Deux peuples en viennent à se déchirer pour un match de football. Du côté des pyramides, politiques, médias et supporters tous unis dans la mauvaise foi, la manipulation et la violence pour déstabiliser l'équipe aderverse. En Algérie, les "'mal arabisés" sont stupéfaits de la réaction de ce qu'on prenait pour un pays frère après des décennies de propagande panarabiste et se livrent à des représailles tout aussi ignobles (pourquoi s'en prendre aux Egyptiens d'Algérie??). Heureusement ces deux pays n'ont pas de frontière commune. Hé oui Maghrébins, les Egyptiens nous méprisent et ne nous considèrent pas à juste titre comme leurs frères. Il serait temps que les mal arabisés du Maghreb prennent conscience de leur amazighité originelle s'ils ne veulent pas finir schizophrènes.
Algérie, Egypte, deux pays aux conditions sociales et économiques difficiles avec un régime autoritaire. Parmi les violents hooligans des deux côtés combien de chômeurs qui n'oseraient jamais se rebeller de la même manière contre le régime en place ?
Spécifiquement dans les pays du tiers-monde il y a un nationalisme à fleur de peau, hystérique et violent qui se manifeste lors des compétitions sportives. Comment expliquer cette hyper-émotivité sinon par l'absence d'exutoire pour une jeunesse sclérosée ou mal dans sa peau?
Même ici en Occident, l'hystérie collective nous réserve des surprises. En Allemagne, 40.000 personnes se sont réunies pour rendre hommage au défunt gardien de l'équipe nationale. Combien d'entre eux seraient sortis pour rendre hommage à un savant, scientifique ou philosophe?
Je considère cette hystérie collective comme une preuve supplémentaire du fourvoiement de nos sociétés contemporaines. Comment une simple compétition sportive peut-elle impacter aussi fortement tout un pays, du citoyen lambda au chef de l'Etat, générer autant d'émotion, alors que concrètement, quelque soit l'issue du score cela ne va strictement rien changer à la vie dudit citoyen? On peut parler de la responsabilité des dirigeants qui manipuleraient la ferveur populaire, mais c'est le peuple lui-même qui est demandeur, c'est lui qui s'enflamme pour un match de foot comme jadis d'autres peuples pouvaient s'embraser autour d'une cause politique.
Algérie, Egypte, deux pays aux conditions sociales et économiques difficiles avec un régime autoritaire. Parmi les violents hooligans des deux côtés combien de chômeurs qui n'oseraient jamais se rebeller de la même manière contre le régime en place ?
Spécifiquement dans les pays du tiers-monde il y a un nationalisme à fleur de peau, hystérique et violent qui se manifeste lors des compétitions sportives. Comment expliquer cette hyper-émotivité sinon par l'absence d'exutoire pour une jeunesse sclérosée ou mal dans sa peau?
Même ici en Occident, l'hystérie collective nous réserve des surprises. En Allemagne, 40.000 personnes se sont réunies pour rendre hommage au défunt gardien de l'équipe nationale. Combien d'entre eux seraient sortis pour rendre hommage à un savant, scientifique ou philosophe?
Je considère cette hystérie collective comme une preuve supplémentaire du fourvoiement de nos sociétés contemporaines. Comment une simple compétition sportive peut-elle impacter aussi fortement tout un pays, du citoyen lambda au chef de l'Etat, générer autant d'émotion, alors que concrètement, quelque soit l'issue du score cela ne va strictement rien changer à la vie dudit citoyen? On peut parler de la responsabilité des dirigeants qui manipuleraient la ferveur populaire, mais c'est le peuple lui-même qui est demandeur, c'est lui qui s'enflamme pour un match de foot comme jadis d'autres peuples pouvaient s'embraser autour d'une cause politique.
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