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La police libère 24 «esclaves» affamés
Attirés par la promesse d'un job et d'un logement, des marginaux étaient retenus prisonniers dans un camp de gens du voyage, en Grande-Bretagne. Pour certains depuis 15 ans.
Un raid policier dans un camp de gens du voyage, dimanche à l’aube, a permis de libérer vingt-quatre hommes. Âgés de 20 à 50 ans, ils auraient été «réduits en esclavage», pour certains depuis une quinzaine d’années.
Sur un site privé situé à quelques kilomètres de Luton (au nord-ouest de Londres), les forces de l'ordre ont découvert les individus affamés, vivant dans des conditions de saleté indescriptibles. Ils étaient quatre dans une caravane sans eau ni électricité pour les plus chanceux. D’autres vivaient dans une écurie ou avec les chiens. Un des hommes portait d’ailleurs des vêtements couverts d’excréments d’animaux.
Promesse d'un travail
Les victimes de ce trafic sont des Polonais, des Roumains, des Russes et un Britannique. Ils auraient été «recrutés» dans des centres d'aide pour les nécessiteux. «On leur avait promis du travail, des vêtements, un logement et de la nourriture», a raconté un responsable local de la police au «Guardian». Ils étaient forcés d'exécuter des travaux pénibles, comme de l'asphaltage, jusqu'à douze heures par jour, quasiment tous les jours. Cinq personnes - quatre hommes et une femme - ont été arrêtées.
20 minutes.Ch
Attirés par la promesse d'un job et d'un logement, des marginaux étaient retenus prisonniers dans un camp de gens du voyage, en Grande-Bretagne. Pour certains depuis 15 ans.
Un raid policier dans un camp de gens du voyage, dimanche à l’aube, a permis de libérer vingt-quatre hommes. Âgés de 20 à 50 ans, ils auraient été «réduits en esclavage», pour certains depuis une quinzaine d’années.
Sur un site privé situé à quelques kilomètres de Luton (au nord-ouest de Londres), les forces de l'ordre ont découvert les individus affamés, vivant dans des conditions de saleté indescriptibles. Ils étaient quatre dans une caravane sans eau ni électricité pour les plus chanceux. D’autres vivaient dans une écurie ou avec les chiens. Un des hommes portait d’ailleurs des vêtements couverts d’excréments d’animaux.
Promesse d'un travail
Les victimes de ce trafic sont des Polonais, des Roumains, des Russes et un Britannique. Ils auraient été «recrutés» dans des centres d'aide pour les nécessiteux. «On leur avait promis du travail, des vêtements, un logement et de la nourriture», a raconté un responsable local de la police au «Guardian». Ils étaient forcés d'exécuter des travaux pénibles, comme de l'asphaltage, jusqu'à douze heures par jour, quasiment tous les jours. Cinq personnes - quatre hommes et une femme - ont été arrêtées.
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