Déshydraté et dénutri, un bébé de 10 mois a été retrouvé sans vie au domicile familial à Péage-de-Roussillon (Isère) le 20 avril. Selon Le Dauphiné libéré, qui révèle l'information, c'est une équipe du Smur de la Vienne, alertée par une proche de la famille, qui a fait la découverte macabre.
Bloqués par des chiens, les secouristes ont peiné à accéder au domicile où gisait la fillette. Elle était décédée depuis plus de 48 heures, après plusieurs jours d'agonie dans son berceau. Une information judiciaire pour «privation de soins ayant entraîné la mort par ascendant» a été ouverte et confiée à un juge d'instruction de Grenoble.
Les parents étaient connus pour leur toxicomanie. La garde de leur premier enfant leur avait été retirée. La mère de l'enfant, enceinte d'un troisième enfant, est actuellement hospitalisée à la suite d'une overdose. Elle n'a pas encore pu être entendue par le juge. Quant au père, il était absent du domicile au moment du drame. Egalement toxicomane, il a violemment mis en cause sa compagne ainsi que les services sociaux, dans une interview sur RTL, affirmant vouloir «porter plainte» contre eux.
En septembre, le conseil général de l'Isère avait pourtant signalé le cas de cette famille à la justice. Après six mois d'enquête, un juge a ordonné la mise en place d'une assistance éducative renforcée avec la visite fréquente d'assistantes sociales. Mais l'association en charge du dossier a tardé à mettre en place ce dispositif. A la suite du drame, le conseil général a demandé l'ouverture d'une enquête visant l'association. Il souligne toutefois que la famille ne s'était pas présentée au rendez-vous fixée par l'association, La sauvegarde, le 13 avril.
«Un nouveau courrier a été adressé à la famille pour fixer un deuxième rendez-vous le 19 avril», jour de la mort du nourrisson, mais «compte tenu des difficultés à joindre la famille», l'association avait programmé de lui rendre visite à domicile le 22 avril», explique le conseil général.
«La responsabilité sera à rechercher du côté des deux parents et éventuellement des organismes sociaux», s'est borné à dire le procureur adjoint de Grenoble, Jacques Laleure
«Il y aura une enquête pour démontrer exactement où se situe le dysfonctionnement, par rapport au secours qu'on aurait pu apporter à cet enfant», a assuré pour sa part sur Europe 1 la secrétaire d'Etat chargée de la famille, Nadine Morano.
Par ailleurs, l'aîné des enfants, un petit garçon de trois ans, avait été placé en famille d'accueil, ses parents disposant d'un droit de visite hebdomadaire à leur domicile, selon le conseil général, qui souligne que «le juge des enfants avait été alerté à plusieurs reprises de l'état perturbé de cet enfant à l'issue des visites parentales».
Leparisien.fr
Bloqués par des chiens, les secouristes ont peiné à accéder au domicile où gisait la fillette. Elle était décédée depuis plus de 48 heures, après plusieurs jours d'agonie dans son berceau. Une information judiciaire pour «privation de soins ayant entraîné la mort par ascendant» a été ouverte et confiée à un juge d'instruction de Grenoble.
Les parents étaient connus pour leur toxicomanie. La garde de leur premier enfant leur avait été retirée. La mère de l'enfant, enceinte d'un troisième enfant, est actuellement hospitalisée à la suite d'une overdose. Elle n'a pas encore pu être entendue par le juge. Quant au père, il était absent du domicile au moment du drame. Egalement toxicomane, il a violemment mis en cause sa compagne ainsi que les services sociaux, dans une interview sur RTL, affirmant vouloir «porter plainte» contre eux.
En septembre, le conseil général de l'Isère avait pourtant signalé le cas de cette famille à la justice. Après six mois d'enquête, un juge a ordonné la mise en place d'une assistance éducative renforcée avec la visite fréquente d'assistantes sociales. Mais l'association en charge du dossier a tardé à mettre en place ce dispositif. A la suite du drame, le conseil général a demandé l'ouverture d'une enquête visant l'association. Il souligne toutefois que la famille ne s'était pas présentée au rendez-vous fixée par l'association, La sauvegarde, le 13 avril.
«Un nouveau courrier a été adressé à la famille pour fixer un deuxième rendez-vous le 19 avril», jour de la mort du nourrisson, mais «compte tenu des difficultés à joindre la famille», l'association avait programmé de lui rendre visite à domicile le 22 avril», explique le conseil général.
«La responsabilité sera à rechercher du côté des deux parents et éventuellement des organismes sociaux», s'est borné à dire le procureur adjoint de Grenoble, Jacques Laleure
«Il y aura une enquête pour démontrer exactement où se situe le dysfonctionnement, par rapport au secours qu'on aurait pu apporter à cet enfant», a assuré pour sa part sur Europe 1 la secrétaire d'Etat chargée de la famille, Nadine Morano.
Par ailleurs, l'aîné des enfants, un petit garçon de trois ans, avait été placé en famille d'accueil, ses parents disposant d'un droit de visite hebdomadaire à leur domicile, selon le conseil général, qui souligne que «le juge des enfants avait été alerté à plusieurs reprises de l'état perturbé de cet enfant à l'issue des visites parentales».
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