En France, un test est en cours dans une petite dizaine de fast-foods franchisés Quick qui offrent la possibilité à leurs clients de commander des burgers halal. A Roubaix cependant, les clients n’ont désormais plus le choix : c’est halal ou rien.
Cela veut dire concrètement que si vous commandez un Strong Bacon, votre tranche de bacon (viande de porc) sera remplacée par de la dinde fumée.
Une situation qui gêne certains clients de ce fast-food roubaisien, comme Thomas qui, interrogé par le quotidien La Voix du Nord, trouve "bien que le restaurant propose des menus halal à Roubaix, car beaucoup de musulmans vivent ici" mais il ne voit "pas en quoi ça serait incompatible avec la vente des hamburgers traditionnels ?".
Il arrive évidemment plus grave mésaventure dans la vie mais d'autres clients ont été contrariés de se voir refuser leur commande de Strong Bacon sous prétexte que le restaurant était désormais halal. Pour rappel pour qu'une viande soit halal, il faut que l'animal dont elle est issue ait été égorgé conformément à un rite musulman. Le porc étant, lui, prohibé dans la religion islamique, quelle que soit la manière dont la bête a été tuée.
La direction de Quick France, de son côté, a tenu à préciser que cette situation n'était que temporaire et que le problème était dû à un problème de logistique (concrètement, les viandes halal et traditionnelles doivent être cuites sur des grils différents). Elle a toutefois été dans l'incapacité de donner une date de retour de la viande de porc dans l'établissement (pas avant plusieurs mois selon **********).
Marine Le Pen monte au créneau
L'élue Front national Marine Le Pen s'est insurgée contre cette cette situation. Invitée de l'émission "Dimanche+", diffusée par Canal+ ce dimanche, la fille de Jean-Marie Le Pen n'a pas hésité à parler de "diktat" et à dénoncer la taxe payée indirectement sur la viande halal par tous les clients. La vice-présidente du parti nationaliste fait ici référence à une redevance versée aux associations islamiques françaises par kilo de produit halal certifié dans le pays et dont une étude des Echos faisait déjà état en 2005.
Le portail de consommateurs musulmans Al-Kanz a tout de même tenu à rappeler que la décision du Quick avait été dictée par des raisons "purement économiques", rappelant qu'il n'existe pas "de forces obscures musulmanes en France qui font pression". Le seul diktat qui semble avoir présidé à la décision du Quick ici serait donc bien celui du marché.
Et la volonté, présente tant du côté de l'offre que de la demande, que la malbouffe puisse désormais être partagée par tous, musulmans y compris...
Ju. Vl. avec Rue89 et La Voix du Nord
Cela veut dire concrètement que si vous commandez un Strong Bacon, votre tranche de bacon (viande de porc) sera remplacée par de la dinde fumée.
Une situation qui gêne certains clients de ce fast-food roubaisien, comme Thomas qui, interrogé par le quotidien La Voix du Nord, trouve "bien que le restaurant propose des menus halal à Roubaix, car beaucoup de musulmans vivent ici" mais il ne voit "pas en quoi ça serait incompatible avec la vente des hamburgers traditionnels ?".
Il arrive évidemment plus grave mésaventure dans la vie mais d'autres clients ont été contrariés de se voir refuser leur commande de Strong Bacon sous prétexte que le restaurant était désormais halal. Pour rappel pour qu'une viande soit halal, il faut que l'animal dont elle est issue ait été égorgé conformément à un rite musulman. Le porc étant, lui, prohibé dans la religion islamique, quelle que soit la manière dont la bête a été tuée.
La direction de Quick France, de son côté, a tenu à préciser que cette situation n'était que temporaire et que le problème était dû à un problème de logistique (concrètement, les viandes halal et traditionnelles doivent être cuites sur des grils différents). Elle a toutefois été dans l'incapacité de donner une date de retour de la viande de porc dans l'établissement (pas avant plusieurs mois selon **********).
Marine Le Pen monte au créneau
L'élue Front national Marine Le Pen s'est insurgée contre cette cette situation. Invitée de l'émission "Dimanche+", diffusée par Canal+ ce dimanche, la fille de Jean-Marie Le Pen n'a pas hésité à parler de "diktat" et à dénoncer la taxe payée indirectement sur la viande halal par tous les clients. La vice-présidente du parti nationaliste fait ici référence à une redevance versée aux associations islamiques françaises par kilo de produit halal certifié dans le pays et dont une étude des Echos faisait déjà état en 2005.
Le portail de consommateurs musulmans Al-Kanz a tout de même tenu à rappeler que la décision du Quick avait été dictée par des raisons "purement économiques", rappelant qu'il n'existe pas "de forces obscures musulmanes en France qui font pression". Le seul diktat qui semble avoir présidé à la décision du Quick ici serait donc bien celui du marché.
Et la volonté, présente tant du côté de l'offre que de la demande, que la malbouffe puisse désormais être partagée par tous, musulmans y compris...
Ju. Vl. avec Rue89 et La Voix du Nord
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