Un adolescent de 13 ANS dreige une bande de malfaiteurs de 29 personnes impliqués dans quelque 26 affaires de vol de différents objets (de l’électroménager aux robes de soirée en passant par les bijoux). Cet enfant « il n’est encore qu’un enfant » devrait être à l’école a l’heure qu’il est…. Voila ce qui arrive quand la cellule familiale perd ses reperes et ne joue plus son rôle.
Liberté.
Cet adolescent était à la tête d’un gang comprenant 29 personnes, dont de nombreux adultes, spécialisé dans le vol à la tire et les cambriolages, et qui opérait à Baba Hassan dans la banlieue d’Alger.
Ce n’est pas d’une bande à “Bonot” qu’il s’agit dans cette affaire, mais, bel et bien d’une association de malfaiteurs composée de 29 jeunes majeurs et mineurs commandés par un “cerveau” de 13 ans et 8 mois. Un produit né de la déliquescence des principes et des traditions de la société algérienne dont le noyau — la cellule familiale —, a, depuis longtemps, perdu ses repères. Présentée hier au niveau de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya d’Alger, par le chef de sûreté de daïra de Draria, le commissaire principal Derdar Henaïa et le chef de section de la police judiciaire, Mohamed Sadallah, l’affaire peut paraître banale, s’agissant de vols commis globalement par effraction ou par agression. Ce qui sort de l’ordinaire, c’est qu’un énergumène en petite culotte s’est érigé en caïd à la tête d’une bande où des adultes lui obéissent au doigt et à l’œil.
Natif et habitant de Baba Hassan, Rafik (appelons-le ainsi) est plutôt, selon la description des conférenciers, frêle. Un petit corps muni d’une tête pensant grand. Il connaît assez les villas de son quartier. Bien renseigné sur les habitudes des propriétaires, il agit avec ses “éléments” en s’introduisant à l’intérieur des résidences pour y commettre des vols qualifiés.
En tout, ce sont quelque 26 affaires de vol de différents objets (de l’électroménager aux robes de soirée en passant par les bijoux) qui ont été commises par Rafik et sa bande en l’espace de trois mois. Presqu’un record pour des jeunes âgés de 13 à 19 ans. Ces malfaiteurs ne se contentent pas seulement de pénétrer par effraction dans les domiciles d’autrui, ils s’attaquent même aux personnes adultes. 26 cas d’agressions physiques ont été enregistrés dont 17 sur des personnes majeures, 1 mineur et 4 ressortissants étrangers (4 Chinois et 1 Syrien). Et ce qui est plus grave dans cette affaire, c’est que les familles des mis en cause ne se sont jamais inquiétées sur le quotidien de leurs enfants, censés pour la majorité, se trouver sur les bancs de l’école.
ہ aucun moment, la maman de Rafik, le meneur, ne s’est interrogée sur la provenance et l’origine des objets que son fils lui offrait pour décorer l’intérieur de sa villa. “Bien au contraire, elle ne manquait pas d’afficher sa joie à chaque cadeau que sa progéniture ramenait en rentrant d’un larcin”, fait observer l’officier. Quant au père, pratiquement absent, la situation de son fils n’est apparemment pas le premier de ses soucis. Dans cette affaire où le gain facile et l’inconscience font bon ménage, les adultes semblent oublier l’effet boomerang de telles opérations. Même un transporteur est impliqué dans ce dossier.
Le receleur, pour la petite histoire, a tout simplement renvoyé les chérubins, croyant à une farce. Mais la réalité est bien là. Les services de police chargés de l’enquête ont pu récupérer une bonne partie du butin. Sur les 29 auteurs arrêtés, dont une femme, seule une personne demeure en fuite.
Présentés mercredi dernier devant le procureur de Chéraga pour association de malfaiteurs, vol à la roulotte, vol avec violence, création d’état de psychose, 3 malfaiteurs dont l’auteur principal ont été placés sous mandat de dépôt. Les 26 complices ont été mis en liberté provisoire. ہ noter enfin que la Sûreté de daïra de Draria a eu durant le mois de ramadhan à élucider 22 affaires liées à la destruction de biens d’autrui, vol et trafic de véhicules.
Ce n’est pas d’une bande à “Bonot” qu’il s’agit dans cette affaire, mais, bel et bien d’une association de malfaiteurs composée de 29 jeunes majeurs et mineurs commandés par un “cerveau” de 13 ans et 8 mois. Un produit né de la déliquescence des principes et des traditions de la société algérienne dont le noyau — la cellule familiale —, a, depuis longtemps, perdu ses repères. Présentée hier au niveau de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya d’Alger, par le chef de sûreté de daïra de Draria, le commissaire principal Derdar Henaïa et le chef de section de la police judiciaire, Mohamed Sadallah, l’affaire peut paraître banale, s’agissant de vols commis globalement par effraction ou par agression. Ce qui sort de l’ordinaire, c’est qu’un énergumène en petite culotte s’est érigé en caïd à la tête d’une bande où des adultes lui obéissent au doigt et à l’œil.
Natif et habitant de Baba Hassan, Rafik (appelons-le ainsi) est plutôt, selon la description des conférenciers, frêle. Un petit corps muni d’une tête pensant grand. Il connaît assez les villas de son quartier. Bien renseigné sur les habitudes des propriétaires, il agit avec ses “éléments” en s’introduisant à l’intérieur des résidences pour y commettre des vols qualifiés.
En tout, ce sont quelque 26 affaires de vol de différents objets (de l’électroménager aux robes de soirée en passant par les bijoux) qui ont été commises par Rafik et sa bande en l’espace de trois mois. Presqu’un record pour des jeunes âgés de 13 à 19 ans. Ces malfaiteurs ne se contentent pas seulement de pénétrer par effraction dans les domiciles d’autrui, ils s’attaquent même aux personnes adultes. 26 cas d’agressions physiques ont été enregistrés dont 17 sur des personnes majeures, 1 mineur et 4 ressortissants étrangers (4 Chinois et 1 Syrien). Et ce qui est plus grave dans cette affaire, c’est que les familles des mis en cause ne se sont jamais inquiétées sur le quotidien de leurs enfants, censés pour la majorité, se trouver sur les bancs de l’école.
ہ aucun moment, la maman de Rafik, le meneur, ne s’est interrogée sur la provenance et l’origine des objets que son fils lui offrait pour décorer l’intérieur de sa villa. “Bien au contraire, elle ne manquait pas d’afficher sa joie à chaque cadeau que sa progéniture ramenait en rentrant d’un larcin”, fait observer l’officier. Quant au père, pratiquement absent, la situation de son fils n’est apparemment pas le premier de ses soucis. Dans cette affaire où le gain facile et l’inconscience font bon ménage, les adultes semblent oublier l’effet boomerang de telles opérations. Même un transporteur est impliqué dans ce dossier.
Le receleur, pour la petite histoire, a tout simplement renvoyé les chérubins, croyant à une farce. Mais la réalité est bien là. Les services de police chargés de l’enquête ont pu récupérer une bonne partie du butin. Sur les 29 auteurs arrêtés, dont une femme, seule une personne demeure en fuite.
Présentés mercredi dernier devant le procureur de Chéraga pour association de malfaiteurs, vol à la roulotte, vol avec violence, création d’état de psychose, 3 malfaiteurs dont l’auteur principal ont été placés sous mandat de dépôt. Les 26 complices ont été mis en liberté provisoire. ہ noter enfin que la Sûreté de daïra de Draria a eu durant le mois de ramadhan à élucider 22 affaires liées à la destruction de biens d’autrui, vol et trafic de véhicules.
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