Un homme dont le bras gauche était demeuré coincé dans la chaudière endommagée de son sous-sol a finalement été secouru. Il avait auparavant tenté de s'amputer le bras à l'aide d'un garrot.
Jonathan Metz, de West Hartford, au Conneticut, est demeuré prisonnier de son appareil de chauffage pendant trois jours, de dimanche à mercredi. Des amis inquiets de ne pas avoir de ses nouvelles ont appelé la police, mais ce sont des pompiers qui l'ont finalement sorti d'impasse en défaisant la fournaise.
Une fois que les pompiers eurent complété leur boulot, «le bras s'est tout simplement détaché, car il était déjà infecté et les tissus étaient morts», a confié le docteur Scott Ellner, du Centre hospitalier et médical Saint Francis, à Hartford.
Lors d'une conférence de presse jeudi, des médecins ont livré le compte-rendu de cette pénible mésaventure. Ils ont notamment expliqué que la tentative d'amputation de M. Metz lui a probablement sauvé la vie, car elle a empêché l'infection de s'étendre de son bras au reste de son corps.
Selon le docteur Ellner, il restait un peu de graisse autour du bras et M. Metz a plusieurs fois perdu et repris connaissance. Le docteur Ellner croit qu'un nerf a empêché M. Metz de compléter l'amputation.
Les médecins ont expliqué que l'homme de 31 ans s'affairait à remplacer une pièce de sa fournaise, dimanche, lorsque son bras s'y est coincé.
Luca DiGregorio et d'autres amis de M. Metz, qui vit seul, ont commencé à se poser des questions lorsque celui-ci ne s'est pas présenté à son travail et a raté un match de balle-molle, mardi soir.
M. DiGregorio s'est rendu à la résidence de son ami, mercredi, et a sonné à sa porte, sans obtenir de réponse. Il y a cependant vu Porsche, le chien de M. Metz, «jappant sans arrêt derrière la porte arrière de la maison». M. DiGregorio a alors appelé les policiers, qui ont retracé M. Metz dans son sous-sol.
«J'ai commencé à m'inquiéter un peu, surtout lorsque j'ai vu arriver le premier policier, a confié M. DiGregorio. Puis d'autres policiers se sont présentés, et ensuite, l'ambulance. C'est alors devenu plus énervant.»
Les pompiers ont ensuite été appelés sur les lieux et ont littéralement éventré la fournaise à l'aide de lourds outils, dont des pinces de décarcération normalement utilisées pour arracher une portière de voiture, a relaté Matt Stuart, chef du Service des incendies de West Hartford.
Les autorités ignorent quel type d'outils M. Metz a utilisés pour tenter de s'amputer le bras. Pour demeurer en vie, a par ailleurs rapporté le docteur Ellner, M. Metz a bu de l'eau qui s'écoulait de la fournaise.
Le docteur David Shapiro, un spécialiste en traumatologie, est d'avis que M. Metz n'aurait pas pu vivre tellement plus longtemps.
«Je n'avais jamais vu quelqu'un ayant la capacité de survivre à une telle expérience, a admis le docteur Shapiro. Son aventure m'inspire beaucoup, pas seulement à titre de docteur, mais également en tant qu'être humain.»
Par ailleurs, M. Metz n'est toujours pas sorti du bois, bien qu'il devrait survivre, estime le docteur Shapiro. Il devra se soumettre à d'autres opérations afin qu'on lui appose une prothèse. Pour ce faire, il faudra retirer des tissus malsains et ensuite greffer la peau et le muscle à l'os.
«Nous lui avons dit qu'il sera en mesure de reprendre toutes les activités qu'il pratiquait avant, telles le sport, la menuiserie et son travail», a fait savoir le docteur Shapiro.
source : The Canadian Press
Le courageux Jonathan Metz.
Jonathan Metz, de West Hartford, au Conneticut, est demeuré prisonnier de son appareil de chauffage pendant trois jours, de dimanche à mercredi. Des amis inquiets de ne pas avoir de ses nouvelles ont appelé la police, mais ce sont des pompiers qui l'ont finalement sorti d'impasse en défaisant la fournaise.
Une fois que les pompiers eurent complété leur boulot, «le bras s'est tout simplement détaché, car il était déjà infecté et les tissus étaient morts», a confié le docteur Scott Ellner, du Centre hospitalier et médical Saint Francis, à Hartford.
Lors d'une conférence de presse jeudi, des médecins ont livré le compte-rendu de cette pénible mésaventure. Ils ont notamment expliqué que la tentative d'amputation de M. Metz lui a probablement sauvé la vie, car elle a empêché l'infection de s'étendre de son bras au reste de son corps.
Selon le docteur Ellner, il restait un peu de graisse autour du bras et M. Metz a plusieurs fois perdu et repris connaissance. Le docteur Ellner croit qu'un nerf a empêché M. Metz de compléter l'amputation.
Les médecins ont expliqué que l'homme de 31 ans s'affairait à remplacer une pièce de sa fournaise, dimanche, lorsque son bras s'y est coincé.
Luca DiGregorio et d'autres amis de M. Metz, qui vit seul, ont commencé à se poser des questions lorsque celui-ci ne s'est pas présenté à son travail et a raté un match de balle-molle, mardi soir.
M. DiGregorio s'est rendu à la résidence de son ami, mercredi, et a sonné à sa porte, sans obtenir de réponse. Il y a cependant vu Porsche, le chien de M. Metz, «jappant sans arrêt derrière la porte arrière de la maison». M. DiGregorio a alors appelé les policiers, qui ont retracé M. Metz dans son sous-sol.
«J'ai commencé à m'inquiéter un peu, surtout lorsque j'ai vu arriver le premier policier, a confié M. DiGregorio. Puis d'autres policiers se sont présentés, et ensuite, l'ambulance. C'est alors devenu plus énervant.»
Les pompiers ont ensuite été appelés sur les lieux et ont littéralement éventré la fournaise à l'aide de lourds outils, dont des pinces de décarcération normalement utilisées pour arracher une portière de voiture, a relaté Matt Stuart, chef du Service des incendies de West Hartford.
Les autorités ignorent quel type d'outils M. Metz a utilisés pour tenter de s'amputer le bras. Pour demeurer en vie, a par ailleurs rapporté le docteur Ellner, M. Metz a bu de l'eau qui s'écoulait de la fournaise.
Le docteur David Shapiro, un spécialiste en traumatologie, est d'avis que M. Metz n'aurait pas pu vivre tellement plus longtemps.
«Je n'avais jamais vu quelqu'un ayant la capacité de survivre à une telle expérience, a admis le docteur Shapiro. Son aventure m'inspire beaucoup, pas seulement à titre de docteur, mais également en tant qu'être humain.»
Par ailleurs, M. Metz n'est toujours pas sorti du bois, bien qu'il devrait survivre, estime le docteur Shapiro. Il devra se soumettre à d'autres opérations afin qu'on lui appose une prothèse. Pour ce faire, il faudra retirer des tissus malsains et ensuite greffer la peau et le muscle à l'os.
«Nous lui avons dit qu'il sera en mesure de reprendre toutes les activités qu'il pratiquait avant, telles le sport, la menuiserie et son travail», a fait savoir le docteur Shapiro.
source : The Canadian Press
Le courageux Jonathan Metz.
Commentaire