Aucune adoption «sélective» ne sera possible en Italie après la décision rendue par la Cour de cassation mardi. Selon l'AFP (reprise par Libération), c'est une lettre adressée au tribunal des mineurs de Catane (Sicile) qui a ouvert le débat. Un couple sicilien se déclarait prêt à accueillir deux enfants, de moins de 5 ans, sans distinction de sexe et de religion, mais affirmait ne pas vouloir d'«enfants à la peau foncée, ou divers de ceux typiquement européens, ou accusant un retard mental». Une association de protection des enfants avait saisi la Cour de cassation d'un recours.
«Pas d'adoption pour les couples racistes», titre le quotidien italien Republicca. Il détaille la décision de justice dans un article paru mardi:
Le magistrat non seulement ne devra pas valider les décrets d'adoption qui contiennent des exclusions discriminatoires de ce type mais devra en outre remettre en cause la capacité même d'adopter du couple.
Si la décision d'une loi s'est imposée c'est que ces «préférences» émises au moment de la procédure d'adoption sont très fréquentes. Dans un article paru sur Slate.fr, Angie Chuang expliquait qu'aux Etats-Unis, il existe une hiérarchie inavouée de l'adoption:
En première position, ce sont des enfants blancs, américains ou venant des ex-pays soviétiques et des pays de l'Est. Quand les législations nationales rendaient l'adoption plus difficile, la Chine et les autres régions d'Asie étaient le deuxième choix. Puis vient l'Amérique latine et enfin l'Afrique et Haïti (sans prendre en compte l'effet multiplicateur du séisme). Les petits noirs américains arrivent en dernière position.
Mais la journaliste mettait en garde contre les débats à une seule voix et mentionnait les contradictions auxquels sont soumis les parents adoptants:
On reproche aux blancs d'être réticents quant à l'adoption d'enfants noirs, mais on reproche aussi aux parents adoptifs de petits noirs ne pas être capables de préparer leur(s) enfant(s) à faire face à la discrimination ou à s'approprier leur identité.
[Lire l'article sur La Republicca ici et celui de Slate.fr ici]
«Pas d'adoption pour les couples racistes», titre le quotidien italien Republicca. Il détaille la décision de justice dans un article paru mardi:
Le magistrat non seulement ne devra pas valider les décrets d'adoption qui contiennent des exclusions discriminatoires de ce type mais devra en outre remettre en cause la capacité même d'adopter du couple.
Si la décision d'une loi s'est imposée c'est que ces «préférences» émises au moment de la procédure d'adoption sont très fréquentes. Dans un article paru sur Slate.fr, Angie Chuang expliquait qu'aux Etats-Unis, il existe une hiérarchie inavouée de l'adoption:
En première position, ce sont des enfants blancs, américains ou venant des ex-pays soviétiques et des pays de l'Est. Quand les législations nationales rendaient l'adoption plus difficile, la Chine et les autres régions d'Asie étaient le deuxième choix. Puis vient l'Amérique latine et enfin l'Afrique et Haïti (sans prendre en compte l'effet multiplicateur du séisme). Les petits noirs américains arrivent en dernière position.
Mais la journaliste mettait en garde contre les débats à une seule voix et mentionnait les contradictions auxquels sont soumis les parents adoptants:
On reproche aux blancs d'être réticents quant à l'adoption d'enfants noirs, mais on reproche aussi aux parents adoptifs de petits noirs ne pas être capables de préparer leur(s) enfant(s) à faire face à la discrimination ou à s'approprier leur identité.
[Lire l'article sur La Republicca ici et celui de Slate.fr ici]
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