MADRID - Presque toute l'Europe a arrêté d'acheter des fruits et légumes espagnols en raison de la suspicion sur des concombres provenant de ce pays, accusés de propager une bactérie, a affirmé mardi la Fédération espagnole des producteurs-exportateurs de fruits et légumes (Fepex).
Interrogé lors d'une conférence de presse sur les pays ayant cessé d'acheter ces produits auprès de l'Espagne, le président de la Fepex, Jorge Brotons, a répondu: presque toute l'Europe. Il y a un effet domino à tous les légumes et les fruits.
Les produits les plus touchés sont en grande mesure, les légumes, mais dans un deuxième temps les fruits aussi sont affectés, a-t-il assuré.
Le directeur général de la Fepex, José Maria Pozancos, a cité le poivron, la laitue, la tomate comme les cultures les plus touchées et s'est inquiété pour les fruits à noyau, dont la saison commence.
Les commandes chutent de jour en jour, c'est comme s'il y avait une consigne dans toute l'Europe de ne pas acheter des produits espagnols.
Nous évaluons les pertes à environ 200 millions d'euros par semaine et chaque semaine nous jetons des centaines de tonnes de produits, a-t-il dit.
Les médecins luttaient contre la montre mardi pour enrayer la progression d'une bactérie responsable de diarrhées sanglantes, qui ont déjà fait 15 morts en Suède et en Allemagne, pays dont les autorités ont incriminé des concombres d'importation espagnole.
(©AFP / 31 mai 2011 12h48)
Interrogé lors d'une conférence de presse sur les pays ayant cessé d'acheter ces produits auprès de l'Espagne, le président de la Fepex, Jorge Brotons, a répondu: presque toute l'Europe. Il y a un effet domino à tous les légumes et les fruits.
Les produits les plus touchés sont en grande mesure, les légumes, mais dans un deuxième temps les fruits aussi sont affectés, a-t-il assuré.
Le directeur général de la Fepex, José Maria Pozancos, a cité le poivron, la laitue, la tomate comme les cultures les plus touchées et s'est inquiété pour les fruits à noyau, dont la saison commence.
Les commandes chutent de jour en jour, c'est comme s'il y avait une consigne dans toute l'Europe de ne pas acheter des produits espagnols.
Nous évaluons les pertes à environ 200 millions d'euros par semaine et chaque semaine nous jetons des centaines de tonnes de produits, a-t-il dit.
Les médecins luttaient contre la montre mardi pour enrayer la progression d'une bactérie responsable de diarrhées sanglantes, qui ont déjà fait 15 morts en Suède et en Allemagne, pays dont les autorités ont incriminé des concombres d'importation espagnole.
(©AFP / 31 mai 2011 12h48)
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