Des fois, je suis là en train de travailler, j'ai du mal à me réveiller un matin de week end, alors là je m'envole vers mon enfance.
J'ai des images qui me reviennent. Celle qui me revient souvent, il est 10:45, on a le cours de calcul, on nous enseigne la soustraction :
6 - 4 = 2
10 - 1 = 9
Une question à l'instit : "Mou3alim Mou3alim, .... et 4-6 ça fait combien ?", et là l'instit regarde avec stupeur, il prend son air sérieux, il prend la craie, il écrit :
4 - 6 ===> Etude supérieure
Il fait froid, on attend avec impatience la cloche pour nous libérer, parce qu'il faut avouer qu'à cet age là on n'aime pas l'école.
Il est 11:00, la cloche sonne, c'est un des moments ou on rêve de la téléportation, il fait froid dehors ou il pleut. Je cours pour être à la maison le plus tôt possible, la route plein de boue, une petite couche de terre s'ajoute à la semelle des chaussures, je rentre à la maison, je jette le cartable, et dès la porte je sens l'odeur de Matlou3, ma douce maman en train de préparer le pain, j'attends avec impatience le premier matlou3, il est tout chaud, je prend un morceau avec du beurre, du vrai beurre. Et là c'est le bonheur, surtout lorsque je prend un verre de Lben bared, bien frais.
Et là, j'ai le droit à une petite punition : El Chakwa, c'était la chose que je détestais le plus, pendant une heure, à faire des aller retour avec Chakwa !
Allez, racontez nous des petits souvenirs comme ça.
Ah j'ai oublié, un des bonheurs est de trouver dadda, mon arrière grand mère, quand elle vient c'est le bonheur : Mon père ne nous touche pas, si il veut nous taper, elle le menace "Sma3 ya el Hadj, lawkane mathabessche, namchi we ngoul beli El Hadj tarradni", et là c'est bon parce qu'elle avait 80 ans rabi yarhamha.
J'aimais bien m'installer à côté d'elle lorsqu'elle prépare les épices
J'ai des images qui me reviennent. Celle qui me revient souvent, il est 10:45, on a le cours de calcul, on nous enseigne la soustraction :
6 - 4 = 2
10 - 1 = 9
Une question à l'instit : "Mou3alim Mou3alim, .... et 4-6 ça fait combien ?", et là l'instit regarde avec stupeur, il prend son air sérieux, il prend la craie, il écrit :
4 - 6 ===> Etude supérieure

Il fait froid, on attend avec impatience la cloche pour nous libérer, parce qu'il faut avouer qu'à cet age là on n'aime pas l'école.
Il est 11:00, la cloche sonne, c'est un des moments ou on rêve de la téléportation, il fait froid dehors ou il pleut. Je cours pour être à la maison le plus tôt possible, la route plein de boue, une petite couche de terre s'ajoute à la semelle des chaussures, je rentre à la maison, je jette le cartable, et dès la porte je sens l'odeur de Matlou3, ma douce maman en train de préparer le pain, j'attends avec impatience le premier matlou3, il est tout chaud, je prend un morceau avec du beurre, du vrai beurre. Et là c'est le bonheur, surtout lorsque je prend un verre de Lben bared, bien frais.
Et là, j'ai le droit à une petite punition : El Chakwa, c'était la chose que je détestais le plus, pendant une heure, à faire des aller retour avec Chakwa !
Allez, racontez nous des petits souvenirs comme ça.
Ah j'ai oublié, un des bonheurs est de trouver dadda, mon arrière grand mère, quand elle vient c'est le bonheur : Mon père ne nous touche pas, si il veut nous taper, elle le menace "Sma3 ya el Hadj, lawkane mathabessche, namchi we ngoul beli El Hadj tarradni", et là c'est bon parce qu'elle avait 80 ans rabi yarhamha.
J'aimais bien m'installer à côté d'elle lorsqu'elle prépare les épices

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