Raclette, nems, cassoulet, saucisses, foie gras... le marché du Halal, en plein boom, se diversifie et intéresse de plus en plus les grands groupes industriels. Mais qu'est ce que le Halal ? Pourquoi le sujet suscite-t-il, parfois, la polémique ?Pourquoi certaines marques y renoncent malgré une croissance annuelle estimée à 15% ?
Halal est un mot arabe qui signifie "permis, autorisé selon les principes de l'Islam". En clair, pour les Musulmans, ce qui n'est pas Halal est interdit. L'exemple le plus connu est la viande de porc, qui n'est pas Halal. Certains historiens pensent qu'à l'origine l'animal était considéré comme impropre à la consommation car porteur de nombreuses maladies.
Excepté le porc, les viandes sont Halal à conditions que les animaux soient abattus selon des rites très précis. Pour qu'une viande soit Halal, l'animal doit être égorgé vivant, la tête tournée vers La Mecque. Un musulman doit lui couper la carotide et les jugulaires tout en prononçant des paroles sacrées. Le Halal ne concerne pas uniquement la nourriture. On peut dire, par exemple, d'un mariage qu'il est Halal s'il respecte les traditions religieuses. Il existe également des cosmétiques Halal qui ne contiennent pas d'alcool.
Pour le consommateur, il est parfois difficile de savoir si un produit est véritablement Halal. Contrairement aux produits casher, garantis par le Consistoire central des juifs de France, il n'existe pas, en France, de législation précise et les organismes de certification sont nombreux. Ils ont chacun leur méthode. Exemple avec le foie gras qui peut être certifié Halal par certaines structures et refusé par d'autres qui estiment que le gavage est une forme de maltraitance animale.
Le marché du Halal est colossal. Une récente étude l'a évalué à quatre milliards d'euros en 2009. C'est l'équivalent du marché du livre en France et deux fois plus que le marché de l'alimentation biologique. Le marché du Halal augmenterait de 15% chaque année. Les grandes surfaces l'ont bien compris. Aujourd'hui, elles ont quasiment toutes un rayon Halal. On estime qu'il y a 5 millions de musulmans en France et, pour les commerçants, c'est autant de clients potentiels.
Antoine Bonnel, directeur du Salon du Halal, explique l'essor fulgurant du marché par "la poussée de la deuxième ou la troisième génération". L'idée : concilier religion et repas de tradition française. Selon monsieur Bonnel, en effet, "il ne s'agit pas d'un repli communautaire, c'est plutôt de l'intégration parce qu'ils veulent acheter de la choucroute".
msn
Halal est un mot arabe qui signifie "permis, autorisé selon les principes de l'Islam". En clair, pour les Musulmans, ce qui n'est pas Halal est interdit. L'exemple le plus connu est la viande de porc, qui n'est pas Halal. Certains historiens pensent qu'à l'origine l'animal était considéré comme impropre à la consommation car porteur de nombreuses maladies.
Excepté le porc, les viandes sont Halal à conditions que les animaux soient abattus selon des rites très précis. Pour qu'une viande soit Halal, l'animal doit être égorgé vivant, la tête tournée vers La Mecque. Un musulman doit lui couper la carotide et les jugulaires tout en prononçant des paroles sacrées. Le Halal ne concerne pas uniquement la nourriture. On peut dire, par exemple, d'un mariage qu'il est Halal s'il respecte les traditions religieuses. Il existe également des cosmétiques Halal qui ne contiennent pas d'alcool.
Pour le consommateur, il est parfois difficile de savoir si un produit est véritablement Halal. Contrairement aux produits casher, garantis par le Consistoire central des juifs de France, il n'existe pas, en France, de législation précise et les organismes de certification sont nombreux. Ils ont chacun leur méthode. Exemple avec le foie gras qui peut être certifié Halal par certaines structures et refusé par d'autres qui estiment que le gavage est une forme de maltraitance animale.
Le marché du Halal est colossal. Une récente étude l'a évalué à quatre milliards d'euros en 2009. C'est l'équivalent du marché du livre en France et deux fois plus que le marché de l'alimentation biologique. Le marché du Halal augmenterait de 15% chaque année. Les grandes surfaces l'ont bien compris. Aujourd'hui, elles ont quasiment toutes un rayon Halal. On estime qu'il y a 5 millions de musulmans en France et, pour les commerçants, c'est autant de clients potentiels.
Antoine Bonnel, directeur du Salon du Halal, explique l'essor fulgurant du marché par "la poussée de la deuxième ou la troisième génération". L'idée : concilier religion et repas de tradition française. Selon monsieur Bonnel, en effet, "il ne s'agit pas d'un repli communautaire, c'est plutôt de l'intégration parce qu'ils veulent acheter de la choucroute".
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