«Avant les médias, il y avait une limite physique à l’espace qu’une personne pouvait occuper toute seule.»
Andy Warhol
Extrait de Ma philosophie de A à B et vice versa
Une fois n’est pas coutume «Sept à Huit» et son présentateur vedette Harry Roselmack consacrent le sommaire de leur émission à l’Algérie. Une émission qui est programmée non pas pour parler de l’élection de Bouteflika, de la vie des Algériens, de l’affaire Sherbook, mais encore et toujours du terrorisme qui ronge notre pays. Ainsi après plusieurs années de silence ou de boycott, TF1 recommence à faire des reportages sur l’Algérie. Ce dimanche, elle a surpris tout le monde avec un sujet inédit sur les racines d’Al Qaîda au Maghreb islamique en Algérie. Selon le commentaire de l’émission, c’est une guerre invisible sans images et sans communication que «Sept à Huit» a voulu présenter. Un reportage rare de 17 mn, réalisé selon Harry Roselmack, dans des conditions difficiles en Algérie, puisque les terroristes islamistes sont, selon eux, toujours présents et surtout actifs.
TF1 estime que l’Algérie est toujours une terre promise pour ces activistes qui se revendiquent d’Al Qaîda. Et comme d’habitude, la télévision de Bouygues, ne s’intéresse pas à l’Algérie parce que c’est une destination touristique, mais plutôt parce que des activistes algériens pourraient un jour menacer la France, en y préparant un attentat. En faisant un reportage trois semaines après la réélection pour un troisième mandat du président Abdelaziz Bouteflika, «Sept à Huit» a voulu planter sa caméra invisible pour nous montrer cet autre visage de l’Algérie, qui a enfanté les terroristes islamistes ayant assassiné ces six derniers mois 70 membres des forces de sécurité et une quarantaine de civils, indiquant que juste avant les élections, ils effectuaient en moyenne un enlèvement tous les trois jours, et deux à trois attentats par semaine...
Les reporteurs de «Sept à Huit», Christophe Dubois et Tony Casabianca ont mené une enquête à Paris et en Algérie sur des maquis islamistes sur la seule base d’anciennes vidéos filmées au maquis par des terroristes amateurs de films de Blairswitch et des témoignages de personnes qui font croire à la thèse de l’existence des groupes armées menaçant le pays et ses institutions.
Un reportage qui est passé invisible, incognito et sans conviction et qui n’a pas éclairé notre lanterne sur ce que nous connaissant déjà sur le sujet. Ce qui est certain, c’est que ce reportage sème encore la confusion et le doute sur un pays en paix qui mène encore et toujours une guerre sans nom contre un ennemi invisible aux idéaux encore pas clairs. Bref, un reportage à oublier. TF1 devrait soigner ses choix si elle souhaite monter dans l’audimat.
L'Expression
Andy Warhol
Extrait de Ma philosophie de A à B et vice versa
Une fois n’est pas coutume «Sept à Huit» et son présentateur vedette Harry Roselmack consacrent le sommaire de leur émission à l’Algérie. Une émission qui est programmée non pas pour parler de l’élection de Bouteflika, de la vie des Algériens, de l’affaire Sherbook, mais encore et toujours du terrorisme qui ronge notre pays. Ainsi après plusieurs années de silence ou de boycott, TF1 recommence à faire des reportages sur l’Algérie. Ce dimanche, elle a surpris tout le monde avec un sujet inédit sur les racines d’Al Qaîda au Maghreb islamique en Algérie. Selon le commentaire de l’émission, c’est une guerre invisible sans images et sans communication que «Sept à Huit» a voulu présenter. Un reportage rare de 17 mn, réalisé selon Harry Roselmack, dans des conditions difficiles en Algérie, puisque les terroristes islamistes sont, selon eux, toujours présents et surtout actifs.
TF1 estime que l’Algérie est toujours une terre promise pour ces activistes qui se revendiquent d’Al Qaîda. Et comme d’habitude, la télévision de Bouygues, ne s’intéresse pas à l’Algérie parce que c’est une destination touristique, mais plutôt parce que des activistes algériens pourraient un jour menacer la France, en y préparant un attentat. En faisant un reportage trois semaines après la réélection pour un troisième mandat du président Abdelaziz Bouteflika, «Sept à Huit» a voulu planter sa caméra invisible pour nous montrer cet autre visage de l’Algérie, qui a enfanté les terroristes islamistes ayant assassiné ces six derniers mois 70 membres des forces de sécurité et une quarantaine de civils, indiquant que juste avant les élections, ils effectuaient en moyenne un enlèvement tous les trois jours, et deux à trois attentats par semaine...
Les reporteurs de «Sept à Huit», Christophe Dubois et Tony Casabianca ont mené une enquête à Paris et en Algérie sur des maquis islamistes sur la seule base d’anciennes vidéos filmées au maquis par des terroristes amateurs de films de Blairswitch et des témoignages de personnes qui font croire à la thèse de l’existence des groupes armées menaçant le pays et ses institutions.
Un reportage qui est passé invisible, incognito et sans conviction et qui n’a pas éclairé notre lanterne sur ce que nous connaissant déjà sur le sujet. Ce qui est certain, c’est que ce reportage sème encore la confusion et le doute sur un pays en paix qui mène encore et toujours une guerre sans nom contre un ennemi invisible aux idéaux encore pas clairs. Bref, un reportage à oublier. TF1 devrait soigner ses choix si elle souhaite monter dans l’audimat.
L'Expression
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