Alors que des plaintes croisées vont être déposées par les policiers et les pompiers, le Procureur a décidé de « dépayser » l’enquête
Comme c'est désormais presque systématiquement le cas, c'est l'Inspection générale de la police nationale qui a été saisie de l'enquête relative aux violents heurts survenus vendredi à Nice, lors d'une manifestation illicite de pompiers ayant dégénéré.
Le procureur Éric de Montgolfier, dans le souci de « dépayser » l'affaire, a en effet saisi la délégation de Marseille, afin de faire toute la lumière sur ces incidents ayant fait cinq blessés côté forces de l'ordre et deux chez les soldats du feu.
« Je me vois mal confier une enquête à la police nationale de Nice »
« Il y a des blessés de part et d'autre, je me vois mal confier une enquête à la police nationale de Nice quand certains de ses fonctionnaires ont été blessés », a indiqué le magistrat.
L'enquête portant sur l'organisation de cette manifestation illicite, mais aussi sur les heurts, avait été initiée vendredi par la sécurité publique qui avait procédé aux premières auditions.
Quatre pompiers avaient été placés en garde à vue, dont André Goretti, responsable national du Syndicat autonome. Sa garde à vue ainsi que celle d'un autre responsable syndical, avaient été levées pour raisons médicales.
Les policiers de l'IGPN devront faire la part des choses dans ce qui s'est passé, car il y a deux versions radicalement opposées. Avec des plaintes croisées, celles des policiers et réciproquement. Les pompiers, qui ont collé des pancartes « tabassés comme des racailles » sur leurs véhicules estiment avoir été victimes de « violences policières » injustifiées.
Le préfet, légitime l'action des policiers en déclarant qu'il fallait maintenir l'ordre. Tout comme le ministre maire, Christian Estrosi et Éric Ciotti, président du conseil général et du SDIS qui attribuent ces « graves incidents à une petite minorité extrêmement violente de membres du syndicat organisateur ».
à l'appui de ses dires, le premier magistrat niçois a d'ailleurs fourni à la justice les images prises par les caméras de surveillance de la ville.
Enfin, une plainte a été déposée à Nice après des dégradations commises sur des casiers appartenant à des pompiers non grévistes.
source : nicematin
Comme c'est désormais presque systématiquement le cas, c'est l'Inspection générale de la police nationale qui a été saisie de l'enquête relative aux violents heurts survenus vendredi à Nice, lors d'une manifestation illicite de pompiers ayant dégénéré.
Le procureur Éric de Montgolfier, dans le souci de « dépayser » l'affaire, a en effet saisi la délégation de Marseille, afin de faire toute la lumière sur ces incidents ayant fait cinq blessés côté forces de l'ordre et deux chez les soldats du feu.
« Je me vois mal confier une enquête à la police nationale de Nice »
« Il y a des blessés de part et d'autre, je me vois mal confier une enquête à la police nationale de Nice quand certains de ses fonctionnaires ont été blessés », a indiqué le magistrat.
L'enquête portant sur l'organisation de cette manifestation illicite, mais aussi sur les heurts, avait été initiée vendredi par la sécurité publique qui avait procédé aux premières auditions.
Quatre pompiers avaient été placés en garde à vue, dont André Goretti, responsable national du Syndicat autonome. Sa garde à vue ainsi que celle d'un autre responsable syndical, avaient été levées pour raisons médicales.
Les policiers de l'IGPN devront faire la part des choses dans ce qui s'est passé, car il y a deux versions radicalement opposées. Avec des plaintes croisées, celles des policiers et réciproquement. Les pompiers, qui ont collé des pancartes « tabassés comme des racailles » sur leurs véhicules estiment avoir été victimes de « violences policières » injustifiées.
Le préfet, légitime l'action des policiers en déclarant qu'il fallait maintenir l'ordre. Tout comme le ministre maire, Christian Estrosi et Éric Ciotti, président du conseil général et du SDIS qui attribuent ces « graves incidents à une petite minorité extrêmement violente de membres du syndicat organisateur ».
à l'appui de ses dires, le premier magistrat niçois a d'ailleurs fourni à la justice les images prises par les caméras de surveillance de la ville.
Enfin, une plainte a été déposée à Nice après des dégradations commises sur des casiers appartenant à des pompiers non grévistes.
source : nicematin
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