![](http://www.aafaq.org/pic/kardawiandhiswife.jpg)
Pour être mufti, le très célèbre cheikh Youssef Qaradawi n’est pas moins homme. Et mieux (ou pire) un séducteur qui cache mal ses pulsions sous sa gandoura. La preuve par le mariage que le vénérable cheikh a contractée avec une étudiante algérienne qu’il a ensuite répudiée. L’histoire est racontée aujourd’hui par le quotidien Le Monde.
En 1989, le mufti effectuait une visite en Algérie. Le sexagénaire qu’il était croisait une jeune étudiante de quarante ans sa cadette. Il la poursuivra de de ses lettres fougueuses et enflammées jusqu’à la faire tomber dans ses rets et l’épouser en cachette sous le seul sceau de la fatiha fin 1996. Les épousailles furent célébrées au Liban alors que la jeune épouse poursuivait ses études de Sciences politiques en Jordanie. Mais la noce ne dura que quelques mois puisque l’élue sera congédiée par une lettre l’informant de son divorce.
Nouveau rebondissement : l’année d’après le cheikh repart à la reconquête de son ex-dulcinée et parvient à réécrire le même scénario avec mariage et clandestinité. Etudiante à Abou Dhabi, l’épouse ne reçoit la visite de son mari que lorsqu’il y vient enregistrer ses émissions de télévision. Il la poursuivra de la même assiduité lorsqu’elle se fait embaucher par la chaîne Al-Jazira.
La première épouse du cheikh découvre la double vie de son mari. Mais, diminuée par la maladie, elle ne dit mot. Ses enfants entreprennent alors de la venger. L’année dernière, le cheikh décidait de rompre une nouvelle fois en envoyant une lettre à partir du Caire. Sauf que cette fois, Asma refuse de s’en laisser conter. C’est devant un tribunal qu’elle veut solder les comptes du cheikh pour révéler son « vrai visage » aux téléspectateurs abreuvés de ses dourous. On ne dira jamais assez que la barbe et le gandoura ne font pas l’imam.
Buzzinfos 15/12/2010
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