LeMonde.fr avec AFP
Le géant britannique de la téléphonie mobile Vodafone a déploré, jeudi 3 février, avoir été obligé de diffuser à ses abonnés en Egypte des messages officiels, sans qu'ils soient clairement attribués au gouvernement, et affirme s'en être plaint aux autorités.
Dans un communiqué publié à Londres, Vodafone a expliqué que les autorités égyptiennes avaient fait usage, depuis le début des manifestations anti-gouvernementales, d'une loi contraignant les opérateurs de téléphonie mobile du pays (Vodafone, Mobinil et Etisalat) à relayer des messages officiels à la population, sous forme de SMS.
Le groupe, qui n'a pas détaillé les messages concernés, a assuré qu'il n'avait aucun contrôle sur leur contenu, et qu'il s'était plaint auprès des autorités qu'ils ne soient pas attribués clairement au gouvernement. Il a qualifié cette situation d''inacceptable'.
COUPURES DE RÉSEAUX À LA DEMANDE DES AUTORITÉS
Un SMS envoyé mercredi et consulté par l'agence Reuters communiquait le lieu et l'heure d'une manifestation de soutien à Moubarak. D'après des journalistes de l'Agence France-Presse en Egypte, un autre SMS diffusé par les opérateurs à la demande des autorités disait : 'Les forces armées veillent à votre sécurité et n'auront pas recours à la violence contre ce grand peuple'. Un autre exhortait 'chaque mère, père, soeur et frère, et tout citoyen honorable' à 'protéger le pays'.
Les opérateurs mobiles en Egypte, dont Vodafone Egypt, ont également été contraints à plusieurs reprises de suspendre leurs services dans certaines zones à la demande des autorités. Celles-ci ont aussi coupé durant cinq jours l'accès à Internet dans tout le pays, dans l'espoir d'entraver le mouvement de contestation sans précédent contre le président Hosni Moubarak.
Le géant britannique de la téléphonie mobile Vodafone a déploré, jeudi 3 février, avoir été obligé de diffuser à ses abonnés en Egypte des messages officiels, sans qu'ils soient clairement attribués au gouvernement, et affirme s'en être plaint aux autorités.
Dans un communiqué publié à Londres, Vodafone a expliqué que les autorités égyptiennes avaient fait usage, depuis le début des manifestations anti-gouvernementales, d'une loi contraignant les opérateurs de téléphonie mobile du pays (Vodafone, Mobinil et Etisalat) à relayer des messages officiels à la population, sous forme de SMS.
Le groupe, qui n'a pas détaillé les messages concernés, a assuré qu'il n'avait aucun contrôle sur leur contenu, et qu'il s'était plaint auprès des autorités qu'ils ne soient pas attribués clairement au gouvernement. Il a qualifié cette situation d''inacceptable'.
COUPURES DE RÉSEAUX À LA DEMANDE DES AUTORITÉS
Un SMS envoyé mercredi et consulté par l'agence Reuters communiquait le lieu et l'heure d'une manifestation de soutien à Moubarak. D'après des journalistes de l'Agence France-Presse en Egypte, un autre SMS diffusé par les opérateurs à la demande des autorités disait : 'Les forces armées veillent à votre sécurité et n'auront pas recours à la violence contre ce grand peuple'. Un autre exhortait 'chaque mère, père, soeur et frère, et tout citoyen honorable' à 'protéger le pays'.
Les opérateurs mobiles en Egypte, dont Vodafone Egypt, ont également été contraints à plusieurs reprises de suspendre leurs services dans certaines zones à la demande des autorités. Celles-ci ont aussi coupé durant cinq jours l'accès à Internet dans tout le pays, dans l'espoir d'entraver le mouvement de contestation sans précédent contre le président Hosni Moubarak.