Des habitants du bidonville Sidi-Amar, au chef-lieu de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès, ont violemment protesté jeudi dernier devant le siège de l’APC au lendemain du décès d’un de leurs voisins, un père de famille qui occupait avec sa femme et sa petite fille une baraque dans le bidonville.
Le défunt, âgé de 27 ans, s’est donné la mort en s’immolant à l’intérieur de son logis après avoir fait sortir sa femme et sa petite fille. Selon les témoignages de ses voisins, la victime, dont la baraque faisait partie de 12 autres qui devaient être prochainement rasées, n’avait pas trouvé d’autre solution pour faire face à ses problèmes sociaux que de mettre fin à ses jours. Quatre autres personnes qui avaient tenté de porter secours à la victime ont été blessées.
Ce drame a exacerbé la tension parmi les habitants du bidonville dont les 11 autres familles concernées par la prochaine opération de démolition. Celles-ci se sont d’ailleurs présentées jeudi dernier au siège de l’APC de Sidi-Bel- Abbès pour poser leurs problèmes aux autorités locales et exiger leur recasement. En vain puisque les responsables de la commune sont partis en congé et «personne n’a daigné nous recevoir», nous dit-on.
La colère des habitants du bidonville monta d’un cran et n’était-ce l’intervention des services du maintien de l’ordre, la situation aurait dangereusement dérapé. Il convient de rappeler que le bidonville de Sidi-Amar a connu plusieurs opérations de relogement.
Mais à chaque fois de nouvelles familles y débarquent pour ériger de nouvelles masures. Il y a quelque semaines, sept familles ont été délogées et leurs baraques rasées sans être relogées.
C’est ce que craignent les 11 familles concernées par la prochaine opération de délogement dont la date n’a toujours pas été fixée. La tension est encore vive dans le bidonville de Sidi- Amar, notamment pour ses 12 familles qui risquent de se retrouver dans la rue.
Par Le Soir
Le défunt, âgé de 27 ans, s’est donné la mort en s’immolant à l’intérieur de son logis après avoir fait sortir sa femme et sa petite fille. Selon les témoignages de ses voisins, la victime, dont la baraque faisait partie de 12 autres qui devaient être prochainement rasées, n’avait pas trouvé d’autre solution pour faire face à ses problèmes sociaux que de mettre fin à ses jours. Quatre autres personnes qui avaient tenté de porter secours à la victime ont été blessées.
Ce drame a exacerbé la tension parmi les habitants du bidonville dont les 11 autres familles concernées par la prochaine opération de démolition. Celles-ci se sont d’ailleurs présentées jeudi dernier au siège de l’APC de Sidi-Bel- Abbès pour poser leurs problèmes aux autorités locales et exiger leur recasement. En vain puisque les responsables de la commune sont partis en congé et «personne n’a daigné nous recevoir», nous dit-on.
La colère des habitants du bidonville monta d’un cran et n’était-ce l’intervention des services du maintien de l’ordre, la situation aurait dangereusement dérapé. Il convient de rappeler que le bidonville de Sidi-Amar a connu plusieurs opérations de relogement.
Mais à chaque fois de nouvelles familles y débarquent pour ériger de nouvelles masures. Il y a quelque semaines, sept familles ont été délogées et leurs baraques rasées sans être relogées.
C’est ce que craignent les 11 familles concernées par la prochaine opération de délogement dont la date n’a toujours pas été fixée. La tension est encore vive dans le bidonville de Sidi- Amar, notamment pour ses 12 familles qui risquent de se retrouver dans la rue.
Par Le Soir
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