Crime d'honneur au Pakistan: un homme égorge ses quatre filles

[Océane]

Océane sois sur qu'il m'arrive de demander une permission a mes parents souvent

A tes parents, oui ! Mais la demanderas-tu à ta grande soeur, à ta femme ?
Car la femme, elle, elle doit la demander 'à tout le monde' ... enfin dans certaines contrées.

[Océane]

si ce n'était que cela ...

Et je ne parle pas de la permission de rentrer avant minuit ...

[absente]

Et je ne parle pas de la permission de rentrer avant minuit ...

autres lieux... autres moeurs

[Océane]

Malheureusement certaines mentalités ne changent pas ... chez soi ou chez les autres ...

[double kanon]

@océane

il m'arrive de demander a ma grande seour son avis et si elle arrive a me convaincre eh b1 aucun probleme,et je pense que je pourrais faire la meme chose avec ma femme un jour.
si ton mari ou grand frere te demandais de ne pas sortir et il argumente son refus mais t'as envie de le faire,quel serait ta reaction?

[Jacky]

A mon avis c’est pas vraiment la même chose pour les filles et les garçons, les hommes dans notre société on un instinct très poussé de protection de leurs femmes (épouse, sœurs, filles). Je m’inquiéterais terriblement si je sais que ma sœur est bloquée quelques part pour tel ou telle raison ! je m’inquiéterais beaucoup moins si c’est mon frère !!!

[ernestito]

Un Pakistanais tue ses quatre filles pour "laver son honneur

MULTAN, Pakistan (AP) - Nazir Ahmed a assassiné sa belle-fille de 25 ans qu'il accusait d'adultère puis, par principe de précaution afin qu'elles ne l'imitent pas, il a égorgé ses trois filles âgées de quatre à huit ans. Et il n'a qu'un regret: ne pas avoir éliminé l'homme qui, à ses yeux, a déshonoré sa famille.

Cet ouvrier de 40 ans qui vit dans un village du Pendjab, au Pakistan, ne nie pas le quadruple meurtre qui lui est reproché. Il explique avoir acheté un couteau de boucher et une machette vendredi dernier après la prière de midi et les avoir cachés chez lui, à Gago Mandi, jusqu'au soir.

Il a alors décidé de laver l'honneur de sa famille, sali selon lui par Muqadas, la fille que sa femme avait eue avec son frère, décédé il y a 14 ans. Comme le veut la coutume, Nazir a épousé la veuve de son frère. Avec Rehmat Bibi, il a eu trois filles -Bano, Sumaira et Humaira, âgées respectivement de huit, sept et quatre ans. Et un fils de trois mois.

Nazir Ahmed accuse sa nièce et belle-fille Muqadas, âgée de 25 ans, d'avoir trompé son mari. Mais d'après les gens du village, la jeune femme a fui son époux qui la maltraitait et l'obligeait à travailler dans une usine de briques.

Vendredi soir, Rehmat a été réveillée par un hurlement. Elle a vu Nazir couper la gorge de Muqadas avec une machette. Impuissante, serrant son bébé dans les bras, elle l'a ensuite vu tuer ses trois autres filles. Entre chaque meurtre, son mari lui montrait le couteau ensanglanté, lui interdisant d'intervenir ou d'appeler au secours.

"Je tremblais de peur. Je ne savais pas comment sauver mes filles", a-t-elle raconté, en pleurs, au téléphone. "J'ai supplié mon mari d'épargner mes filles mais il m'a dit: si tu fais un bruit, je te tue".

Le lendemain matin, Nazir Ahmed a été arrêté sans opposer de résistance.

"J'ai pensé que les filles cadettes feraient la même chose que leur soeur aînée et donc qu'elles devaient être éliminées", a-t-il déclaré à l'Associated Press durant son transfert vers une prison de Multan, à l'issue de sa garde à vue.

"Nous sommes des gens pauvres et nous n'avons rien d'autre à protéger que notre honneur", a-t-il tenté de justifier, les mains menottées, dans le fourgon de police.

"J'ai dit à la police que j'étais un père honorable et que j'avais tué ma fille déshonorée et les trois autres filles", a-t-il ajouté, sans montrer de remords. "J'aimerais avoir l'occasion d'éliminer le garçon avec lequel elle s'est enfuie et de mettre le feu à sa maison".

Dans cette affaire qui ébranle le Pakistan, la police devrait achever son enquête sur le quadruple meurtre d'ici deux semaines et si le père est reconnu coupable, il encourt la peine capitale.

D'après le site Internet de la Commission des droits de l'Homme du Pakistan, 267 crimes "d'honneur" ont été perpétrés au cours des 11 premiers mois de l'année 2005, chiffre élevé mais en recul par rapport aux 579 répertoriés en 2004.

Une loi votée l'année dernière renforce les sanctions contre ces pratiques meurtrières. La peine minimale est désormais de 10 ans de prison, la maximale étant la mort par pendaison.

Cependant, d'après la Commission, la police est souvent très réticente et hésite à poursuivre les coupables présumés de ces violences, qu'elle considère encore comme de simples différends familiaux. Et lorsqu'un procès finit par avoir lieu, il est courant qu'il débouche sur un arrangement financier -une indemnité versée à la famille de la victime- au lieu des peines prévues par la loi.

"Les femmes sont traitées comme des biens et ceux qui commettent ces crimes contre elles ne sont pas punis", déplore Kamla Hyat, qui dirige la Commission des droits de l'Homme du Pakistan. "Les mesures prises par notre gouvernement n'ont pas changé grand chose".

[Al-Fares]

@ ernestito....le sujet existait deja, SVP, faites une petite recherche avant de creer un topic, s'il n'existe pas deja, et choisir Café du village, pour les faits divers...Merci..Ton topic a été fusionné avec l'ancien....