI]

Exactement! Il ne sait pas pourquoi.
Mais là où le bât blesse, c'est lorsque cette redjla se répércute négativement sur la vie de la société... Lors des éléctions, par exemple, le candidat grande gueule a plus de chance de passer qu'un candidat posé, intelligent, qui a un projet; parce que "hadak radjel" diront les votants... Ce "radjel" sera donc appelé à gérer les affaires de la cité sur le seul critère de la "redjla", même si par ailleurs il est nul... Je trouve ce scénario tout à fait désastreux.

[RoboCop]

C'est fini !
Erredjla edatha el7adjla, la cause ?

El far wella moul eddar, wa berra7 fel cabaret belmelliard, tetqa3id bih l'entraineuse, wa houa hassebha rahi heureuse

Loukan ma djach e3ma, hia techroub fel maa, wel kavi ikhellesse fel whisky.

[Inata]

c'est lorsque cette redjla se répércute négativement sur la vie de la société.

En son fort intérieur, cette grande gueule aimerait se terrer et vivre paisiblement, seulement on attends de lui ce signe qui montre qu'il est présent en cas de pépins, alors il hurle encore plus fort ; certains ont des valeurs mais d'autres n'ont que la voix et, parfois trainent des haches et des couteaux.


Robo hello,

C'est quoi? Une chanson?

[RoboCop]

C'est quoi? Une chanson?

Salut Inata,
Avec de l'improvisation, je me suis mis à la poésie "redjla", c'est ma façon de participer à ce débat, quoi que de nos jours, c'est la triste réalité.

[Inata]

Robo,

Ok je pensais que c'etait les paroles d'une chanson, je suis un peu à côté de la plaque ce soir.

C'est vrai, que la réalité criante ne fait pas honneur à cette redjla qui devrait être audacieuse et brave.

[RoboCop]

Ok je pensais que c'etait les paroles d'une chanson, je suis un peu à côté de la plaque ce soir.

Inata,
Je vais m'y mettre alors ! Je rigole, la poésie ce n'est pas mon truc, pour le reste, les gens qu'on appelle les nouveaux riches, je parle de ceux qui se sont enrichis d'une façon douteuse et scabreuse ont tout gâché en Algérie, question moralité et économie nationale, donc c’est pour cette raison que j’ai dit "redjla c’est fini", personne ne pense à autrui.