Première rencontre internationale antiféministe à Zurich

[mohoo]

La première rencontre internationale antiféministe doit se tenir ce samedi dans le canton de Zurich (Suisse). Organisée entre autres par l'ancien UDC lucernois René Kuhn, cette réunion veut dénoncer les dérives du féminisme. Ces prises de position déplaisent fortement à certains groupes d'extrême gauche. Ils l'ont fait savoir en sprayant des slogans sur les murs des bâtiments qui doivent accueillir le congrès. Le président de la commune d'Uitikon s'inquiète de la tournure que prennent les évènements et veut empêcher la tenue de la manifestation.

Source : RSR

[Megane]

Ils sont anti quoi au juste?

Car il n'y a pas un seul féminisme mais des féminismes.

[mohoo]

Ils sont anti quoi au juste?

http://www.tsr.ch/video/info/journal...-19h30/?page=2

[Megane]

Pff pourquoi anti-féministes?

Je ne comprend pas.

Ils défendent les droits des hommes(divorcés d'après ce que j'ai compris), c'est légitime, mais ce n'est pas une raison pour opposer les droits des hommes et les droits des femmes.

Le féminisme moderne ne concerne pas que les femmes, il y a des hommes féministes. Comme il y a aussi certainement des femmes qui pourraient les soutenir dans la quête de leurs droits.

[traks]

en régle générale , les féministes sont des moches, donc dans le fond ces gens sont juste contre les moches ....

[absente]

Bonsoir

Megane

Exactement...

[Ambrine]

Je ne parviens pas à voir la vidéo ... dommage !

[absent]

L'ideologie feministe a aussi ses derives, genre Elisabeth de Beauvoir pour qui la maternite est une alienation ou Elisabeth Badinter qui s'oppose a l'allaitement.

[Ambrine]

L'ideologie feministe a aussi ses derives, genre Elisabeth de Beauvoir pour qui la maternite est une alienation ou Elisabeth Badinter qui s'oppose a l'allaitement.

[absente]

Bonjour

Chaque chose a ses dérives ! Et franchement, tant que cette minorité ne vient pas arracher les bébés du sein de leurs mères, elle pensent comme elle veulent. L'allaitement est un choix personnel qui ne regarde que la mère.

[Megane]

Les hommes qui pensent pouvoir vivre tout seuls sur leur petite planète sans les femmes, je dis que c'est surréaliste, ca me fait plutot sourire.

Une personne qui souffre perds parfois le sens de la réalité et de la raison, ils doivent être bien malheureux, mais ils se trompent certainement de voie en s'en prenant aux femmes.

Traks si les féministes sont moches, que dire de certains machos ne méritent même pas d'appartenir à l'espèce humaine tellement ils sont brutaux, bêtes et meskins.

[Ambrine]

L'ideologie feministe a aussi ses derives, genre Elisabeth de Beauvoir pour qui la maternite est une alienation ou Elisabeth Badinter qui s'oppose a l'allaitement.

Bonjour Aanis,

Je voulais revenir sur tes propos, en étant un peu plus posée.

- Je crois que tu as fait une "faute de frappe", c'est SIMONE de Beauvoir.
Je pense également que la maternité est une aliénation ... et j'adore les enfants (je le précise pour éviter toute dérive).
Elle dit, en substance, que ce que les hommes conçoivent de la maternité n'est pas quelque chose d'inné, elle rejette ce qu'on appelle communément "l'instinct maternel", qui est au coeur de la différenciation des sexes.
Je la rejoins dans le sens où la "maternité" (terme que j'utilise à défaut d'un autre, qui serait plus neutre) devrait être l'affaire de la mère mais du père également.
[Et je crois que les pères qui défendent leurs droits s'inscrivent dans ce courant de pensée ... je ne sais pas ce qu'il en est dans la vidéo que je ne peux toujours pas voir.]
Elle fustigeait l'éducation monoparentale ... dénonçait même les femmes qui tentaient d'écarter le père et celles qui "faisaient un bébé toutes seules" ... et on était dans les années 30. Imagine un peu !

- Quant à Elisabeth Badinter, elle est beaucoup plus proche de nous, dans le temps. C'est une contemporaine qui a vu le féminisme évoluer vers ce qu'elle appelle des dérives ... elle a écrit un bouquin intitulé "Fausse route" (elle s'est, d'ailleurs, fait incendier par de nombreuses féministes) où elle dit que les féministes ont fait fausse route et sont allées trop loin, que nous (les femmes) avons régressé.
Je te mets ici un extrait:

"Il est vrai que le stéréotypes de jadis, pudiquement appelés "nos repères", nous enfermaient mais nous rassuraient. Aujourd'hui, leur éclatement en trouble plus d'un. Bien des hommes y voient la raison de la chute de leur empire et le font payer aux femmes. Nombre d'entre elles sont tentées de répliquer par l'instauration d'un nouvel ordre moral qui suppose le rétablissement des frontières. C'est le piège où ne pas tomber sous peine d'y perdre notre liberté, de freiner la marche contre l'égalité et de renouer avec le séparatisme.
Cette tentation est celle du discours dominant qui se fait entendre depuis dix ou quinze ans. Contrairement à ses espérances, il est peu probable qu'il fasse progresser la condition des femmes. Il est même à craindre que leurs relations avec les hommes se détériorent. C'est ce qu'on appelle faire fausse route."

Je t'ai mis sa conclusion, ayant la flemme de rechercher les passages les plus éclairants dans son livre.
Ceci te donne une idée DES féminismeS (comme l'a souligné Megane).

[Galaad]

Le féminisme radical est un fléau qui a déjà fait beaucoup de dégâts en Occident. Il faut le combattre avant qu'il détruise nos sociétés.

[MisterOver]

@Galaad : Je ne pense pas que ça existe un féminisme radical très important, même en Europe.

Je pense qu'il est naturel d'avoir des extrémistes, c'est partout pareil.

Je pense que ce sont les médias qui adorent les extrémistes, ça fait marcher leur business.

Parce que quand tu regarde bien, le féminisme radical est représenté souvent par des femmes homosexuels, qui détestent les hommes, et souvent elles ont des cheveux courts

Tu as le même phénomène chez les homosexuels.

[absent]

@ Ambrine: Je ne connais absoluement pas les organisateurs de la rencontre, et ca ne m'etonnerait pas que parmi eux, il y ait un tas de cons. Pour Elisabeth Badinter, pour moi, elle fait partie des extremistes du feminisme.