Avec 1 % pour TF1, contre + 1,8 % pour M6, M6 gagne la bataille publicitaire contre Tf1…Mais TF1 reste une grande chaîne.
Etes vous TF1 ou M6… ?
Axel de Tarlé : TF1 qui pleure et M6 qui rit.
- 1 % pour TF1, contre + 1,8 % pour M6. Les chiffres sont clairs, M6 gagne la bataille publicitaire. TF1 est victime de son statut de leader. En tant que première chaîne, la Une attire les gros annonceurs traditionnels : L'Oréal, Danone, Procter. Or, ces poids lourds de la consommation souffrent justement de l'atonie de la consommation en France. A l'inverse, M6 le challenger, avec son audience plus jeune, attire davantage, les groupes de télécoms, les fournisseurs d'accès Internet, qui eux sont en plein boom. De toute façon, il n'y a pas de quoi non plus se pavaner. Pour l'un comme pour l'autre, les rentrées publicitaires ne sont pas mirobolantes en ce moment. Et la multiplication des chaînes, avec l'arrivée de la TNT. Cette nouvelle concurrence va peser encore davantage sur les recettes. D'où la nécessité de se diversifier, avec de nouvelles chaînes. TF1 et M6 possèdent le bouquet TPS, et puis, il y a les partenariats, les licences. Au point que chez M6, les recettes issues de la diversification représentent maintenant plus de la moitié des revenus. A l'inverse de TF1 ou la publicité représente encore l'essentiel des recettes. Car TF1 jouit de ce qu'on appelle la prime au leader : Avec ses 32 % d'audience, la Une s'arroge 54 % du marché publicitaire. Car la chaîne reste un passage obligé pour qui veut frapper un grand coup. C'est bien pour cela d'ailleurs que TF1 a tenu à diffuser la prochaine coupe du Monde de football, même si l'opération est déficitaire. Peu importe, il faut montrer que TF1 reste cette grande chaîne, fédérateur d'audience, qui justifie qu'on paye plus cher. Et c'est sûr : 20 millions de Français, tous branchés en même temps sur TF1, pour suivre l'équipe de France, ça impressionne les annonceurs.
- 1 % pour TF1, contre + 1,8 % pour M6. Les chiffres sont clairs, M6 gagne la bataille publicitaire. TF1 est victime de son statut de leader. En tant que première chaîne, la Une attire les gros annonceurs traditionnels : L'Oréal, Danone, Procter. Or, ces poids lourds de la consommation souffrent justement de l'atonie de la consommation en France. A l'inverse, M6 le challenger, avec son audience plus jeune, attire davantage, les groupes de télécoms, les fournisseurs d'accès Internet, qui eux sont en plein boom. De toute façon, il n'y a pas de quoi non plus se pavaner. Pour l'un comme pour l'autre, les rentrées publicitaires ne sont pas mirobolantes en ce moment. Et la multiplication des chaînes, avec l'arrivée de la TNT. Cette nouvelle concurrence va peser encore davantage sur les recettes. D'où la nécessité de se diversifier, avec de nouvelles chaînes. TF1 et M6 possèdent le bouquet TPS, et puis, il y a les partenariats, les licences. Au point que chez M6, les recettes issues de la diversification représentent maintenant plus de la moitié des revenus. A l'inverse de TF1 ou la publicité représente encore l'essentiel des recettes. Car TF1 jouit de ce qu'on appelle la prime au leader : Avec ses 32 % d'audience, la Une s'arroge 54 % du marché publicitaire. Car la chaîne reste un passage obligé pour qui veut frapper un grand coup. C'est bien pour cela d'ailleurs que TF1 a tenu à diffuser la prochaine coupe du Monde de football, même si l'opération est déficitaire. Peu importe, il faut montrer que TF1 reste cette grande chaîne, fédérateur d'audience, qui justifie qu'on paye plus cher. Et c'est sûr : 20 millions de Français, tous branchés en même temps sur TF1, pour suivre l'équipe de France, ça impressionne les annonceurs.
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