Grande-Bretagne - "Toi le DAB, aboule l'oseille !"
LCI
"Toi le DAB, aboule l'oseille !"
Des guichets bancaires de Londres offrent pour la première fois la possibilité de se faire servir en "cockney", l'argot de la classe ouvrière londonienne.
Cinq machines proposant cette option sont déjà en place dans l'East End, le quartier populaire de Londres.
- le 24/08/2009 - 16h02
Imaginez un instant un distributeur automatique de billets qui vous interpellerait en argot, qui vous demanderait combien vous voulez "de flouze", par exemple... Amusant mais irréaliste ? Certains ont franchi le pas à Londres. "Combien de saucisse-purée?" se verront désormais demander les usagers de certains distributeurs automatiques londoniens. Une formule imagée et populaire pour demander "combien d'oseille ?" ou encore "combien de biffetons?" aux clients qui ont envie qu'on leur parle l'argot de la classe ouvrière : le "Cockney."
Seuls cinq distributeurs offrent pour l'instant l'option. Ils sont tous situés dans l'East End, l'est de Londres auquel est le plus souvent identifié le cockney. "Nous voulions introduire quelque chose d'amusant et avec un intérêt local dans nos distributeurs à Londres", a expliqué Ron Delnevo, directeur général de Bank Machine, responsable des guichets.
Curiosité et satisfaction
"Certains habitants vont se servir des guichets, juste pour y jeter un coup d'oeil, mais la plupart d'entre eux vont être réellement satisfaits car c'est la première fois qu'un opérateur de services financiers reconnaît la langue cockney de la sorte", a-t-il ajouté.
A l'origine, le Cockney désignait les Londoniens de la classe ouvrière, en particulier ceux qui habitaient dans l'est de la capitale. Par extension, le cockney désigne également le parler des Cockneys.
LCI
"Toi le DAB, aboule l'oseille !"
Des guichets bancaires de Londres offrent pour la première fois la possibilité de se faire servir en "cockney", l'argot de la classe ouvrière londonienne.
Cinq machines proposant cette option sont déjà en place dans l'East End, le quartier populaire de Londres.
- le 24/08/2009 - 16h02
Imaginez un instant un distributeur automatique de billets qui vous interpellerait en argot, qui vous demanderait combien vous voulez "de flouze", par exemple... Amusant mais irréaliste ? Certains ont franchi le pas à Londres. "Combien de saucisse-purée?" se verront désormais demander les usagers de certains distributeurs automatiques londoniens. Une formule imagée et populaire pour demander "combien d'oseille ?" ou encore "combien de biffetons?" aux clients qui ont envie qu'on leur parle l'argot de la classe ouvrière : le "Cockney."
Seuls cinq distributeurs offrent pour l'instant l'option. Ils sont tous situés dans l'East End, l'est de Londres auquel est le plus souvent identifié le cockney. "Nous voulions introduire quelque chose d'amusant et avec un intérêt local dans nos distributeurs à Londres", a expliqué Ron Delnevo, directeur général de Bank Machine, responsable des guichets.
Curiosité et satisfaction
"Certains habitants vont se servir des guichets, juste pour y jeter un coup d'oeil, mais la plupart d'entre eux vont être réellement satisfaits car c'est la première fois qu'un opérateur de services financiers reconnaît la langue cockney de la sorte", a-t-il ajouté.
A l'origine, le Cockney désignait les Londoniens de la classe ouvrière, en particulier ceux qui habitaient dans l'est de la capitale. Par extension, le cockney désigne également le parler des Cockneys.