A Tlemcen, il est là depuis des années, tout le monde le connaît aux environs du marché couvert et quand il traverse l’ex-place d’Alger pour inspecter ses agents en poste dans la ville basse, il est salué aussi bien par les passants que par les commerçants.
Ammi Yahia, tout le monde l’appelle ainsi, ce lieutenant de police a, à lui seul, réussi à concilier tout ce beau monde du marché couvert. D’ailleurs, quand il est absent, on craint le pire : pickpockets et les indus occupants des trottoirs font la loi et c’est souvent des disputes entre les revendeurs à la sauvette qui provoquent l’anarchie.
Ammi Yahia ne porte jamais d’arme sur lui, il utilise une autre pour faire son travail quand il est appelé pour une urgence, il ne s’énerve jamais et quand il s’adresse aux jeunes un peu turbulents, c’est le père de famille qui parle à ses enfants.
Depuis plus une décennie, sa silhouette trapue est devenue familière pour les commerçants qui le respectent et l’estiment au point de s’inquiéter, dès qu’il lui arrive de prendre quelques journées de repos.
Un vieux commerçant dira à ce propos : «On ne peut imaginer le marché sans Ammi Yahia, ce n’est pas un policier mais un vrai père de famille ; il ne tolère aucun dépassement et fait preuve de sang froid même dans les moments difficiles. Pendant le Ramadhan où les esprits s’échauffent pour un oui ou un non, la présence de cet officier de police dissuade et calme les plus excités.
Quand il passe à côté de ces enfants en âge de scolarité et qui s’usent déjà au travail, son regard exprime un sentiment de frustration et de peine pour cette enfance brisée...Cela fait bien longtemps que ces lieux ont retrouvé leur calme et les ménagères peuvent faire leurs courses en toute quiétude, il reste cependant beaucoup à faire en matière d’organisation concernant les heures d’approvisionnement du marché et l’heure d’ouverture au public. Il y a aussi l’urgence d’un poste de secours pour les premiers soins, car les lieux sont très fréquentés et l’évacuation vers les urgences pose un grand problème.
Lors de la fête de la police, on pouvait lire notamment sur une banderole : «Les droits de l’homme commencent par la police.» Pour faire de ce slogan une réalité, il y a un exemple à suivre, celui de Ammi Yahia.
Par Le Soir
Ammi Yahia, tout le monde l’appelle ainsi, ce lieutenant de police a, à lui seul, réussi à concilier tout ce beau monde du marché couvert. D’ailleurs, quand il est absent, on craint le pire : pickpockets et les indus occupants des trottoirs font la loi et c’est souvent des disputes entre les revendeurs à la sauvette qui provoquent l’anarchie.
Ammi Yahia ne porte jamais d’arme sur lui, il utilise une autre pour faire son travail quand il est appelé pour une urgence, il ne s’énerve jamais et quand il s’adresse aux jeunes un peu turbulents, c’est le père de famille qui parle à ses enfants.
Depuis plus une décennie, sa silhouette trapue est devenue familière pour les commerçants qui le respectent et l’estiment au point de s’inquiéter, dès qu’il lui arrive de prendre quelques journées de repos.
Un vieux commerçant dira à ce propos : «On ne peut imaginer le marché sans Ammi Yahia, ce n’est pas un policier mais un vrai père de famille ; il ne tolère aucun dépassement et fait preuve de sang froid même dans les moments difficiles. Pendant le Ramadhan où les esprits s’échauffent pour un oui ou un non, la présence de cet officier de police dissuade et calme les plus excités.
Quand il passe à côté de ces enfants en âge de scolarité et qui s’usent déjà au travail, son regard exprime un sentiment de frustration et de peine pour cette enfance brisée...Cela fait bien longtemps que ces lieux ont retrouvé leur calme et les ménagères peuvent faire leurs courses en toute quiétude, il reste cependant beaucoup à faire en matière d’organisation concernant les heures d’approvisionnement du marché et l’heure d’ouverture au public. Il y a aussi l’urgence d’un poste de secours pour les premiers soins, car les lieux sont très fréquentés et l’évacuation vers les urgences pose un grand problème.
Lors de la fête de la police, on pouvait lire notamment sur une banderole : «Les droits de l’homme commencent par la police.» Pour faire de ce slogan une réalité, il y a un exemple à suivre, celui de Ammi Yahia.
Par Le Soir
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