Mus par un sentiment du devoir, quelques dizaines de travailleurs de la centrale de Fulushima tentent de contenir la catastrophe nucléaire en cours. Au péril de leur vie.
Ils sont quelques dizaines à être restés sur le site de la centrale de Fukushima pour tenter de contenir la catastrophe en cours. Alors que la radioactivité atteint des niveaux critiques pour leur santé, ces nouveaux héros du peuple japonais s'activent à refroidir les réacteurs accidentés et le combustible irradié. Au péril de leur vie.
"Je ne peux que prier pour la sécurité de tous... N'oubliez pas qu'ils travaillent pour protéger chacun d'entre nous en échange de leurs propres vies", rappelle Michiko Otsuki, une employée de la centrale de Fukushima 2, située à 12 km des réacteurs endommagés sur le site de socialisation japonais Mixi, exprimant un sentiment général dans l'archipel. Le Premier ministre Naoto Kan a également salué le courage de ces travailleurs qui "s'efforcent d'arroser, de faire tous les efforts possibles sans même penser au danger".
"Je me suis empêchée de pleurer lorsque j'ai appris que mon père allait être envoyé demain"
Lorsque l'exploitant Tokyo Electric Power (Tepco) a cherché vingt volontaires de plus pour participer aux opérations, il a reçu plusieurs candidatures d'employés qui avaient été évacués au début de la crise. Parmi eux, cet employé de 59 ans, proche de la retraite dont sa fille parle ainsi sur le site Prayforjapan.jp: "Je me suis empêchée de pleurer lorsque j'ai appris que mon père allait être envoyé demain (...) A la maison, mon père semble un peu dépassé mais je n'ai jamais été aussi fière de lui."
Mardi, un niveau de radioactivité de 400 millisieverts (mSv) par heure a été relevé près du réacteur 3. En France, la dose annuelle autorisée pour les travailleurs du nucléaire est de 20 mSv. Mais le rayonnement fluctue et aurait atteint des doses bien supérieures empêchant tout activité prolongée dans la zone. "Ils sont déjà des héros...", estimait jeudi un expert américain en radiologie.
Des critiques ont cependant fusé du ministère japonaise de la Défense, dont des soldats participant aux opérations ont été blessés et peut-être exposés à des rayonnements, au moment où une explosion a soufflé une partie du bâtiment extérieur du réacteur 3. L'opérateur Tepco et l'agence de sûreté "nous ont dit que ce n'était pas dangereux, nous les avons cru, et nous avons travaillé ici", a déclaré un haut responsable du journal au quotidien.
Par DjS (d'après agences) le 17 mars 2011 à 10:27
Ils sont quelques dizaines à être restés sur le site de la centrale de Fukushima pour tenter de contenir la catastrophe en cours. Alors que la radioactivité atteint des niveaux critiques pour leur santé, ces nouveaux héros du peuple japonais s'activent à refroidir les réacteurs accidentés et le combustible irradié. Au péril de leur vie.
"Je ne peux que prier pour la sécurité de tous... N'oubliez pas qu'ils travaillent pour protéger chacun d'entre nous en échange de leurs propres vies", rappelle Michiko Otsuki, une employée de la centrale de Fukushima 2, située à 12 km des réacteurs endommagés sur le site de socialisation japonais Mixi, exprimant un sentiment général dans l'archipel. Le Premier ministre Naoto Kan a également salué le courage de ces travailleurs qui "s'efforcent d'arroser, de faire tous les efforts possibles sans même penser au danger".
"Je me suis empêchée de pleurer lorsque j'ai appris que mon père allait être envoyé demain"
Lorsque l'exploitant Tokyo Electric Power (Tepco) a cherché vingt volontaires de plus pour participer aux opérations, il a reçu plusieurs candidatures d'employés qui avaient été évacués au début de la crise. Parmi eux, cet employé de 59 ans, proche de la retraite dont sa fille parle ainsi sur le site Prayforjapan.jp: "Je me suis empêchée de pleurer lorsque j'ai appris que mon père allait être envoyé demain (...) A la maison, mon père semble un peu dépassé mais je n'ai jamais été aussi fière de lui."
Mardi, un niveau de radioactivité de 400 millisieverts (mSv) par heure a été relevé près du réacteur 3. En France, la dose annuelle autorisée pour les travailleurs du nucléaire est de 20 mSv. Mais le rayonnement fluctue et aurait atteint des doses bien supérieures empêchant tout activité prolongée dans la zone. "Ils sont déjà des héros...", estimait jeudi un expert américain en radiologie.
Des critiques ont cependant fusé du ministère japonaise de la Défense, dont des soldats participant aux opérations ont été blessés et peut-être exposés à des rayonnements, au moment où une explosion a soufflé une partie du bâtiment extérieur du réacteur 3. L'opérateur Tepco et l'agence de sûreté "nous ont dit que ce n'était pas dangereux, nous les avons cru, et nous avons travaillé ici", a déclaré un haut responsable du journal au quotidien.
Par DjS (d'après agences) le 17 mars 2011 à 10:27
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