Facture
par El-Guellil
par El-Guellil

Voilà qu'un jour, son ancienne société rencontre un problème apparemment insoluble sur une de ses machines qui a coûté plusieurs dizaines de millions de dollars. Les jeunes vont tout essayer pour la refaire fonctionner, rien n'a marché. Après tous les «yakafaire, yavéka entretenir, yfalé pas , yzavékapa, yfokon, yfodra, savapa, sétépassa, séfo, sessafote, sépamafote, sékomssa, on arrive au yavékapa mettre le vieil ingénieur à la retraite ; en désespoir de cause yoraka lui demander de venir nous dépanner. C'est ainsi qu'ils se décident de l'appeler, lui ce vieux qui tant de fois par le passé avait réussi à résoudre ce genre de problèmes.
L'ingénieur à la retraite accepta de se pencher sur la panne. Il passa une journée entière à étudier et analyser l'énorme machine. A la fin de la journée, avec une craie, il marqua d'une petite croix un petit composant de la machine et dit «votre problème est là...»
On remplaça le composant en question, et la machine se remit à fonctionner à merveille.
La société reçut alors une facture de 300.000 dinars de l'ingénieur. La jugeant un peu élevée, elle demanda une facture détaillée, et l'ingénieur répondit brièvement :
«Pour une croix à la craie: 1 DA. Pour savoir où la mettre: 299.999 DA.»
La morale de l'histoire, tirez-la vous-même.
Le Quotidien d'ORAN
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