LePost
Johnny Layre, un Palois de 23 ans, déteste son prénom qu'il trouve "ridicule". Il le doit à sa mère, une inconditionnelle d'Hallyday. "Dès qu'elle a eu un fils, elle a voulu l'appeler comme lui" raconte à Sud-Ouest le garçon qui se bat depuis plus d'un an en justice pour se faire rebaptiser Karim, son second prénom qu'il tient de son père.
Marre des moqueries
"Je n'ai rien contre l'artiste, même si je n'ai jamais aimé ses chansons. Surtout, j'en ai marre des moqueries. Des 'Ah que coucou !' quand j'arrive quelque part, des 'Johnny, comme Johnny Hallyday ?' accompagnés de sourires en coin lorsque je dois décliner mon identité, à la banque ou ailleurs. J'en peux plus !"
Cette "souffrance", ce menuisier l'endure depuis tout petit. Le déclic arrive à l'âge de 15 ans : l'idée ne le quittera plus de laver "l'injure". Car il ne désire pas seulement être appelé Karim, comme la loi l'y autorise en permettant l'emploi de prénoms usuels. Non, il veut supprimer Johnny… de son état civil. Il ronge donc son frein jusqu'à sa majorité, et s'ouvre de ses difficultés aux éducateurs du foyer dans lequel il vit. L'équipe l'aide à engager une procédure devant le tribunal de grande instance de Pau. Le juge des affaires familiales, dont dépendent ces dossiers, est saisi. D'un naturel timide, Johnny-Karim
Layre ne trouve pas les mots pour exprimer son mal-être face au magistrat.
Résultat : il est débouté en première instance. Le demandeur "ne fournit aucune pièce au soutien de sa demande et ne justifie pas d'un intérêt légitime", indique le jugement du 20 mai dernier. "Je n'ai pas compris", réagit le Palois, très déçu. "Je suis majeur, j'ai quand même le droit de me faire appeler comme je veux !" confie-t-il aussi à Sud-Ouest.
j'ai envi de dire le pauvreeeeeeeeeeeeee

Johnny Layre, un Palois de 23 ans, déteste son prénom qu'il trouve "ridicule". Il le doit à sa mère, une inconditionnelle d'Hallyday. "Dès qu'elle a eu un fils, elle a voulu l'appeler comme lui" raconte à Sud-Ouest le garçon qui se bat depuis plus d'un an en justice pour se faire rebaptiser Karim, son second prénom qu'il tient de son père.
Marre des moqueries
"Je n'ai rien contre l'artiste, même si je n'ai jamais aimé ses chansons. Surtout, j'en ai marre des moqueries. Des 'Ah que coucou !' quand j'arrive quelque part, des 'Johnny, comme Johnny Hallyday ?' accompagnés de sourires en coin lorsque je dois décliner mon identité, à la banque ou ailleurs. J'en peux plus !"
Cette "souffrance", ce menuisier l'endure depuis tout petit. Le déclic arrive à l'âge de 15 ans : l'idée ne le quittera plus de laver "l'injure". Car il ne désire pas seulement être appelé Karim, comme la loi l'y autorise en permettant l'emploi de prénoms usuels. Non, il veut supprimer Johnny… de son état civil. Il ronge donc son frein jusqu'à sa majorité, et s'ouvre de ses difficultés aux éducateurs du foyer dans lequel il vit. L'équipe l'aide à engager une procédure devant le tribunal de grande instance de Pau. Le juge des affaires familiales, dont dépendent ces dossiers, est saisi. D'un naturel timide, Johnny-Karim

Résultat : il est débouté en première instance. Le demandeur "ne fournit aucune pièce au soutien de sa demande et ne justifie pas d'un intérêt légitime", indique le jugement du 20 mai dernier. "Je n'ai pas compris", réagit le Palois, très déçu. "Je suis majeur, j'ai quand même le droit de me faire appeler comme je veux !" confie-t-il aussi à Sud-Ouest.
j'ai envi de dire le pauvreeeeeeeeeeeeee



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