Si l'équipe de France de football a failli lors de la Coupe du monde, une autre nation s'est écroulée durement en Afrique du Sud. Avec des conséquences davantage funestes.
Lutin du Mondial sud-africain, la Corée du Nord ne s'est logiquement pas extirpée du groupe G en juin. Après une glorieuse défaite (2-1) contre le Brésil, la sélection asiatique a été étrillée par le Portugal (7-0) et la Côte d'Ivoire (3-0). Une "catastrophe" sportive qui a déplu au régime de Pyonyang et en premier lieu à son dirigeant suprême, Kim Jong-il. Le sélectionneur nord-coréen fautif, Kim Jong-hun, aurait alors subi une humiliation nationale.
Selon une source rapportée par Radio Free Asia et relayée par Libération, Kim Jong-hun aurait été jugé coupable de "trahison de confiance" envers le régime stalinien. Comme le rapporte également le Daily Telegraph, Kim Jong-hun aurait été convoqué le 2 juillet au palais de la culture du peuple lors d'un procès public. A l'exception de Jung Tae-se – le "Rooney du peuple" – et An Yong-ak qui évoluent au Japon, l'ensemble des joueurs nord-coréens auraient participé à ce débat pour manquement à leur "lutte idéologique".
Parmi cette assemblée de quatre cents dignitaires figuraient le ministre des sports, Park Myoung-choul, des journalistes des officiers et des étudiants. Les malheureux mondialistes et leur entraîneur auraient ainsi été humiliés durant six heures.
Au terme de ce procès, les joueurs auraient été amenés à témoigner à charge contre le sélectionneur honni. Il y a quelques mois, Kim Jong-hun était pourtant célébré à Pyongyang tel un héros national après avoir qualifié son pays à la Coupe du monde. Depuis le Mondial anglais de 1966, la sélection nord-coréenne n'avait plus participé à cette compétition. Kim Jong-hun aurait été exclu du Parti des travailleurs, parti unique au pouvoir, et privé des privilèges habituellement conférés aux hauts dirigeants du régime.
Selon des sources proche de Radio Free Asia, le malheureux sélectionneur aurait été condamné aux travaux forcés. Il devrait ainsi soulever des charges de chantier jusqu'à quatorze heures par jour.
Le monde
Lutin du Mondial sud-africain, la Corée du Nord ne s'est logiquement pas extirpée du groupe G en juin. Après une glorieuse défaite (2-1) contre le Brésil, la sélection asiatique a été étrillée par le Portugal (7-0) et la Côte d'Ivoire (3-0). Une "catastrophe" sportive qui a déplu au régime de Pyonyang et en premier lieu à son dirigeant suprême, Kim Jong-il. Le sélectionneur nord-coréen fautif, Kim Jong-hun, aurait alors subi une humiliation nationale.
Selon une source rapportée par Radio Free Asia et relayée par Libération, Kim Jong-hun aurait été jugé coupable de "trahison de confiance" envers le régime stalinien. Comme le rapporte également le Daily Telegraph, Kim Jong-hun aurait été convoqué le 2 juillet au palais de la culture du peuple lors d'un procès public. A l'exception de Jung Tae-se – le "Rooney du peuple" – et An Yong-ak qui évoluent au Japon, l'ensemble des joueurs nord-coréens auraient participé à ce débat pour manquement à leur "lutte idéologique".
Parmi cette assemblée de quatre cents dignitaires figuraient le ministre des sports, Park Myoung-choul, des journalistes des officiers et des étudiants. Les malheureux mondialistes et leur entraîneur auraient ainsi été humiliés durant six heures.
Au terme de ce procès, les joueurs auraient été amenés à témoigner à charge contre le sélectionneur honni. Il y a quelques mois, Kim Jong-hun était pourtant célébré à Pyongyang tel un héros national après avoir qualifié son pays à la Coupe du monde. Depuis le Mondial anglais de 1966, la sélection nord-coréenne n'avait plus participé à cette compétition. Kim Jong-hun aurait été exclu du Parti des travailleurs, parti unique au pouvoir, et privé des privilèges habituellement conférés aux hauts dirigeants du régime.
Selon des sources proche de Radio Free Asia, le malheureux sélectionneur aurait été condamné aux travaux forcés. Il devrait ainsi soulever des charges de chantier jusqu'à quatorze heures par jour.
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