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Roswell : pour de vrai ?

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  • Roswell : pour de vrai ?

    L’affaire de Roswell, le “ground zero” de l’ufologie comme du conspirationnisme, le sujet qui vous fait passer, selon le public, pour un gentil soucoupiste, un dangereux névrosé ou un vrai militant du droit de savoir. Depuis ce fameux jour de 1947 au Nouveau Mexique, la position officielle est qu’il ne s’agit – évidemment- pas de soucoupes volantes mais du crash d’un ballon sonde. Depuis lors les reportages, contre-reportages, livres et articles en tous genres abondent mais il y a du neuf depuis une semaine :

    Des documents mis à la disposition du public par le très officiel FBI sur son site “The Vault” font expressément mention de soucoupes volantes crashées au Nouveau Mexique. Ce témoignage est de Guy Hottel, agent spécial du FBI et fit l’objet d’un mémo envoyé le 22 mars 1950 à J. Edgar Hoover. Ce mémo dit, en substance, qu’un enquêteur de l’USAF à déclaré que trois “soucoupes volantes” ont été récupérées au Nouveau Mexique (Roswell n’est pas explicitement cité). Ces soucoupes sont décrites comme étant rondes avec un centre surélevé, environ 15m de diamètre (50 feet). Chque soucoupe était occupée pas trois cadavres humanoïdes de moins d’un mètre (3 feet), habillés d’un fin textile métallique. Chaque corps était bandé à la manière des combinaisons anti-G (blackout suits) utilisées par les pilotes. Selon l’informateur (identité connue de Hottel mais effacée du mémo) ces soucoupes ont été les possibles victimes d’un puissant système radar installé dans la région, ayant peut être interféré avec les commandes des soucoupes.

    L’ex-astronaute Edgar Mitchell (Apollo 14) s’est publiquement exprimé en 2008 sur cette affaire, pour lui il y a réellement eu un crash de soucoupes volantes. Il est intéressant de savoir que Mitchell a passé son enfance à … Roswell. Enfant du pays et personnage public suite à son voyage sur la Lune, il dit avoir recueilli les témoignages de personnes sur place, sous le sceau du secret et à ne révéler qu’à leur mort. Mais Mitchell a toujours été un personnage un peu particulier depuis son retour de la Lune, et pas grand monde dans l’establishment, la science et les médias ne le prend au sérieux. C’est à mon avis une erreur, et j’avais brièvement introduit le personnage dans cet article sur la Noosphère et le Global Consciousness Project en 2010. Voici une courte interview de Mitchell :



    Alors Roswell, pour de vrai ? Selon un article du Washington Post sur ce sujet, cette affaire donne une certaine crédibilité aux ufologistes. Il donne même un lien vers la fameuse vidéo de l’autopsie des pilotes E.T. de Roswell, dont l’authenticité me paraît néanmoins assez douteuse même si elle a été intégrée à un documentaire nettement plus crédible, “The Roswell Incident” :





    Au-delà du dogmatisme “pour” ou “contre” qui n’intéressera que les sociologues et les psychologues, la question de la réalité de l’affaire de Roswell et, partant, des phénomènes OVNIs non explicables (tels ceux ayant dernièrement fait l’objet de témoignages par des retraités de l’USAF) reste entière. Cependant la multiplicité des témoignages et la crédibilité de nombreux témoins (dont des pilotes de chasse) et chercheurs ne permet plus (si ce fut un jour possible) de balayer la question sous le tapis. D’autant que nous savons maintenant, grâce à la sonde Kepler, que notre galaxie contient un nombre très important d’exoplanètes, possibles sources d’autres formes de vie.

    Mais pour en rester à Roswell, s’il s’agit bien de soucoupes créées et pilotées par des êtres tels ceux décrits dans le mémo de Hottel, on ne peut qu’être frappé par l’aspect humanoïde de ces E.T. Pourquoi humanoïdes ? S’ils viennent d’un autre système solaire, où même d’une autre planète de ce système-ci, pourquoi auraient-ils un schéma anatomique aussi semblable au nôtre alors que l’on connait la très grande diversité possible en la matière – sujet présenté dans mon billet “De la contingence et de l’évolution“ ? C’est là ou, à mon avis, butte la logique “E.T.” Ils sont trop semblables pour être de réels extra-terrestres totalement déconnectés de nous, mais si les pygmées avaient des soucoupes volantes ça se saurait. Ce qui nous amène à un court détour par l’Afrique et la peuplade des Dogons, très connue pour sa connaissance tout à fait extraordinaire - vu sa technologie – de certains faits astronomiques tels décrits dans cet article de Wikipédia.

    Je ne me hasarderai pas plus loin sur ce sujet dans ce billet déjà bien assez long, sauf à proposer que si les Dogons ne devraient pas savoir ce qu’ils savent effectivement depuis bien avant que notre civilisation ne le leur dise, c’est que quelqu’un d’autre a dû le leur dire.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    La légende de Sirius[modifier]
    Si le « Dieu d'eau » est une interprétation inconsciente de la cosmogonie dogon, c'est à Robert KG Temple, auteur lié aux mouvements ésotériques que nous devons la description courante de la cosmogonie dogon dans son ouvrage The Sirius Mystery (1976)6 :
    Les Dogons considèrent que l’origine du monde vient d’une étoile nommée Digitaria, voisine de Sirius (appelée Sigui tolo). Ce serait la plus petite et la plus lourde des étoiles et contiendrait le germe de toute chose. Cette étoile serait Sirius B, une naine blanche, effectivement une étoile très dense et très lourde mais celle-ci ne fut découverte qu'en 1844 par Friedrich Wilhelm Bessel et Alvan Clark qui calculèrent que sa révolution autour de Sirius était d’environ 50 ans. 60 ans est la durée entre deux cérémonies du Sigui, la principale cérémonie des Dogons.
    De plus, selon la cosmogonie dogon, Sirius aurait un deuxième satellite7, ou plutôt une étoile compagnon, mais il fallut attendre 1995 pour que Jean-Louis Duvent et Daniel Benest, astronomes à l’observatoire de Nice, guidés par des irrégularités apparentes du mouvement de Sirius, soupçonnent l'existence d'une naine rouge hypothétique. À ce jour, l'existence d'une éventuelle Sirius C n'a pas été confirmée8.
    Dans ce même ouvrage, Robert KG Temple n'hésite pas à affirmer que les Dogons tiennent leur savoir ancestral des suites de la visite chez eux d'extraterrestres amphibiens venus de Sirius.
    Une équipe conduite par un ethnologue belge, Walter Van Beek, passa une dizaine d'années chez les Dogons à partir de 1991. Elle conclut n'avoir trouvé aucune trace d'une tradition autour de Sirius dans la cosmogonie dogon telle que l'avait décrite Marcel Griaule et Robert KG Temple 9.
    Il n'en reste pas moins vrai que la cosmogonie dogon intègre des faits astronomiques non observables à l'œil nu :
    les quatre gros satellites de Jupiter
    les anneaux de Saturne
    Neith, le satellite de Vénus. Or ce dernier qui n'existe pas a pourtant été validé pendant deux siècles par la communauté astronomique (sa pseudo-découverte remonte à 1645). Cette erreur astronomique pourrait laisser penser que les Dogons auraient été visités entre le xviie siècle et le xixe siècle par un érudit qui leur aurait alors transmis une partie du savoir astronomique européen de l'époque et aurait eu une influence non négligeable dans la réécriture de leur cosmogonie 7.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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