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mon cadeau pour le mawlid: lamartine

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  • mon cadeau pour le mawlid: lamartine

    lamartine avit dit a propos du prophete de l'islam
    "« Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens et l’immensité du résultat sont les trois mesures du génie humain, qui oserait comparer un homme de l’histoire moderne à Mahomet ? », "
    je viens de trouver le livre proposée sur le web (puisqu'il est tombé dans le domaine public et libre de droit)
    http://thelifeofmuhammad.free.fr/
    je ne l'ai pas encore lu
    « Puis-je rendre ma vie
    Semblable à une flûte de roseau
    Simple et droite
    Et toute remplie de musique »

  • #2
    Goethe

    : « J’ai toujours eu une grande estime pour la religion prêchée par Mohamed parce qu’elle déborde d’une vitalité merveilleuse. Elle est la seule religion qui me paraît contenir le pouvoir d’assimiler la phase changeante de l’existence - pouvoir qui peut la rendre alléchante à toute période. J’ai étudié cet homme merveilleux, et, à mon avis, loin d’être un antéchrist, il doit être appelé le sauveur de l’humanité. (...) J’ai prophétisé sur la foi de Mohamed, qu’elle sera acceptable à l’Europe de demain comme elle commence à être acceptable à l’Europe d’aujourd’hui ».
    « Puis-je rendre ma vie
    Semblable à une flûte de roseau
    Simple et droite
    Et toute remplie de musique »

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    • #3
      merci pour ce lien. c'est un trésor.

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      • #4
        salam

        merci tamerlan pour ce topique

        j'ai qu 'à ajouter alors mon grain de sel



        Thomas Carlyle: il était de ceux qui ne peuvent être autrement que sincères et convaincus

        « Le mensonge façonné avec de bonnes intentions destinées à cet homme (Mohammed sws) ne déshonore que nous... Une grande âme silencieuse; il était de ceux qui ne peuvent être autrement que sincères et convaincus, et que la nature elle-même a crée sincères. Alors que d'autres se complaisent dans des formules et des ouï-dire, contents de leur sort, cet homme ne pouvait se soustraire aux formules. Il était seul avec sa propre conscience et la réalité des choses... Une telle sincérité, ainsi qu'on veut bien la nommer, possède en réalité quelque chose de divin. Le discours d'un tel homme est semblable à la voix qui émane du coeur-même de la nature. Les hommes écoutent et doivent écouter ce discours mieux que tout autre... Le reste n'est que futilité en comparaison. »

        Thomas Carlyle dans ‘‘heros and Hero-Worship'', p.71

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        • #5
          Un témoignage "sincère" qui s'ajoute a tant d'autres....Car l'histoire ne sait et ne peut mentir (tout est rédigé, conservé et surtout transmit .....A travers les générations)! Donc le meilleur est d'être honnête et de satisfaire sa conscience. Cela ces gens la l'avaient bien compris.



          Merci pour le lien et le sujet.

          Commentaire


          • #6
            Merci Tamtam,
            J'aime bien Goethe, ce grand penseur m'inspire beaucoup...la souffrance du jeune werther, FaustI et II, les complices, sa théorie des couleurs et son grand estime pour Mohammed (sws)...thanks
            Page blanche

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            • #7
              j'ai eu la chaire de poule en lisant ce poeme.



              L’AN NEUF DE L’HEGIRE


              Comme s’il pressentait que son heure était proche,

              Grave, il ne faisait plus à personne une reproche ;

              Il marchait en rendant aux passants leur salut ;

              On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eût

              A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ;

              Il s'arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,

              Se souvenant du temps qu’il était chamelier.

              Il semblait avoir vu l’Eden, l’âge de d’amour,

              Les temps antérieurs, l’ère immémoriale.

              Il avait le front haut, la joue impériale,

              Le sourcil chauve, l’œil profond et diligent,

              Le cou pareil au col d’une amphore d’argent,

              L’air d’un Noé qui sait le secret du déluge.

              Si des hommes venaient le consulter, ce juge

              Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier,

              Ecoutait en silence et parlait le dernier.

              Sa bouche était toujours en train d’une prière ;

              Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;

              Il s’occupait de lui-même à traire ses brebis ;

              Il s’asseyait à terre et cousait ses habits.

              Il jeûnait plus longtemps qu’autrui les jours de jeûne,

              Quoiqu’il perdît sa force et qu’il ne fût plus jeune.

              A soixante-trois ans une fièvre le prit.

              Il relut le Coran de sa main même écrit,

              Puis il remit au fils de Séid la bannière,

              En lui disant : " Je touche à mon aube dernière.

              Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. "

              Et son œil, voilé d’ombre, avait ce morne ennui

              D’un vieux aigle forcé d’abandonner son aire.

              Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,

              Appuyé sur Ali le peuple le suivant ;

              Et l’étendard sacré se déployait au vent.

              Là, pâle, il s’écria, se tournant vers la foule ;

              " Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écroule ;

              La poussière et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand.

              Peuple je suis l’aveugle et suis l’ignorant.

              Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. "

              Un cheikh lui dit : " o chef des vrais croyants ! le monde,

              Sitôt qu’il t’entendit, en ta parole crut ;

              Le jour où tu naquit une étoile apparut,

              Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. "

              Lui, reprit : " Sur ma mort les Anges délibèrent ;

              L’heure arrive. Ecoutez. Si j’ai de l’un de vous

              Mal parlé, qu’il se lève, ô peuple, et devant tous

              Qu’il m’insulte et m’outrage avant que je m’échappe ;

              Si j’ai frappé quelqu’un, que celui-là me frappe. "

              Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.

              Une vieille, tondant la laine d’un mouton,

              Assise sur un seuil, lui cria : " Dieu t’assiste ! "

              Il semblait regarder quelque vision triste,

              Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : " voilà,

              Vous tous, je suis un mot dans la bouche d’Allah ;

              Je suis cendre comme homme et feu comme prophète.

              J’ai complété d’Issa la lumière imparfaite.

              Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur.

              Le soleil a toujours l’aube pour précurseur.

              Jésus m’a précédé, mais il n’est pas la Cause.

              Il est né d’une Vierge aspirant une rose.

              Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,

              Je ne suis qu’un limon par les vices noirci ;

              J’ai de tous les péchés subi l’approche étrange ;

              Ma chair a plus d’affront qu’un chemin n’a de fange,

              Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;

              O vous tous, je serais bien vite dévoré

              Si dans l’obscurité du cercueil solitaire

              Chaque faute engendre un ver de terre.

              Fils, le damné renaît au fond du froid caveau

              Pour être par les vers dévoré de nouveau ;

              Toujours sa chair revit, jusqu’à ce que la peine,

              Finie ouvre à son vol l’immensité sereine.

              Fils, je suis le champ vil des sublimes combats,

              Tantôt l’homme d’en haut, tantôt l’homme d’en bas,

              Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne

              Comme dans le désert le sable et la citerne ;

              Ce qui n’empêche pas que je n’aie, ô croyants !

              Tenu tête dans l’ombre au x Anges effrayants

              Qui voudraient replonger l’homme dans les ténèbres ;

              J’ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ;

              Souvent, comme Jacob, j’ai la nuit, pas à pas,

              Lutté contre quelqu’un que je ne voyais pas ;

              Mais les hommes surtout on fait saigner ma vie ;

              Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie,

              Et, comme je sentais en moi la vérité,

              Je les ai combattus, mais sans être irrité,

              Et, pendant le combat je criais : " laissez faire !

              Je suis le seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère.

              Qu’ils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis !

              Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis

              Auraient, pour m’attaquer dans cette voie étroite,

              Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite,

              Ils ne me feraient point reculer ! " C’est ainsi

              Qu’après avoir lutté quarante ans, me voici

              Arrivé sur le bord de la tombe profonde,

              Et j’ai devant moi Allah, derrière moi le monde.

              Quant à vous qui m’avez dans l’épreuve suivi,

              Comme les grecs Hermès et les hébreux Lévi,

              Vous avez bien souffert, mais vous verrez l’aurore.

              Après la froide nuit, vous verrez l’aube éclore ;

              Peuple, n’en doutez pas ; celui qui prodigua

              Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega,

              Les perles à la mer et les astres à l’ombre,

              Peut bien donner un peu de joie à l’homme sombre. "

              Il ajouta ; " Croyez, veillez ; courbez le front.

              Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront

              Sur le mur qui sépare Eden d’avec l’abîme,

              Etant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ;

              Presque personne n’est assez pur de péchés

              Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez,

              En priant, que vos corps touchent partout la terre ;

              L’enfer ne brûlera dans son fatal mystère

              Que ce qui n’aura point touché la cendre, et Dieu

              A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ;

              Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ;

              Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes,

              Les chevaux sellés d’or, et, pour fuir aux sept dieux,

              Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ;

              Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse,

              Habite un pavillon fait d’une perle creuse ;

              Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur !

              Ils auront des souliers de feu dont la chaleur

              Fera bouillir leur tête ainsi qu’une chaudière.

              La face des élus sera charmante et fière. "

              Il s’arrêta donnant audience à l’espoir.

              Puis poursuivant sa marche à pas lents, il reprit :

              " O vivants ! Je répète à tous que voici l’heure

              Où je vais me cacher dans une autre demeure ;

              Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu,

              Que je sois dénoncé par ceux qui m’ont connu,

              Et que, si j’ai des torts, on me crache aux visages. "

              La foule s’écartait muette à son passage.

              Il se lava la barbe au puits d’Aboufléia.

              Un homme réclama trois drachmes, qu’il paya,

              Disant : " Mieux vaut payer ici que dans la tombe. "

              L’œil du peuple était doux comme un œil de colombe

              En le regardant cet homme auguste, son appui ;

              Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui,

              Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière,

              Et passèrent la nuit couchés sur une pierre

              Le lendemain matin, voyant l’aube arriver ;

              " Aboubékre, dit-il, je ne puis me lever,

              Tu vas prendre le livre et faire la prière. "

              Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ;

              Il écoutait pendant qu’Aboubékre lisait,

              Et souvent à voix basse achevait le verset ;

              Et l’on pleurait pendant qu’il priait de la sorte.

              Et l’Ange de la mort vers le soir à la porte

              Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer.

              " Qu’il entre. " On vit alors son regard s’éclairer

              De la même clarté qu’au jour de sa naissance ;

              Et l’Ange lui dit : " Dieu désire ta présence.

              - Bien ", dit-il. Un frisson sur les tempes courut,

              Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut.


              Victor Hugo, le 15 janvier 1858.

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              • #8
                @orandxb
                je ne connaissais pas du tout ce poeme d'hugo!!!
                on voit que hugo respecte l'homme ses actions meme s'il ne lui reconnaissait pas la prophetie!!
                merci beaucoup pour ce poeme

                « Je voulais mieux connaître la vie de celui qui, aujourd’hui détient indiscutablement les cœurs de millions d’êtres humains ; je suis, désormais, plus que jamais convaincu que ce n’était pas l’épée qui créait une place pour l’islam dans le cœur de ceux qui cherchaient une direction à leur vie. C’était cette grande humilité, cet altruisme du Prophète, l’égard scrupuleux envers ses engagements, sa dévotion intense à ses amis et adeptes, son intrépidité, son courage, sa confiance absolue en Dieu et en sa propre mission. Ces faits, et non l’épée, lui amenèrent tant de succès et lui permirent de surmonter les problèmes ».

                Ce témoignage émane du célèbre dramaturge et critique irlandais, George Bernard Shaw(1856-1950)
                « Puis-je rendre ma vie
                Semblable à une flûte de roseau
                Simple et droite
                Et toute remplie de musique »

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                • #9
                  @tamerlan,

                  tres ravi que t'as aime(comment peut-on ne pas l'aimer??)

                  le texte suivant n'est pas de moi,c'est du copier coller.

                  Ce poeme lyrique est caracterise` par les nobles
                  sentiments et le style plein de dignite` du roi des poetes
                  francais Victor Hugo.
                  Ce poeme a ete tenu secret par les enseignants francais
                  . Meme dans les recueils
                  des poemes de Victor Hugo dont je possede quelques-uns,
                  on ne trouve aucune trace de cette ode qui coupe le souffle
                  au lecteur. C'est la premiere fois de ma vie que je lis
                  ce chant immortel dedie` a la lumiere de l'humanite
                  par l'un des monuments de la poesie et de la litterature
                  francaises.

                  Qu'on communique partout cette oeuvre du plus grand poete
                  francais sur le plus grand des hommes ,car le monde et meme
                  certains francais des plus instruits ignorent son existence : ce poeme est
                  toujours tenu cache` par les racistes ennemis de l'humanite' qui preferent
                  publier des ordures et des blasphemes contre leurs symboles et modeles a
                  suivre

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                  • #10
                    J'ai étudié cet homme merveilleux, et, à mon avis, loin d'être un antéchrist, il doit être appelé le sauveur de l'humanité (Georges Bernard Shaw).
                    « Puis-je rendre ma vie
                    Semblable à une flûte de roseau
                    Simple et droite
                    Et toute remplie de musique »

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                    • #11
                      « Il était César et le Pape réunis en un seul être ; mais il était le
                      Pape sans avoir les prétentions du Pape, et César sans avoir les
                      légions de César : sans armée, sans garde du corps, sans palais, et
                      sans revenu fixe ; s’il y a un homme qui a le droit de dire qu’il règne
                      par la volonté divine, ce serait Muhammad, puisqu’il a tout le pouvoir
                      sans en avoir les instruments ni les supports ».

                      Bosworth Smith Mohammad and Mohammadanism. Londres,
                      1874 ; p. 92.
                      « Puis-je rendre ma vie
                      Semblable à une flûte de roseau
                      Simple et droite
                      Et toute remplie de musique »

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                      • #12
                        « Il est impossible, pour quelqu’un qui étudie la vie et le caractère
                        du grand Prophète d’Arabie, pour quelqu’un qui sait comment il
                        enseignait et comment il vivait, d’avoir d’autre sentiment que le
                        respect pour ce prophète prodigieux, un des grands messagers de l’Etre
                        Suprême. Et même si mes discours contiennent bien des choses qui sont
                        familières à beaucoup d’entre vous, chaque fois que moi-même je les
                        relis, je sens monter en moi une nouvelle vague d’admiration, un
                        nouveau sende révérence, pour ce prodigieux grand maître arabe. »

                        Annie Besant The Life and Teachings of Muhammad.
                        Madras, 1932, p. 4.
                        « Puis-je rendre ma vie
                        Semblable à une flûte de roseau
                        Simple et droite
                        Et toute remplie de musique »

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                        • #13
                          « La façon dont il accepta les persécutions dues à ses croyances, la
                          haute moralité des hommes qui vécurent à ses côtés et qui le prirent
                          pour guide, la grandeur de son oeuvre ultime, tout cela ne fait que
                          démontrer son intégrité fondamentale. La supposition selon laquelle
                          Muhammad serait un imposteur soulève plus de problèmes qu’elle n’en
                          résout. Cependant, aucune des grandes figures de l’histoire n’est si
                          peu appréciée en Occident que le Prophète Muhammad. »

                          W. Montgomery Mohammad at Mecca. Oxford, 1953 ; p. 52.
                          « Puis-je rendre ma vie
                          Semblable à une flûte de roseau
                          Simple et droite
                          Et toute remplie de musique »

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