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un vieux m'avait dit que si les cadavres n'etait pas programmé pour "puer" il y'aurait beaucoup de personnes que les vivants ne prendrait meme pas la peine d'enterrer
rabi yahfadna
« Puis-je rendre ma vie
Semblable à une flûte de roseau
Simple et droite
Et toute remplie de musique »
si les cadavres n'etait pas programmé pour "puer"
ah la on va avoir des maison ,avec salon chambre a coucher, chambre enfant et chambre des morts " on revient aux momies "tu ne trouve pas??
comment on pourraient respecter les morts, là ou l'on ne respecte meme pas les vivant
ya un sketche " abdelkader secteur" tres marrant sur ça
on se souvient d'un mort pour combien de temps?? et apres??
tamerlan , et apres on ce pose la question mais il est ou?
on oublie jamais une personne chere perdu " de vue"
"Puisque j'ai essuyé, dit-il, un si cruel caprice d'une fille élevée à la cour, il faut que j'épouse une
citoyenne. Il choisit Azora, la plus sage et la mieux née de la ville; il l'épousa, et vécut un mois avec elle
dans les douceurs de l'union la plus tendre. Seulement il remarquait en elle un peu de légèreté, et
beaucoup de penchant à trouver toujours que les jeunes gens les mieux faits étaient ceux qui avaient le
plus d'esprit et de vertu.
Un jour Azora revint d'une promenade, tout en colère, et fesant de grandes exclamations. Qu'avez-vous,
lui dit-il, ma chère épouse? qui vous peut mettre ainsi hors de vous-même? Hélas! dit-elle, vous seriez
indigné comme moi, si vous aviez vu le spectacle dont je viens d'être témoin. J'ai été consoler la jeune
veuve Cosrou, qui vient d'élever, depuis deux jours, un tombeau à son jeune époux auprès du ruisseau qui
borde cette prairie. Elle a promis aux dieux, dans sa douleur, de demeurer auprès de ce tombeau tant que
l'eau de ce ruisseau coulerait auprès. Eh bien! dit Zadig, voilà une femme estimable qui aimait
véritablement son mari! Ah! reprit Azora, si vous saviez à quoi elle s'occupait quand je lui ai rendu
visite! A quoi donc, belle Azora? Elle fesait détourner le ruisseau. Azora se répandit en des invectives si
longues, éclata en reproches si violents contre la jeune veuve, que ce faste de vertu ne plut pas à Zadig.
Il avait un ami, nommé Cador, qui était un de ces jeunes gens à qui sa femme trouvait plus de probité et
de mérite qu'aux autres: il le mit dans sa confidence, et s'assura, autant qu'il le pouvait, de sa fidélité par
un présent considérable. Azora ayant passé deux jours chez une de ses amies à la campagne, revint le
troisième jour à la maison. Des domestiques en pleurs lui annoncèrent que son mari était mort
subitement, la nuit même, qu'on n'avait pas osé lui porter cette funeste nouvelle, et qu'on venait
d'ensevelir Zadig dans le tombeau de ses pères, au bout du jardin. Elle pleura, s'arracha les cheveux, et
jura de mourir. Le soir, Cador lui demanda la permission de lui parler, et ils pleurèrent tous deux. Le
lendemain ils pleurèrent moins, et dînèrent ensemble. Cador lui confia que son ami lui avait laissé la plus
grande partie de son bien, et lui fit entendre qu'il mettrait son bonheur à partager sa fortune avec elle. La
dame pleura, se fâcha, s'adoucit; le souper fut plus long que le dîner; on se parla avec plus de confiance.
Azora fit l'éloge du défunt; mais elle avoua qu'il avait des défauts dont Cador était exempt.
Au milieu du souper, Cador se plaignit d'un mal de rate violent; la dame, inquiète et empressée, fit
apporter toutes les essences dont elle se parfumait, pour essayer s'il n'y en avait pas quelqu'une qui fût
bonne pour le mal de rate; elle regretta beaucoup que le grand Hermès ne fût pas encore à Babylone; elle
daigna même toucher le côté où Cador sentait de si vives douleurs. Etes-vous sujet à cette cruelle
maladie? lui dit-elle avec compassion. Elle me met quelquefois au bord du tombeau, lui répondit Cador,
et il n'y a qu'un seul remède qui puisse me soulager: c'est de m'appliquer sur le côté le nez d'un homme
qui soit mort la veille. Voilà un étrange remède, dit Azora. Pas plus étrange, répondit-il, que les sachets
du sieur Arnoult[a] contre l'apoplexie. Cette raison, jointe à l'extrême mérite du jeune homme, détermina
enfin la dame. Après tout, dit-elle, quand mon mari passera du monde d'hier dans le monde du lendemain
sur le pont Tchinavar, l'ange Asrael lui accordera-t-il moins le passage parceque son nez sera un peu
moins long dans la seconde vie que dans la première? Elle prit donc un rasoir; elle alla au tombeau de
son époux, l'arrosa de ses larmes, et s'approcha pour couper le nez à Zadig, qu'elle trouva tout étendu
dans la tombe. Zadig se relève en tenant son nez d'une main, et arrêtant le rasoir de l'autre. Madame, lui
dit-il, ne criez plus tant contre la jeune Cosrou; le projet de me couper le nez vaut bien celui de détourner
un ruisseau."
« Puis-je rendre ma vie
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