Sur l’ensemble du territoire algérien, sans disparités, les femmes pourront désormais garder le voile sur leurs pièces d’identité, rapportait le site Algérie 360 le 8 juillet 2011.
Dans certaines «daïras», ces subdivisions administratives regroupant plusieurs communes et chargées du renouvellement des papiers d’identité, on avait imposé aux algériennes de retirer leur foulard dans le cadre de ces photos officielles.
Daho Ould Kablia, l’actuel ministre algérien de l’Intérieur et des Collectivités locales a déclaré vendredi 8 juillet lors d’une session plénière, en répondant à un membre de l’Assemblée populaire nationale:
«Il n’a jamais été demandé à la femme d’ôter son voile».
Le ministre a en outre rappelé qu’un modèle de photo d’identité pour les femmes qui portent le foulard «a déjà été présenté, et laisse apparaître entièrement le visage y compris les yeux et la bouche et sans exiger de la femme de découvrir les oreilles ou les cheveux».
En mars 2010, l’ancien ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni avait effectivement laissé entendre, en montrant en guise d’exemple la photo d'une femme dont le visage était non voilé, que le foulard serait interdit sur les photos destinées à la carte d’identité et au passeport biométrique.
Cette question avait suscité une vive polémique dans certaines des «wilayas», les 48 collectivités publiques territoriales que compte l'Algérie.
Selon le ministre Daho Ould Kablia, il est impératif pour les autorités algériennes de «s’adapter aux normes mondiales relatives aux services de douanes et de l’immigration, notamment les nouvelles règles de l’Organisation internationale de l’aviation civile internationale (Oaci) adoptant le contrôle magnétique des documents de voyage».
La réglementation internationale en vigueur, qui suit les arrêtés interministériels, oblige de fournir trois photos d’identité «laissant apparaître les sourcils, les yeux, le nez et la bouche».
Noureddine Yazid Zerhouni avait précisé que cette photo devait montrer le visage, du sommet du crâne à la base du menton, en faisant apparaître les oreilles, tout en précisant que cette procédure n’était «pas en contradiction avec la religion».
Lors du lancement du passeport biométrique en 2010, des partis islamistes et l’Association des oulémas avaient déjà dénoncé ces différentes autorités administratives régionales qui refusaient aux femmes le port du foulard et aux hommes la barbe sur les photos de leurs pièces d’identité.
Reste que les femmes qui apparaissent voilées sur leurs papiers officiels sont parfois confrontées dans les aéroports aux réticences des agents des douanes, qui leur demandent de retirer leur voile pour l'identification.
Dans le cadre du renouvellement des passeports et le passage au biométrique, les autorités algériennes devront remplacer 5 millions de passeports et 25 millions de cartes d’identité.
Ennahar Online
Dans certaines «daïras», ces subdivisions administratives regroupant plusieurs communes et chargées du renouvellement des papiers d’identité, on avait imposé aux algériennes de retirer leur foulard dans le cadre de ces photos officielles.
Daho Ould Kablia, l’actuel ministre algérien de l’Intérieur et des Collectivités locales a déclaré vendredi 8 juillet lors d’une session plénière, en répondant à un membre de l’Assemblée populaire nationale:
«Il n’a jamais été demandé à la femme d’ôter son voile».
Le ministre a en outre rappelé qu’un modèle de photo d’identité pour les femmes qui portent le foulard «a déjà été présenté, et laisse apparaître entièrement le visage y compris les yeux et la bouche et sans exiger de la femme de découvrir les oreilles ou les cheveux».
En mars 2010, l’ancien ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni avait effectivement laissé entendre, en montrant en guise d’exemple la photo d'une femme dont le visage était non voilé, que le foulard serait interdit sur les photos destinées à la carte d’identité et au passeport biométrique.
Cette question avait suscité une vive polémique dans certaines des «wilayas», les 48 collectivités publiques territoriales que compte l'Algérie.
Selon le ministre Daho Ould Kablia, il est impératif pour les autorités algériennes de «s’adapter aux normes mondiales relatives aux services de douanes et de l’immigration, notamment les nouvelles règles de l’Organisation internationale de l’aviation civile internationale (Oaci) adoptant le contrôle magnétique des documents de voyage».
La réglementation internationale en vigueur, qui suit les arrêtés interministériels, oblige de fournir trois photos d’identité «laissant apparaître les sourcils, les yeux, le nez et la bouche».
Noureddine Yazid Zerhouni avait précisé que cette photo devait montrer le visage, du sommet du crâne à la base du menton, en faisant apparaître les oreilles, tout en précisant que cette procédure n’était «pas en contradiction avec la religion».
Lors du lancement du passeport biométrique en 2010, des partis islamistes et l’Association des oulémas avaient déjà dénoncé ces différentes autorités administratives régionales qui refusaient aux femmes le port du foulard et aux hommes la barbe sur les photos de leurs pièces d’identité.
Reste que les femmes qui apparaissent voilées sur leurs papiers officiels sont parfois confrontées dans les aéroports aux réticences des agents des douanes, qui leur demandent de retirer leur voile pour l'identification.
Dans le cadre du renouvellement des passeports et le passage au biométrique, les autorités algériennes devront remplacer 5 millions de passeports et 25 millions de cartes d’identité.
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