Après l'anorexie et la boulimie, un nouveau désordre alimentaire fait son apparition : l'orthorexie, l'obsession de manger sain.
Manger sain, le nouveau diktat ?
La première fois qu'un médecin a mis un nom sur cette maladie, c'était en 1997. En Californie, le professeur Steve Bratman identifie un désordre alimentaire d'un nouveau genre : l'orthorexie, l'obsession de la nouriture pure et saine. A l'époque, trop peu de personnes en souffraient pour que cette dérive devienne une catégorie bien à part dans la liste des désordres alimentaires. Ce n'est désormais plus le cas.
En 2004 déjà, l'Université de Rome avait mené une étude sur l'orthorexie. Sur les 400 personnes interrogées, il en était ressorti que 28 d'entre elles, soit 6,9 %, présentaient des comportements orthorexiques. C'est un pourcentage plus élevé que l'anorexie et la boulimie combinées. Et l'enquête a permis de démontrer que le problème plus souvent les hommes que les femmes.
"D'autres désordres alimentaires se focalisent sur la quantité de nourriture mais les orthorexiques peuvent être en surpoids ou avoir l'air normaux, explique au Guardian Ursula Philpot, la présidente du groupe de santé mentale de l'Association diététique britannique. Ils sont simplement obsédés par la qualité de la nourriture qu'ils ingèrent, orientant leur régime en fonction de ce qu'ils considèrent personnellement comme de la nourriture vraiment 'pure'."
Le site d'information américain ABC News a interrogé plusieurs personnes victimes de cette maladie. "Parfois, cela me prend des jours pour préparer les repas, parce que je dois faire germer des choses, en faire fermenter d'autres. Je suis constamment en train de penser à ce que je vais manger pour mon prochain repas", explique Johnny Righini, un Californien de 26 ans.
Refuser de manger certains aliments sous prétexte qu'ils contiennent des éléments cancérigènes en quantité infime, abuser des compléments alimentaires diététiques, concentrer son alimentation sur seulement deux ou trois produits jugés "sains", prohiber les légumes sortis de terre depuis plus d'une heure ou encore préférer ne pas manger plutôt que d'ingurgiter un aliment contenant des traces de pesticides oudes graisses jugées nuisibles... autant de comportements qui relèvent du désordre alimentaire.
Dans les cas les plus extrêmes, cette maladie peut mener à la mort. Steve Bratman rapporte le cas d'une jeune femme, Kate Finn, morte en décembre 2003 d'orthorexie. Elle est décédée d'une crise cardiaque provoquée par la diète orthorexique qu'elle s'imposait.
Dans un premier temps, Kate Finn fut diagnostiquée comme anorexique mais elle ne craignait pas d'être grosse, elle voulait manger sainement. Seulement, vouloir nettoyer son corps des toxines et des impuretés, refuser les aliments potentiellement dangereux, ont fini par faire perdre un poids inquiétant à Kate Finn. Elle mangeait uniquement de la nourriture crue, principalement des légumes et des fruits car elle était végétarienne, racontait-elle en 1999. Elle croyait pouvoir peu à peu sortir de sa spirale infernale mais n'a pas réussi à retrouver une alimentation normale, ce qui a conduit à un état de faiblesse généralisé, provoquant sa crise cardiaque.
Pour en savoir plus : le site de Steve Bratman sur l'orthorexie (en anglais)
p***** ya que nous pauvre occidentaux qui n'ont que l'embarras du choix pour se nourrir pour inventer des maladie imaginaires
Manger sain, le nouveau diktat ?
La première fois qu'un médecin a mis un nom sur cette maladie, c'était en 1997. En Californie, le professeur Steve Bratman identifie un désordre alimentaire d'un nouveau genre : l'orthorexie, l'obsession de la nouriture pure et saine. A l'époque, trop peu de personnes en souffraient pour que cette dérive devienne une catégorie bien à part dans la liste des désordres alimentaires. Ce n'est désormais plus le cas.
En 2004 déjà, l'Université de Rome avait mené une étude sur l'orthorexie. Sur les 400 personnes interrogées, il en était ressorti que 28 d'entre elles, soit 6,9 %, présentaient des comportements orthorexiques. C'est un pourcentage plus élevé que l'anorexie et la boulimie combinées. Et l'enquête a permis de démontrer que le problème plus souvent les hommes que les femmes.
"D'autres désordres alimentaires se focalisent sur la quantité de nourriture mais les orthorexiques peuvent être en surpoids ou avoir l'air normaux, explique au Guardian Ursula Philpot, la présidente du groupe de santé mentale de l'Association diététique britannique. Ils sont simplement obsédés par la qualité de la nourriture qu'ils ingèrent, orientant leur régime en fonction de ce qu'ils considèrent personnellement comme de la nourriture vraiment 'pure'."
Le site d'information américain ABC News a interrogé plusieurs personnes victimes de cette maladie. "Parfois, cela me prend des jours pour préparer les repas, parce que je dois faire germer des choses, en faire fermenter d'autres. Je suis constamment en train de penser à ce que je vais manger pour mon prochain repas", explique Johnny Righini, un Californien de 26 ans.
Refuser de manger certains aliments sous prétexte qu'ils contiennent des éléments cancérigènes en quantité infime, abuser des compléments alimentaires diététiques, concentrer son alimentation sur seulement deux ou trois produits jugés "sains", prohiber les légumes sortis de terre depuis plus d'une heure ou encore préférer ne pas manger plutôt que d'ingurgiter un aliment contenant des traces de pesticides oudes graisses jugées nuisibles... autant de comportements qui relèvent du désordre alimentaire.
Dans les cas les plus extrêmes, cette maladie peut mener à la mort. Steve Bratman rapporte le cas d'une jeune femme, Kate Finn, morte en décembre 2003 d'orthorexie. Elle est décédée d'une crise cardiaque provoquée par la diète orthorexique qu'elle s'imposait.
Dans un premier temps, Kate Finn fut diagnostiquée comme anorexique mais elle ne craignait pas d'être grosse, elle voulait manger sainement. Seulement, vouloir nettoyer son corps des toxines et des impuretés, refuser les aliments potentiellement dangereux, ont fini par faire perdre un poids inquiétant à Kate Finn. Elle mangeait uniquement de la nourriture crue, principalement des légumes et des fruits car elle était végétarienne, racontait-elle en 1999. Elle croyait pouvoir peu à peu sortir de sa spirale infernale mais n'a pas réussi à retrouver une alimentation normale, ce qui a conduit à un état de faiblesse généralisé, provoquant sa crise cardiaque.
Pour en savoir plus : le site de Steve Bratman sur l'orthorexie (en anglais)
p***** ya que nous pauvre occidentaux qui n'ont que l'embarras du choix pour se nourrir pour inventer des maladie imaginaires
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