Apparemment, le placement des filles mineures au niveau du Centre de rééducation spécialisé (CSR) de Tiaret pose un sérieux problème pour l’administration de cette institution très souvent encline à des incidents et peut influer négativement sur le comportement des autres pensionnaires menant normalement leur quotidien, et sur le fonctionnement de la structure, qui renferme aussi bien des cas sociaux sans le moindre danger, que ceux ayant commis des dérapages, voire des délits graves.
En effet, le dernier placement de quatre filles transférées du CSR de Tlemcen en est la preuve.
Agées de 17 et 18 ans, et multirécidivistes de surcroît, ces dernières, incarcérées pour divers griefs jugés graves, dont la destruction des biens de l’Etat, ont été à l’origine d’une véritable panique samedi passé en causant des dégradations matérielles ciblant équipements et meubles, estimées, selon la directrice du centre, à près de 20 millions de centimes. Prises de colère, elles n’ont pas hésité à briser les vitres des salles de cours en se montrant très agressives envers le personnel qui voulait s’interposer. Même les policiers venus sur place pour calmer les esprits n’ont pas été épargnés par les injures et autres obscénités proférées par ces pensionnaires visiblement déchaînées.
Et pourtant, avant leur transfert au CSR de Tiaret, la situation était des plus sereines pour les 30 autres mineures, dont certaines sont même inscrites au niveau du Cneg et au centre de formation professionnelle. «Transférer le même groupe de mineures ayant commis des délits graves dans le même établissement, alors qu’il fallait les disperser à travers d’autres centres, est une aberration », nous dit-on. Pis encore, ces mineures, originaires de Saïda, Sidi Bel-Abbès et Oran, ont poussé le bouchon plus loin en s’automutilant légèrement au niveau des bras à l’aide d’un morceau de verre.
Ce comportement agressif est intervenu après que ces pensionnaires aient été empêchées de fuguer du centre, ce qui a nécessité le déplacement immédiat sur les lieux du procureur, du directeur de l’action sociale et de la Protection civile.
Hier, à l’intérieur du centre où nous nous sommes rendus, les choses avaient repris leur cours normal. Les quatre mineures que nous avons contactées ont même regretté leurs agissements. «Nous disposons de toutes les commodités, mais il nous arrive quelquefois de déraper », nous ont-elles déclaré.
Par Le Soir
En effet, le dernier placement de quatre filles transférées du CSR de Tlemcen en est la preuve.
Agées de 17 et 18 ans, et multirécidivistes de surcroît, ces dernières, incarcérées pour divers griefs jugés graves, dont la destruction des biens de l’Etat, ont été à l’origine d’une véritable panique samedi passé en causant des dégradations matérielles ciblant équipements et meubles, estimées, selon la directrice du centre, à près de 20 millions de centimes. Prises de colère, elles n’ont pas hésité à briser les vitres des salles de cours en se montrant très agressives envers le personnel qui voulait s’interposer. Même les policiers venus sur place pour calmer les esprits n’ont pas été épargnés par les injures et autres obscénités proférées par ces pensionnaires visiblement déchaînées.
Et pourtant, avant leur transfert au CSR de Tiaret, la situation était des plus sereines pour les 30 autres mineures, dont certaines sont même inscrites au niveau du Cneg et au centre de formation professionnelle. «Transférer le même groupe de mineures ayant commis des délits graves dans le même établissement, alors qu’il fallait les disperser à travers d’autres centres, est une aberration », nous dit-on. Pis encore, ces mineures, originaires de Saïda, Sidi Bel-Abbès et Oran, ont poussé le bouchon plus loin en s’automutilant légèrement au niveau des bras à l’aide d’un morceau de verre.
Ce comportement agressif est intervenu après que ces pensionnaires aient été empêchées de fuguer du centre, ce qui a nécessité le déplacement immédiat sur les lieux du procureur, du directeur de l’action sociale et de la Protection civile.
Hier, à l’intérieur du centre où nous nous sommes rendus, les choses avaient repris leur cours normal. Les quatre mineures que nous avons contactées ont même regretté leurs agissements. «Nous disposons de toutes les commodités, mais il nous arrive quelquefois de déraper », nous ont-elles déclaré.
Par Le Soir
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