Des chercheurs des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) ont levé une part du mystère lié au désir féminin.
En utilisant l'imagerie médicale, des scientifiques genevois ont réussi à cartographier les zones inactivées ou suractivées du cerveau d'une femme en cas de trouble du désir sexuel.
Que se passe-t-il dans la tête d'une femme quand elle regarde une image suggestive? Les équipes du psychiatre sexologue Francesco Bianchi-Demicheli et la de la neuroscientifique Stephanie Ortigue ont tenté de répondre à cette question pour mieux comprendre les troubles du désir féminin et améliorer sa prise en charge, indiquent vendredi les HUG.
Leur expérience, dont les résultats ont été publiés dans le «Journal of Sexual Medicine», a été réalisée auprès de 28 femmes âgées d'une trentaine d'années. La moitié souffrait de trouble du désir sexuel. Les chercheurs leur ont présenté 80 photos érotiques tout en les soumettant à un scanner IRM.
Des différences importantes au niveau de l'activation de zones cérébrales sont apparues si la personne ressentait ou non un désir sexuel à la vue des images. Ces résultats confirment l'existence d'un réseau neuronal du désir sexuel. Ils montrent aussi quelles zones du cerveau sont activées quand il y a du désir.
Mais les scientifiques ont surtout été surpris de constater chez les femmes qui souffrent d'un manque de désir, à la fois une hypoactivation du réseau du désir, et une hyperactivation d'autres aires cérébrales. Ces zones hyperactivées qui ont été identifiées sont intéressantes pour développer des thérapies plus ciblées, par exemple sur des fonctions cognitives comme la représentation de soi ou le contrôle de prise de décision.
Cause de divorce
Les chercheurs arrivent à la conclusion que le désir sexuel féminin ne serait pas seulement une alchimie d'émotions, mais aussi un phénomène cognitif très complexe. La pharmacologie et les thérapies sexologiques pourraient bénéficier de ces nouvelles connaissances, estiment les HUG.
Selon les chercheurs, une femme sur quatre serait touchée par des problèmes du désir sexuel. Il s'agit de la première cause de consultation en sexologie clinique. Ces troubles peuvent provoquer une détresse personnelle et conjugale pouvant parfois être à l'origine de ruptures.
20 minutes Ch
En utilisant l'imagerie médicale, des scientifiques genevois ont réussi à cartographier les zones inactivées ou suractivées du cerveau d'une femme en cas de trouble du désir sexuel.
Que se passe-t-il dans la tête d'une femme quand elle regarde une image suggestive? Les équipes du psychiatre sexologue Francesco Bianchi-Demicheli et la de la neuroscientifique Stephanie Ortigue ont tenté de répondre à cette question pour mieux comprendre les troubles du désir féminin et améliorer sa prise en charge, indiquent vendredi les HUG.
Leur expérience, dont les résultats ont été publiés dans le «Journal of Sexual Medicine», a été réalisée auprès de 28 femmes âgées d'une trentaine d'années. La moitié souffrait de trouble du désir sexuel. Les chercheurs leur ont présenté 80 photos érotiques tout en les soumettant à un scanner IRM.
Des différences importantes au niveau de l'activation de zones cérébrales sont apparues si la personne ressentait ou non un désir sexuel à la vue des images. Ces résultats confirment l'existence d'un réseau neuronal du désir sexuel. Ils montrent aussi quelles zones du cerveau sont activées quand il y a du désir.
Mais les scientifiques ont surtout été surpris de constater chez les femmes qui souffrent d'un manque de désir, à la fois une hypoactivation du réseau du désir, et une hyperactivation d'autres aires cérébrales. Ces zones hyperactivées qui ont été identifiées sont intéressantes pour développer des thérapies plus ciblées, par exemple sur des fonctions cognitives comme la représentation de soi ou le contrôle de prise de décision.
Cause de divorce
Les chercheurs arrivent à la conclusion que le désir sexuel féminin ne serait pas seulement une alchimie d'émotions, mais aussi un phénomène cognitif très complexe. La pharmacologie et les thérapies sexologiques pourraient bénéficier de ces nouvelles connaissances, estiment les HUG.
Selon les chercheurs, une femme sur quatre serait touchée par des problèmes du désir sexuel. Il s'agit de la première cause de consultation en sexologie clinique. Ces troubles peuvent provoquer une détresse personnelle et conjugale pouvant parfois être à l'origine de ruptures.
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