WILCOUME au plus beau pays du monde
Cafard aux œufs d’or
Une équipe de chercheurs de l’université de Nottingham, en Angleterre, a découvert 8 molécules dans le cerveau du cafard qui pourraient déboucher sur des traitements pour certaines infections fréquemment résistantes aux antibiotiques. Selon les chercheurs, ces molécules sont ainsi capables de tuer plus de 90% de staphylocoques sans endommager les cellules humaines. “Et alors ? Libre aux Anglais de triturer la cervelle d’immondes insectes. C’est ça aussi la démocratie”, nous direz-vous l’air dégoûté. On vous rétorquera que vous manquez cruellement d’imagination. Car c’est une sacrée bonne nouvelle pour le Maroc. Il dort sur une mine d’or vu la population de cafards qui circulent chez nous : une véritable pharmacie géante d’antibiotiques à ciel ouvert. Nous avons la quantité et la qualité de surcroît. Chaque spécimen local fait la taille d’une basket de pro de la NBA (45 au minimum) et mettrait une raclée à l’anorexique blatte européenne qui évolue en poids plume. Si les études des chercheurs anglais aboutissent, le Maroc pourrait ainsi se lancer dans l’exportation de cafards. Et même qu’un jour, l’insecte détesté de tous risque de rejoindre le panthéon des Unes de l’Economiste, aux côtés d’une autre aberration de la nature : le céphalopode, ou poulpe pour les intimes. On imagine déjà le titre de l’article : “Le Maroc heureux car il a le cafard”…
Telquel
Une équipe de chercheurs de l’université de Nottingham, en Angleterre, a découvert 8 molécules dans le cerveau du cafard qui pourraient déboucher sur des traitements pour certaines infections fréquemment résistantes aux antibiotiques. Selon les chercheurs, ces molécules sont ainsi capables de tuer plus de 90% de staphylocoques sans endommager les cellules humaines. “Et alors ? Libre aux Anglais de triturer la cervelle d’immondes insectes. C’est ça aussi la démocratie”, nous direz-vous l’air dégoûté. On vous rétorquera que vous manquez cruellement d’imagination. Car c’est une sacrée bonne nouvelle pour le Maroc. Il dort sur une mine d’or vu la population de cafards qui circulent chez nous : une véritable pharmacie géante d’antibiotiques à ciel ouvert. Nous avons la quantité et la qualité de surcroît. Chaque spécimen local fait la taille d’une basket de pro de la NBA (45 au minimum) et mettrait une raclée à l’anorexique blatte européenne qui évolue en poids plume. Si les études des chercheurs anglais aboutissent, le Maroc pourrait ainsi se lancer dans l’exportation de cafards. Et même qu’un jour, l’insecte détesté de tous risque de rejoindre le panthéon des Unes de l’Economiste, aux côtés d’une autre aberration de la nature : le céphalopode, ou poulpe pour les intimes. On imagine déjà le titre de l’article : “Le Maroc heureux car il a le cafard”…
Telquel
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