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AFFREUX:Un patron fait parier ses salariés sur le prochain licencié

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  • AFFREUX:Un patron fait parier ses salariés sur le prochain licencié

    Un homme d'affaires de la ville de Bettendorf dans l'Iowa, considéré par ses employés comme «un affreux patron», a organisé un concours de devinettes, dans lequel ses salariés pouvaient parier sur les personnes qui allaient se faire virer, rapporte le quotidien local de l'Iowa Des Moines Register.
    William Ernst, 57 ans, propriétaire d'une chaîne d'épiceries appelée QC Mart à Bettendorf, a en effet envoyé en mars 2011 une note à ses employés, leur annonçant qu'il organisait un concours auquel ils étaient pouvaient tous participer:
    «Nouveau concours - Devinez le nouveau caissier qui va être viré!!!
    Pour gagner à ce jeu, écrivez sur un bout de papier le nom du caissier qui selon vous sera prochainement viré. [...] Voilà comment le jeu marche: nous doublons les effectifs de nos clients déguisés, qui viendront dans vos magasins vous rendre visite pendant la journée et pendant la nuit plusieurs fois par semaine. Ces faux clients seront à la recherche de caissiers portant un chapeau, parlant au téléphone, ne portant pas la chemise QC Mart [...]. Si le nom que vous avez choisi est la bonne réponse, vous gagnerez 10 dollars en LIQUIDE. Il n'y aura qu'un gagnant par licenciement à moins qu'il y ait plusieurs bonnes réponses avec le nom exact, ainsi que la date, et l'heure. Une fois qu'on aura viré la personne, on ouvrira les enveloppes, on donnera le prix, et le concours recommencera. [...] Bonne chance!!!!!!!!!!»
    Pour la caissière Misty Bixby, dont les propos ont été rapporté par le site d'information WQAD (relayant la chaîne News 8), ce jeu était vraiment «dégoûtant»:
    «Je me dis, ce n'est pas marrant. Vous jouez avec la vie des gens là. En ce moment, avec l'état de l'économie, tout le monde a besoin de son boulot.»
    Une autre caissière, Misty Shelshy de Davenport, a été choquée par cette note. Elle a ajouté qu'Ernst a la réputation d'avoir des attitudes pas du tout professionnelles à l'égard des des travailleurs touchant des petits salaires:

    «Ce gars est le chef qui vient de l’enfer. Il traite tout le monde comme de la merde.»

    Misty Shelshy a d’ailleurs déclaré qu’avec plusieurs autres employés, ils avaient décidé de quitter l’entreprise dès qu’ils ont vu la lettre et réalisé que ce n’était pas une blague. Puis quand elle a essayé de toucher ses indemnités de chômage, Ernst s’y est opposé, affirmant qu’elle était partie volontairement.

    La juge Susan D. Ackerman, en charge de l’affaire, s’est finalement rangée du côté des employés, qualifiant ce concours de «déplorable», et Misty Shelshy a pu toucher ses indemnités. «Le geste de l’employeur a clairement créé un environnement de travail hostile, en suggérant aux employés de se désigner entre eux pour une petite somme d’argent», a ajouté la juge Susan D. Ackerman. Slate.fr
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Bonsoir SOLAS,

    Malheureusement l'entreprise devient de plus en plus un instrument de torture, au lieu d'être un lieu d'épanouissement et de progrès économique et social.
    Les humains devient des jouets aux mains de certains actionnaires nombrilistes.

    En France il y a quelques jours un mail adressé à des manager de chez Francetélécom, les incitant à mettre davantage la pression à leurs employés,avit été intercépté et publié par la presse.
    Mettre la pression, telle était la consigne, malgré la vague de suicide chez les salariés qu'à connu cette entreprise, on reste sans voix... ce genre de consigne est un mépris total pour l'humain et la valeur de la vie.
    Ces gens se croient-ils éternels? le fric ne repousse pourtant ni la maladie ni la mort...

    Désormais seul le fric compte, mais combien de temps ce genre de système pourri va -t-il durer...?

    Les tortionnaires d'aujourd'hui seront peut être les sacrifiés de demain...se rendent-ils compte de la perversité de ce système qu'ils nourissent?

    Pourque quelques uns multiplient leur millards, desd gens vont se suicider, des familles vont se retrouver à la rue...vive la capitalisme qui va à sa perte.

    En tous les cas tout ceci me procure un profond dégout, je regrette que nous ne puissions rien faire.
    Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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