Tweet
Sur fond de division et de rivalité entre Marocains et Algériens, les musulmans de France étaient appelés dimanche à désigner leurs représentants.
Le CFCM a été crée en 2003 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur SIPA
Un match Maroc-Algérie. En football, il a eu lieu samedi à Marrakech (large victoire des Marocains 4-0 en éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2012). En politique, c’est dans les urnes, sur le territoire français, que la rivalité s’est concrétisée dimanche, avec les élections au Conseil français du culte musulman (CFCM), une élection marquée par une profonde division entre les diverses organisations.
Il s’agissait, pour les quelque 3.700 délégués des 700 mosquées et lieux de culte en France, d’élire leurs représentants pour renouveler les 25 conseillers régionaux du CFCM. Ceux-ci, une fois élus, désigneront le 19 juin les instances dirigeantes du CFCM. Depuis sa création en 2003 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur (et donc des cultes), le CFCM traverse une crise sans précédent, miné par les rivalités et les tensions. Et il est plus éloigné que jamais de l’objectif exprimé lors de sa création, celui d’un islam « à la française ». Car les organisations représentant les musulmans de France (l’islam est la deuxième religion dans notre pays) restent très influencées par les pays étrangers.
Appel au boycott
Ainsi le Rassemblement des musulmans de France (RMF), très proche du Maroc, a appelé ses représentants à aller voter dimanche. A l’inverse, la fédération de la Grande Mosquée de Paris (GMP), très liée – y compris financièrement – à l’Algérie, a appelé au boycott du scrutin. Une autre organisation a elle aussi appelé à s’abstenir : l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), fondée par les Frères musulmans et qui rassemble des Marocains, des Algériens et des Tunisiens. « C’est une confrontation algéro-marocaine qui se dessine, et le plus grand perdant c’est l’islam de France », a déploré Okacha Ben Ahmed, trésorier du CFCM depuis 2008
France Soir
Le CFCM a été crée en 2003 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur SIPA
Un match Maroc-Algérie. En football, il a eu lieu samedi à Marrakech (large victoire des Marocains 4-0 en éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2012). En politique, c’est dans les urnes, sur le territoire français, que la rivalité s’est concrétisée dimanche, avec les élections au Conseil français du culte musulman (CFCM), une élection marquée par une profonde division entre les diverses organisations.
Il s’agissait, pour les quelque 3.700 délégués des 700 mosquées et lieux de culte en France, d’élire leurs représentants pour renouveler les 25 conseillers régionaux du CFCM. Ceux-ci, une fois élus, désigneront le 19 juin les instances dirigeantes du CFCM. Depuis sa création en 2003 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur (et donc des cultes), le CFCM traverse une crise sans précédent, miné par les rivalités et les tensions. Et il est plus éloigné que jamais de l’objectif exprimé lors de sa création, celui d’un islam « à la française ». Car les organisations représentant les musulmans de France (l’islam est la deuxième religion dans notre pays) restent très influencées par les pays étrangers.
Appel au boycott
Ainsi le Rassemblement des musulmans de France (RMF), très proche du Maroc, a appelé ses représentants à aller voter dimanche. A l’inverse, la fédération de la Grande Mosquée de Paris (GMP), très liée – y compris financièrement – à l’Algérie, a appelé au boycott du scrutin. Une autre organisation a elle aussi appelé à s’abstenir : l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), fondée par les Frères musulmans et qui rassemble des Marocains, des Algériens et des Tunisiens. « C’est une confrontation algéro-marocaine qui se dessine, et le plus grand perdant c’est l’islam de France », a déploré Okacha Ben Ahmed, trésorier du CFCM depuis 2008
France Soir
Commentaire