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Les sociétés nationales

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  • #16
    @El Bahar,

    Si tu pars du principe que je défends la politique suivie du temps de Boumediene et/ou de ses successeurs, il va de soi que mon discours te paraîtra incohérent. Au contraire... Mais, pas question pour moi de tout rejeter en bloc, de faire l'économie de séparer le bon grain de l'ivraie. Des formules comme celle-ci ne servent qu'à noyer le poisson:
    Envoyé par El Guellil
    Rfedna la raya et nous sommes ghaya. Tous complices pour une faillite organisée. Tous complices pour couler la charika.
    Que regroupe ce "tous"? Tous les cadres et les autres salariés?

    Où mettre alors le très grand nombre de cadres qui ont subi l'arbitraire et même mis en prison pour avoir voulu rendre "leur" entreprise plus performante, pour avoir été un un obstacle devant les affairistes et les prédateurs de tous bords...?

    _
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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    • #17
      en tout cas, ce fut un beau gachis
      La mer apportera à chaque homme des raisons d'espérer , comme le sommeil apporte son cortège de rêves C.C.

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      • #18
        Benam, salam...

        Faut pas en vouloir à El Guellil...
        ce type n'a jamais fait dans la nuance.
        La grossièreté est le propre des populistes
        ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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        • #19
          Si je comprends bien, il fallait donc laisser le pétrole algérien entre les mains de Total, Elf, Shell, Exxon, BP et autres sociétés connues pour leur philanthropie, et ne pas créer SONATRACH.
          Benam, ne me dis pas que tu ignores que sonatrach n'est que la façade et que, à ce jour, elle est proprement incapable de ramener à la surface un seul baril de pétrole sans l'aide et la logistique de sociétés étrangères, bienveillantes certes, mais jamais désintéressées.
          Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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          • #20
            @benam
            j'ai pas bien compris ton point de vue....dans mon esprit à moi, une entreprise destructrices de richesse n'a pas de raison d'exister.... en maintenant ces sociétés sous perfusion, on perd facilement 10, 20, 30 ans...et un beau jour avec la mondialisation et la nécessite de s'ouvrir au monde on découvre qu'on a un outil de production couteux et obsolète...

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            • #21
              Bonjour rodmaroc,
              dans mon esprit à moi, une entreprise destructrices de richesse n'a pas de raison d'exister.... en maintenant ces sociétés sous perfusion, on perd facilement 10, 20, 30 ans...
              Toute la question est là: dans leur majorité, les sociétés nationales étaient-elles "destructrices de richesses" et étaient-elles vraiment "sous perfusion"? Et même si cela était, comment l'expliquer?

              Deux petits exemples édifiants:
              1. Au début des années 1980, le ministère de l'habitat commande l'audit d'une très grande entreprise publique de bâtiment parce qu'elle était financièrement déstructurée. Principal résultat de l’audit: si cette entreprise récupérait toutes ses créances justifiées sur l'administration et sur des particuliers, créances nées de la réalisation effective de constructions, elle pouvait régler toutes ses dettes et financer sur fonds propres la construction de dizaines de milliers de logements. Au lieu d'obliger ses débiteurs à lui régler leurs dûs, on a préféré la découper en petits morceaux et dans le mouvement, comme on dit 3afa Allah 3amma salaf.

              2. C'est une entreprise moyenne du secteur du bâtiment, qui a réalisé plusieurs programmes de logements, d'infrastructures scolaires et administratives. Elle était donc dotée de matériels comme des pelles chargeuses, grues, camions, pelles mécaniques, chariots élévateurs, etc. et de personnel à qui elle devait payer des heures supplémentaires si elle le faisait travailler le week-end. Ses matériaux, elle les achetait et les payait rubis sur ongle.
              On a lancé la réalisation d'un boulevard périphérique. Le wali, dont dépendait administrativement l'entreprise, était pressé de voir le projet achevé avant sa mutation ailleurs, pour qu'il puisse inscrire le boulevard périphérique dans son palmarès. C’est toujours utile pour la carrière.
              Il impose à l’entreprise, dans le cadre de «volontariats» (actions non rémunérées), d’engager, sans commande ni marché, ses moyens dans le projet tous les week-ends (camions, chargeurs, grues automotrices, pelles excavatrices, niveleuse, et autres matériels, avec personnel de conduite et autres techniciens et ouvriers). Elle était même astreinte, vu le caractère «stratégique du projet pour la personne du wali», de fournir «de sa poche» des graviers, du tuf et autres matériaux.
              Cela a duré près de 2 ans.
              Au bout du compte, l’entreprise s’est retrouvée bien endettée, incapable de payer ses fournisseurs, les salaires et les impôts. Seulement, si on lui avait réglé ses prestations et fournitures pour le «projet du wali», elle aurait été très à l’aise financièrement (une étude a été faite pour prouver cela et remise au valeureux wali qui a «réalisé» au moindre coût pour lui-même un boulevard périphérique). Les salariés ont été licenciés et le patrimoine de l’entreprise a été acheté pour un prix modique par un mercanti du coin.

              Ce sont là deux exemples «soft». Bien sûr que je ne peux pas prouver ce que je viens de dire. Mais les traces sont là, dans la ville, dans la vie et dans la chair des gens. J’envoie quand même, à ceux que ça intéresse, la précaution d’usage : «toute ressemblance avec des personnes réelles ou ayant existé est ...».
              "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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