Alors selon vous, qui sont ces grands hommes qui ont avant l'indépendance ou après, apporté quelque chose de très important au pays, qu'ils aient été martyrs, combattants, ou simplement fonctionnaires après l'indépendance ou encore libéraux, quels sont ces hommes à qui nous devrions rendre hommage, et que peut être peu d'Algériens connaissent?
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Les grands hommes Algériens
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Pour moi il n'est pas du même statut que les autres, mais bon il a ses fans et ses détracteurs.
Au suivant, ferhat abbès:
Ferhat Abbas (en arabe : فرحات عباس), né le 24 octobre 1899 à Taher, décédé le 24 décembre 1985 à Alger. De son vrai nom Ferhat Mekki Abbas, il était un homme politiquealgérien, leader nationaliste, fondateur du parti Union démocratique du manifeste algérien et membre et président du Front de libération nationale durant la guerre d'indépendance de l'Algérie. Premier président du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) de 1958 à 1961, il est élu, après l'indépendance du pays, président de l'Assemblée nationale constituante devenant ainsi le premier chef d'État de la République algérienne démocratique et populaire.
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En effet, c'est un grand lui:
Abane Ramdane (en Kabyle: Ɛebban Remḍan) (10 juin,1920 - 26 décembre,1957) était pharmacien et un homme politiquealgérien qui joua notamment un rôle essentiel dans l'histoire de la révolution algérienne, et est considéré aujourd'hui encore comme le dirigeant « le plus politique » du FLN. Il est surnommé l'architecte de la révolution et le Robespierre du FLN.
Abane Ramdane a su regrouper et unir au sein du FLN, l’ensemble des courants politiques pour lutter contre l'occupation. Principal organisateur avec Larbi Ben M'hidi du congrès de la Soummam, il trace les grandes lignes du mouvement révolutionnaire consistant à créer un État dans lequel l'élément politique l'emporte sur l'élément militaire, et a opté pour le pluralisme politique et linguistique en Algérie[réf. nécessaire]. Victime des luttes internes entre les colonels, partisans du pouvoir militaire, et les défenseurs du primat accordé au politique,il mobilisa de par sa vision politique,le souci d'une souveraineté progressiste et une paix durable des valeurs socio-culturelles algériennes en les introduisant dans les principes du fondement de la révolution algérienne et ceux pour avant et après l'indépendance, il est assassiné au Maroc sur l'ordre des « colonels » du CCE (Comité de coordination et d'exécution)en 1958.
Allah Yerham'houm ces héros.
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Eh bien il convient tout à fait, c'est un grand aussi!
Il ne s'agit pas de résistants seulement, ahmed mahiou n'est pas un résistant il est toujours vivant et a construit le droit Algérien, ceux qui ont construit la culture algérienne conviennent tout à fait.
Othmane Ariouat
Véritable monument du rire et de la comédie, Athmane Ariouat est devenu le comique préféré de tous les Algériens.
Il est né à M’Doukal à Barika, dans la wilaya de Batna, âgé aujourd’hui de 54 ans le rire n’est jamais gratuit, on y prend simplement du bon temps. Mais derrière se cache le plus souvent une vérité première, un message.
Passer un moment avec «Si Makhlouf el Boumbardi», c’est à coup sûr rester plié de rire du début à la fin. Comédien dans l’âme, Athmane Ariouat se donne, malgré les vicissitudes du temps, de tout son être. Pas du tout exubérant dans la vie de tous les jours, étonnant par sa simplicité et sa pudeur, le «héros» de Carnaval fi dechra, sait attendre des heures dans l’obscurité pour mieux éclater à la lumière. Il a présenté (fin décembre 2003) son film (coproduit avec l’Entv) Er-roubla.
Il a fait d’abord le conservatoire d’Alger durant trois années de 1969 à 1972. Il a eu le mérite de décrocher à l’unanimité le 1er prix de diction en langue française. Il a été franchement encouragé par le professeur français Henri Vangret, qui était l’élève du grand Gérard Philippe et qui tous deux, étaient élèves à Paris, de Maurice Chevalier. Il a par la suite étudié le théâtre version arabe chez Mustapha Kasdarli, Taha Laâmiri et Allal Mouhib, trois hommes pleins de cœur et de talent.
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C'était en 2003.
A propos, puisqu'on est dans le domaine, je tiens à rendre hommage à 4 grands acteurs:
Inspecteur tahar:
Hadj Abderrahmane est né à Alger, d'une famille Kabyle. Héritier de Rachid Ksentini, de Touri ou de Don Quichotte, il entre à la RTA dès l'indépendance après une enfance et une adolescence très difficile à El-Harrach. Il est d'abord opérateur technique et cameraman. Avant de se lancer dans les aventures de l'Inspecteur Tahar - personnage moyen, avec une naïveté vicieuse.
Plein de ressources et d'audace - Hadj Abderrahmane a fait du théâtre avec Allel El Mouhib qui fut son professeur. C'est ainsi qu'il a joué le moine dans la pièce Monserrat d'Emmanuel Roblès. Il fut curé dans les Fusils de la mère Carare. Sa vie sociale, son enfance, sa nature, ses sentiments les plus profonds le portaient sur le drame mais le public en décida autrement et l'orienta, bon gré mal gré, vers le "comique corrosif".
C'est ainsi que ses aventures avec son confrère Yahia Ben Mabrouk alias l'Apprenti Yahia Benmabrouk du TNA - commencèrent en 1967 avec L'Inspecteur mène l'enquête réalisé par Moussa Haddad avec lequel il fera longtemps tandem. Avec ses sketches, il a sillonné d'Est en Ouest le pays sans compter les directs à la TV. Avec ses encoignures conservatrices, le personnage est très moderne et collé aux réalités sociales. Il s'apprêtait à tourner «Le cadavre du domaine» quand la mort le surprit 5 octobre1981 à Paris.
L'apprenti:
Yahia Ben Marbouk est né le 30 mars 1928 à Alger. Ses débuts de comédien remontent à 1940, il faisait partie des Scouts Musulmans Algériens. Tout à fait par hasard, il monte sur les planches pour remplacer un jeune comédien tombé malade au sein de la troupe El Masrah El Djazaïri.
Cette troupe qui s’est faite dans l’anonymat complet, était formée de jeunes acteurs de talents dont les noms n’ont pas mis longtemps à devenir prestigieux : Hadj Omar, Sid-Ali Kouiret, Allel El-Mouhib, Rouiched, Hadj Chérif, Abdelkader Bougaci, M’Guellati et tant d’autres.
Tous ces acteurs allaient par la suite être regroupés sous une même enseigne pour donner naissance au El Masrah El-Djazairi, dirigé par Mustapha Kateb. C’est notamment sous la houlette de ce dernier que Yahia Ben Mabrouk dit « L’Apprenti » a fait réellement la connaissance de l’art théâtral.
En 1956, Yahia Ben Mabrouk a dû, la mort dans l’âme, cesser toute activité théâtrale suite à un attentat perpétré contre sa personne par des éléments extrémistes français ce qui lui a valu d’être éloigné des planches durant pratiquement deux années. Quelques temps après avoir recouvré sa santé, vers la fin 1957, il reprit son bâton de pèlerin pour emprunter de nouveau le chemin de l’exil qui devait le mener droit vers la France.
Dès son arrivée, il se remettait au travail en particulier à plusieurs représentations données dans des villes où existait une forte communauté d’émigrés algériens. Son séjour en France allait cependant être de courte durée car une mission autrement plus importante l’attendait.
En effet, au début de 1958, les responsables du FLN l’invitaient à rejoindre Mohamed Bouzidi H’ssissen, Boualem Rais, Sid Ali Kouiret, Saâdaoui et d’autres dans le but de former une troupe théâtrale capable grâce à la valeur de chacun, de faire connaître l’Algérie et son théâtre à travers le monde.
Après l’indépendance, il se retrouva, tout naturellement, parmi les éléments qui vont constituer le Théâtre National Algérien au sein duquel il évoluera jusqu’à sa mise en retraite au début des années 80. L’année 1968 est une année décisive dans sa carrière artistique car elle marque la naissance du duo explosif : Yahia Ben Mabrouk (L’Apprenti) et Hadj Abderrahmane (L’Inspecteur Tahar).
Le premier film qu’ils tournèrent ensemble a été L’Inspecteur en fuite qui fut suivi de plusieurs autres, en l’occurrence La Poursuite, El Meshoul, Les Vacances de l’Inspecteur Tahar, Le Chat, etc. Dans chacun de ces films, les deux comédiens tentent de se renouveler, de créer de nouveaux gags, de réaliser de nouvelles choses pour ne pas se répéter et lasser le public.
Pour avoir personnellement connu yahia ben mabrouk, et l'avoir invité à un mariage, cet homme était un trésor, meskine à la fin de sa vie il était abandonné à Bab el oued, dommage pour un si grand homme.
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Mohamed touri:
Humoriste et homme de théâtre. De son vrai nom Besnassi, Mohamed Touri est né à Blida, au sein d'une famille conservatrice.
Mohamed Touri est né à Blida le 09 Novembre 1914. Il a suivit à Constantine des études à l'Association des Ulémas musulmans.
Il entra chez les scouts et se mit à interpréter des rôles dans les pièces de théatre montées par la troupe Scout Espoir.
Il se découvre une vocation et se mit à écrire lui-même ses pièces : El-Djouhala medaâyne el îlm (Des incultes qui se prétendent des savants).
A Blida, il jouera dans la pièce Massaïb el faqir (Les malheurs du pauvre) qu’avait écrite Si Moussa Kheddaoui.
En 1942, il rejoindra la troupe Mahieddine Bachtarzi sur appui de Rachid Ksentini qui était son ami. Comique au talent avéré, Touri tentera, à l’instar de Bachtarzi, des tournées, mais comme les fonds lui manquaient, il s’arrêtera à mi-chemin. Toutefois, il ne s’empêchera pas de jouer dans des tournées avec Keltoum, Fatma Rochdi et Mohamed El-Kamel. Emprisonné et torturé par l’armée française, Mohamed Touri décédera le 29 avril 1959.
Rouiched:
Rouiched - de son vrai nom Ahmed Ayad - était un acteur comique algérien né le 28 décembre1921 à Alger et décédé le 28 janvier1999 à El-Biar (Alger).
Rouiched est d'origine kabyle. Durant l'enfance, il fait mille petits métiers pour survivre. Autodidacte, il obtient son premier rôle dans une pièce de Abdelhamid Ababsa intitulée Estardjâ yâ assi (Reviens à toi Ô inconscient). Son interprétation sauve la pièce du four. Il se lance alors dans la profession et devient animateur d'une troupe artistique. Il côtoie les grands noms de l'époque : Rachid Ksentini, Mustapha Badie, Nadjat Tounsi, Sid-Ali Fernandel, Mohamed Touri, Mustapha Kateb.... Sa conception de l'art et du théâtre lui vaut les griefs de Mahieddine Bachetarzi.
Après l'indépendance, il fait partie de la troupe du Théâtre National Algérien, mais obtiendra la consécration dans le film de Mohamed Lakhdar-Hamina Hassen Terro. Il poursuit sa carrière à la Télévision Algérienne où il va jouer dans de nombreux sketches et téléfilms jusqu'à sa mort.
Rouiched est une très grande figure du théâtre et du cinéma comique algériens.
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ferioula, ceux là je les ai laissé pour toi justement
Ce serait sympa que chaque nom que vous apportez, soit suivi d'une petite biographie, ça permettra aux gens de les connaitre, l'utilité de ce topic est de se découvrir un peu une histoire, que les livres ne nous ont jamais raconté
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Boubagra ... Hassan Hassani
Humoriste et brillant comédien. Militant par son art, comédien populaire, créateur de troupes théâtrales, fut aussi député à l'Assemblée nationale (première législature) et récipiendaire de la médaille du résistant. Acteur très populaire et très estimé, il était aussi connu pour ses nombreux sketches et pièces de théâtre - en plus des rôles qu'il interpréta dans plus trente films - dans lesquels il incarna " Boubagra ", représentant un paysan apparemment naïf, mais plein de bon sens et de sagesse face aux vertigineuse mutations socio-économique. Il a, dès sa jeunesse, caressé le rêve de se lancer dans l'art.
La chance lui sourit, en 1940, lors du passage de la troupe de Mahieddine Bachtarzi dans la région de Berrouaghia, où il exerçait le métier de coiffeur de campagne. L'enthousiasme et les encouragements de Bachtarzi aident à la naissance de première pièce de d'El-Hassani : les rêves de Hassan, une satire dénonçant le fait colonial. les idées contenues dans la pièce valurent à leur auteur un séjour à la Bossuet puis à Barbarousse (serkadji). C'était le 8 mai 1945, une date charnière dans l'histoire de l'Algérie. En prison, il crée plusieurs sketches pour remonter le moral des prisonniers. Relâché après la fin de la Seconde Guerre mondiale, il s'installe à Alger, plus précisément à la Casbah où il exercera de nouveau le métier de coiffeur tout en faisant du théâtre. il crée le personnage de Na'anaa dans la pièce El-houria devenue, en 1950, le complot puis tigoule ou ti goule pas. Après la dissolution de la troupe, il est engagé en 1953 à la télévision où il joue, sous la direction de Mustapha Badie, sa première dramatique intitulée La poursuite Avec le déclenchement de la guerre de Libération nationale , il s'engage totalement dans le combat. En 1968, il se joint à la troupe du théâtre national algérien. Le comédien délaisse alors son personnage fétiche Na'naa pour un autre encore plus significatif, " Boubagra " un paysan naïf face à la vie moderne. Le comédien poursuivra son activité théâtrale, en créant la troupe théâtre des quatre saisons, composée de joyeux lurons, qui sillonnera dix ans durant le territoire national. En 1976, la troupe est dissoute puisqu'il est élu député a l'Assemblée populaire national. une autre forme de combat attend cet homme. depuis l'indépendance, le nom Hassan El-Hassani a figuré au générique de nombreuses productions télévisuelles et cinématographiques. Ses innombrables œuvres artistiques ne mourront jamais dans la mémoire collective des Algériens. Et il continuera à vivre à travers elles.
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