De tout et de rien
par El-Guellil

Dans d'autres contrées la «cherche» est ciblée. Elle se connecte avec l'industrie et les objectifs de développement. Nous, on cherche. On cherche les moyens de vivre sans travailler ou du moins un travail pour un salaire. Après, on cherche à se syndiquer pour ne pas travailler et encaisser afin que nul ne cherche à te dégommer. On cherche des idées pour faire des caméras cachées et des cachets chez l'unique qui cherche à multiplier ses chaînes avec le même programme. Nous avons de très bons comédiens, de très bons réalisateurs qui cherchent un producteur qu'ils ne trouvent jamais, ils cherchent toujours la porte d'entrée dans les rouages, ils peuvent toujours chercher.
Résultat des courses, ce sont toujours les mêmes qui nous sortent de l'écran. Qui nous sortent du nez. On les voit partout. Dans les feuilletons, dans les feuilletés, dans la publicités, invités sur les plateaux démissions qui se ressemblent et qui rassemblent toutes les menuiseries et la langue de bois. Il y a des exceptions heureusement « ouache dani » en fait partie. L'intention n'est pas de chercher des poux sur la tête des chauves.
Le jour où il sera décidé de mettre la recherche au service des besoins quotidiens du citoyen, ce jour-là on se mettra à chercher nos chercheurs qui ont trouvé d'autres horizons et on se mettra à la recherche de moyens pour les sensibiliser au retour.
C'est un peu comme ces chercheurs qui ont toute leur vie rechercher comment rendre plus belle les poitrines des femmes. Leurs collègues se sont attaqués à l'impuissance masculine. Mais la maladie d'Alzheimer, personne ne voulait s'y investir. Résultat, les premiers ont développé l'implant mammaire. Les deuxièmes le viagra. Mais vu la généralisation de la maladie d'Alzheimer, personne ne se souvenait à quoi servaient les seins d'une femme ni le viagra, d'ailleurs. Pardonnez cette glissade.
Le Quotidien d'Oran
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